Les étudiants de l'université M'Hamed-Bouguerra de Boumerdès (UMBB) ont marché hier. C'est la deuxième action engagée par les étudiants en l'espace d'une semaine. La première tentative au cours de la semaine écoulée a failli avorter en raison de l'empêchement des forces de sécurité dépêchés sur les lieux d'où devait s'ébranler la marche. Avant le départ de la marche, plusieurs dizaines d'étudiants ont procédé à la fermeture du portail principal de la faculté des sciences ex-Inim pour dénoncer l'attitude des services de sécurité qui ont malmené des étudiants lors de la marche de mardi à Alger. Pour la plupart d'entre eux, cette marche était une réussite en dépit du forcing des policiers qui tentaient de les empêcher de marcher. Près d'une heure plus tard, plusieurs centaines d'étudiants ont improvisé une marche depuis la fac des sciences vers la fac des hydrocarbures ex-INH. Ils ont emprunté le boulevard principal. Au cours de leur marche les étudiants ont scandé des slogans hostiles au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique tout en appelant à son départ ainsi que celui de son staff. Les protestataires réclament que « leurs revendications socio-pédagogiques soient satisfaites en engageant un dialogue serein avec les représentants légitimes des étudiants et non avec ceux qui ne représentent qu'eux-mêmes ». Ils dénoncent le retard pris par la tutelle qui, selon eux, cherche à gagner du temps au moment où plusieurs universités du pays sont paralysées par des mouvements de protestations cycliques. Les protestataires s'opposent également aux décisions de leur tutelle, notamment celle liée à la suppression du diplôme d'ingénieur d'Etat pour être remplacé par le Bac+4. Ils ont même appelé les autorités à choisir entre le système classique et le LMD comme modèle d'études et d'enseignement à appliquer. La marche s'est déroulée dans le calme sous l'œil vigilant des services de sécurité qui ont reculé devant la marée humaine pour éviter tout débordement. Par ailleurs, les étudiants continuent de bouder les bancs de l'université et il est utile de rappeler que les forces antiémeutes avaient tenté d'empêcher la marche organisée la semaine écoulée par les étudiants Les étudiants de l'université M'Hamed-Bouguerra de Boumerdès (UMBB) ont marché hier. C'est la deuxième action engagée par les étudiants en l'espace d'une semaine. La première tentative au cours de la semaine écoulée a failli avorter en raison de l'empêchement des forces de sécurité dépêchés sur les lieux d'où devait s'ébranler la marche. Avant le départ de la marche, plusieurs dizaines d'étudiants ont procédé à la fermeture du portail principal de la faculté des sciences ex-Inim pour dénoncer l'attitude des services de sécurité qui ont malmené des étudiants lors de la marche de mardi à Alger. Pour la plupart d'entre eux, cette marche était une réussite en dépit du forcing des policiers qui tentaient de les empêcher de marcher. Près d'une heure plus tard, plusieurs centaines d'étudiants ont improvisé une marche depuis la fac des sciences vers la fac des hydrocarbures ex-INH. Ils ont emprunté le boulevard principal. Au cours de leur marche les étudiants ont scandé des slogans hostiles au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique tout en appelant à son départ ainsi que celui de son staff. Les protestataires réclament que « leurs revendications socio-pédagogiques soient satisfaites en engageant un dialogue serein avec les représentants légitimes des étudiants et non avec ceux qui ne représentent qu'eux-mêmes ». Ils dénoncent le retard pris par la tutelle qui, selon eux, cherche à gagner du temps au moment où plusieurs universités du pays sont paralysées par des mouvements de protestations cycliques. Les protestataires s'opposent également aux décisions de leur tutelle, notamment celle liée à la suppression du diplôme d'ingénieur d'Etat pour être remplacé par le Bac+4. Ils ont même appelé les autorités à choisir entre le système classique et le LMD comme modèle d'études et d'enseignement à appliquer. La marche s'est déroulée dans le calme sous l'œil vigilant des services de sécurité qui ont reculé devant la marée humaine pour éviter tout débordement. Par ailleurs, les étudiants continuent de bouder les bancs de l'université et il est utile de rappeler que les forces antiémeutes avaient tenté d'empêcher la marche organisée la semaine écoulée par les étudiants