La semence de pomme de terre, exclusivement algérienne, sera mise sur le marché en 2013, alors que les centres de recherche ont déjà mis au point la production de la deuxième génération de semences, a indiqué hier le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. « Nous sommes en train de gagner génération après génération et il y a un programme pour construire toute la pyramide de semences d'ici 2013 », a indiqué le ministre en marge d'une visite au Centre national de contrôle et de certification (CNCC) des semences et plants. Le processus de cette pyramide commence par la production de vitro plants ensuite le minitubercule, la première génération (G0), G1 jusqu'à atteindre la phase B. Le rôle du CNCC consiste à vérifier au niveau de chaque étape la qualité de la semence produite auprès des quatre centres de production de semences et plants que compte l'Algérie, dont un centre privé. Après sa rénovation, le CNCC s'est doté de moyens modernes en mesure d'effectuer toutes les procédures de contrôle en vigueur au niveau international. «Notre rôle est de protéger l'agriculteur pour qu'il puisse disposer de semences de qualité», a indiqué le directeur du centre, Mohamed Kheddam.La production nationale de semences de pomme de terre à partir de la semence importée est estimée à 300.000 tonnes/an, soit 65% des besoins du marché national. En outre, l'Algérie dipose de 131 espèces de semences homologuées, dont une trentaine sont adaptées au climat algérien. La superficie consacrée à la production de semences a atteint 14.000 hectares dont 10.000 ha en culture de saison et 4.000 ha en arrière-saison. Le ministre a appelé les techniciens à travailler davantage pour clôturer la pyramide de production de semences, soulignant la nécessité d'encourager le contrôle «si l'on veut être des professionnels», a-t-il dit. M. Benaïssa a souhaité que les relations entre les scientifiques et les producteurs soient «transparentes et claires», insistant sur l'accompagnement des agriculteurs. Le ministre s'est félicité par ailleurs des progrès enregistrés par la filière pomme de terre, qui connaît, selon lui une «dynamique réelle». «La preuve, a-t-il dit, la production est en constante augmentation ces deux dernières années, puisqu'elle est passée de 2,67 millions de tonnes en 2009 à 3,2 millions de tonnes en 2010, alors qu'elle devrait atteindre 3,4 millions de tonnes cette années». La semence de pomme de terre, exclusivement algérienne, sera mise sur le marché en 2013, alors que les centres de recherche ont déjà mis au point la production de la deuxième génération de semences, a indiqué hier le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. « Nous sommes en train de gagner génération après génération et il y a un programme pour construire toute la pyramide de semences d'ici 2013 », a indiqué le ministre en marge d'une visite au Centre national de contrôle et de certification (CNCC) des semences et plants. Le processus de cette pyramide commence par la production de vitro plants ensuite le minitubercule, la première génération (G0), G1 jusqu'à atteindre la phase B. Le rôle du CNCC consiste à vérifier au niveau de chaque étape la qualité de la semence produite auprès des quatre centres de production de semences et plants que compte l'Algérie, dont un centre privé. Après sa rénovation, le CNCC s'est doté de moyens modernes en mesure d'effectuer toutes les procédures de contrôle en vigueur au niveau international. «Notre rôle est de protéger l'agriculteur pour qu'il puisse disposer de semences de qualité», a indiqué le directeur du centre, Mohamed Kheddam.La production nationale de semences de pomme de terre à partir de la semence importée est estimée à 300.000 tonnes/an, soit 65% des besoins du marché national. En outre, l'Algérie dipose de 131 espèces de semences homologuées, dont une trentaine sont adaptées au climat algérien. La superficie consacrée à la production de semences a atteint 14.000 hectares dont 10.000 ha en culture de saison et 4.000 ha en arrière-saison. Le ministre a appelé les techniciens à travailler davantage pour clôturer la pyramide de production de semences, soulignant la nécessité d'encourager le contrôle «si l'on veut être des professionnels», a-t-il dit. M. Benaïssa a souhaité que les relations entre les scientifiques et les producteurs soient «transparentes et claires», insistant sur l'accompagnement des agriculteurs. Le ministre s'est félicité par ailleurs des progrès enregistrés par la filière pomme de terre, qui connaît, selon lui une «dynamique réelle». «La preuve, a-t-il dit, la production est en constante augmentation ces deux dernières années, puisqu'elle est passée de 2,67 millions de tonnes en 2009 à 3,2 millions de tonnes en 2010, alors qu'elle devrait atteindre 3,4 millions de tonnes cette années».