A l'instar d'autres régions du pays, la wilaya de Tizi Ouzou connait une progression inquiétante de la consommation des stupéfiants. Il s'agit sans doute de l'un des fléaux les plus néfastes qu'enregistre la région. Il ne se passe pas une journée sans que les services de sécurité, tous corps confondus interpellent des individus en possession de quantités de kif traité ou autres psychotropes. A l'instar d'autres régions du pays, la wilaya de Tizi Ouzou connait une progression inquiétante de la consommation des stupéfiants. Il s'agit sans doute de l'un des fléaux les plus néfastes qu'enregistre la région. Il ne se passe pas une journée sans que les services de sécurité, tous corps confondus interpellent des individus en possession de quantités de kif traité ou autres psychotropes. Qu'il s'agisse des services de la police ou de ceux de la gendarmerie, la préoccupation est la même. Il s'agit de veiller à combattre un phénomène qui met sérieusement en péril la santé de n'importe quel citoyen. Cela sans oublier bien sûr celle du toxicomane qui est à la fois auteur d'un délit mais également une victime puisqu'il est destiné à subir des cures de désintoxication. Dans le chef lieu de wilaya ou dans les villages reculés, la situation est presque similaire. Consommer de la drogue est devenue chose banale, ne cesse-t-on de constater. Des citoyens soucieux de leur santé et de celle de leurs familles nous ont confié que dans bon nombre de villages de la wilaya de Tizi Ouzou, la consommation de kif se fait pratiquement au vu et au su de tout le monde. « On ne se cache plus pour fumer un joint. Dans mon village, il y a même des cafés maures connus pour être un refuge pour les toxicomanes », nous dit un père de famille quinquagénaire, habitant un village de la Kabylie maritime. Ce dernier, à l'instar de tant d'autres, tire la sonnette d'alarme. Une telle situation risque sans doute d'avoir un effet d'entraînement car quand un adolescent grandit dans un tel environnement, le risque de céder à cette tentation dévastatrice est grand. Il faut dire que les événements qu'a connus la région en 2001 ont favorisé ce fléau. Car plusieurs communes se sont retrouvées du jour au lendemain sans aucune couverture sécuritaire. L'absence de tout corps de sécurité dans plusieurs communes, voire dans des daïras entières comme celles de Makouda ou Ouaguenoun, entre autres, a fait que la toxicomanie a connu de grandes facilités pour se propager et faire tache d'huile. Le fléau de la toxicomanie est souvent à l'origine du banditisme, voire du grand banditisme. L'ex-chef de sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, lors de la cérémonie de passation de consigne ayant eu lieu lundi dernier a insisté sur ce point. Il a déclaré que la majorité des actes de criminalité ont pour point de départ des lieux où sont consommés les stupéfiants. Il ne faut pas omettre, dans ce sens, de rappeler que par toxicomanie, on ne veut pas seulement parler de drogues ou de psychotropes mais il est aussi question de boissons alcoolisées et même de tabac. Dès lors qu'il y a addiction à un produit toxique, le terme de toxicomanie est employé systématiquement. Dans plusieurs communes de la wilaya de Tizi-Ouzou, la criminalité n'a connu une hausse que suite à la prolifération de lieux de débauche et de débits de vente de boissons alcoolisés illicites. Ces derniers, compte tenu de l'argent facile qu'ils génèrent, poussent comme des champignons. La police et la gendarmerie ont mis le paquet pour combattre ces phénomènes qui portent atteinte à la vie sociale et la sécurité. « Mais les services de sécurité à eux seuls ne peuvent pas régler le problème de la toxicomanie. Il s'agit de l'affaire de tous, de la famille, de la société, des psychologues ainsi que de l'école », nous dit un sociologue exerçant à l'université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, présent à une journée d'étude organisée samedi dernier au CHU de Tizi-Ouzou au sujet de la toxicomanie. Qu'il s'agisse des services de la police ou de ceux de la gendarmerie, la préoccupation est la même. Il s'agit de veiller à combattre un phénomène qui met sérieusement en péril la santé de n'importe quel citoyen. Cela sans oublier bien sûr celle du toxicomane qui est à la fois auteur d'un délit mais également une victime puisqu'il est destiné à subir des cures de désintoxication. Dans le chef lieu de wilaya ou dans les villages reculés, la situation est presque similaire. Consommer de la drogue est devenue chose banale, ne cesse-t-on de constater. Des citoyens soucieux de leur santé et de celle de leurs familles nous ont confié que dans bon nombre de villages de la wilaya de Tizi Ouzou, la consommation de kif se fait pratiquement au vu et au su de tout le monde. « On ne se cache plus pour fumer un joint. Dans mon village, il y a même des cafés maures connus pour être un refuge pour les toxicomanes », nous dit un père de famille quinquagénaire, habitant un village de la Kabylie maritime. Ce dernier, à l'instar de tant d'autres, tire la sonnette d'alarme. Une telle situation risque sans doute d'avoir un effet d'entraînement car quand un adolescent grandit dans un tel environnement, le risque de céder à cette tentation dévastatrice est grand. Il faut dire que les événements qu'a connus la région en 2001 ont favorisé ce fléau. Car plusieurs communes se sont retrouvées du jour au lendemain sans aucune couverture sécuritaire. L'absence de tout corps de sécurité dans plusieurs communes, voire dans des daïras entières comme celles de Makouda ou Ouaguenoun, entre autres, a fait que la toxicomanie a connu de grandes facilités pour se propager et faire tache d'huile. Le fléau de la toxicomanie est souvent à l'origine du banditisme, voire du grand banditisme. L'ex-chef de sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, lors de la cérémonie de passation de consigne ayant eu lieu lundi dernier a insisté sur ce point. Il a déclaré que la majorité des actes de criminalité ont pour point de départ des lieux où sont consommés les stupéfiants. Il ne faut pas omettre, dans ce sens, de rappeler que par toxicomanie, on ne veut pas seulement parler de drogues ou de psychotropes mais il est aussi question de boissons alcoolisées et même de tabac. Dès lors qu'il y a addiction à un produit toxique, le terme de toxicomanie est employé systématiquement. Dans plusieurs communes de la wilaya de Tizi-Ouzou, la criminalité n'a connu une hausse que suite à la prolifération de lieux de débauche et de débits de vente de boissons alcoolisés illicites. Ces derniers, compte tenu de l'argent facile qu'ils génèrent, poussent comme des champignons. La police et la gendarmerie ont mis le paquet pour combattre ces phénomènes qui portent atteinte à la vie sociale et la sécurité. « Mais les services de sécurité à eux seuls ne peuvent pas régler le problème de la toxicomanie. Il s'agit de l'affaire de tous, de la famille, de la société, des psychologues ainsi que de l'école », nous dit un sociologue exerçant à l'université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, présent à une journée d'étude organisée samedi dernier au CHU de Tizi-Ouzou au sujet de la toxicomanie.