Alors que le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia a assuré, jeudi dernier à partir de Constantine, que toutes les universités algériennes « fonctionnent normalement » et que le risque d'une année blanche « n'est pas à craindre », les étudiants de plus de vingt facultés et écoles supérieures à travers le pays, eux, se disent « déterminés à maintenir leur grève jusqu'à satisfaction totale et non conditionnée de leurs revendications ». « la Coordination nationale autonome des étudiants maintiendra la grève et prépare toujours pour la marche du 12 avril à Alger et à laquelle très nombreux étudiants à travers le pays vont participé », nous dira un membre du collectif contacté hier par le Midi Libre. « Apparemment le ministre qui dit que l'université algérienne fonctionne normalement il ne vit pas sur la même planète que nous », ajoute notre interlocuteur. « Nous ne savons pas de quels étudiants le ministre parle puisque, du moins ceux qui relèvent de la Coordination nationale autonome des étudiants et qui sont très nombreux, n'ont pas rejoint jusqu'à aujourd'hui les cours », nous dira un autre membre de la CNEA. Il faut rappeler que le ministre a affirmé jeudi : « Les perturbations qui ont secoué récemment quelques universités ont pu être maîtrisées grâce à la sagesse des étudiants qui connaissent mieux que quiconque leurs intérêts, et qui ont fait montre d'un sens très développé de conscience et de maturité », mais les étudiants eux affirment le maintien de la grève. Il est utile de rappeler aussi que le ministère de l'Enseignement supérieur a organisé tout au long du mois dernier des conférences-débats, pour mieux communiquer avec les étudiants en colère afin de trouver des solutions communes à leurs doléances, mais les délégués des étudiants de nombreuses facultés et écoles supérieures ont très vite décliné l'invitation affirmant que « les résolutions de la tutelle n'ont guère répondu aux aspirations des étudiants qui préfèrent perdre une année plutôt que de perdre tout un avenir ». En attendant que les revendications des étudiants soient toutes prises en charge par le ministère de l'Enseignement supérieur les étudiants affirment attendre de voir du concret avant de reprendre les négociations avec leur tutelle. Alors que le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia a assuré, jeudi dernier à partir de Constantine, que toutes les universités algériennes « fonctionnent normalement » et que le risque d'une année blanche « n'est pas à craindre », les étudiants de plus de vingt facultés et écoles supérieures à travers le pays, eux, se disent « déterminés à maintenir leur grève jusqu'à satisfaction totale et non conditionnée de leurs revendications ». « la Coordination nationale autonome des étudiants maintiendra la grève et prépare toujours pour la marche du 12 avril à Alger et à laquelle très nombreux étudiants à travers le pays vont participé », nous dira un membre du collectif contacté hier par le Midi Libre. « Apparemment le ministre qui dit que l'université algérienne fonctionne normalement il ne vit pas sur la même planète que nous », ajoute notre interlocuteur. « Nous ne savons pas de quels étudiants le ministre parle puisque, du moins ceux qui relèvent de la Coordination nationale autonome des étudiants et qui sont très nombreux, n'ont pas rejoint jusqu'à aujourd'hui les cours », nous dira un autre membre de la CNEA. Il faut rappeler que le ministre a affirmé jeudi : « Les perturbations qui ont secoué récemment quelques universités ont pu être maîtrisées grâce à la sagesse des étudiants qui connaissent mieux que quiconque leurs intérêts, et qui ont fait montre d'un sens très développé de conscience et de maturité », mais les étudiants eux affirment le maintien de la grève. Il est utile de rappeler aussi que le ministère de l'Enseignement supérieur a organisé tout au long du mois dernier des conférences-débats, pour mieux communiquer avec les étudiants en colère afin de trouver des solutions communes à leurs doléances, mais les délégués des étudiants de nombreuses facultés et écoles supérieures ont très vite décliné l'invitation affirmant que « les résolutions de la tutelle n'ont guère répondu aux aspirations des étudiants qui préfèrent perdre une année plutôt que de perdre tout un avenir ». En attendant que les revendications des étudiants soient toutes prises en charge par le ministère de l'Enseignement supérieur les étudiants affirment attendre de voir du concret avant de reprendre les négociations avec leur tutelle.