Les forces de sécurité syriennes ont empêché le personnel médical d'accéder aux blessés dans au moins deux villes où ont éclaté des affrontements avec des manifestants, a affirmé mardi l'organisation Human Rights Watch. Par ailleurs, deux villages ont été attaqués par des miliciens pro-gouvernementaux, selon l'opposition rapporte l'agence AP. La Syrie connaît une vague de manifestations contre le régime du président Bachar el-Assad depuis trois semaines et la contestation ne semble pas faiblir, malgré la répression. Le plus important mouvement pro-démocratie de Syrie, la "Déclaration de Damas", a exhorté la Ligue arabe à imposer des sanctions contre le régime et a affirmé que depuis le début du mouvement, au moins 200 personnes avaient été tuées. La Maison Blanche s'est joint au mouvement de protestation croissant de la communauté internationale à l'encontre du régime de Bachar el-Assad, affirmant que "l'intensification de la répression par le gouvernement syrien est scandaleux". Washington a appelé Damas a respecter "les droits universels du peuple syrien, qui demande à juste titre les libertés élémentaires qu'on lui a refusées". De son côté, le gouvernement britannique a conseillé mardi à ses ressortissants de ne pas se rendre en Syrie, sauf si c'est absolument nécessaire. A Damas, un responsable de l'opposition, Haitham al-Maleh, a affirmé que des hommes armés pro-gouvernementaux avaient lancé une attaque contre deux villages, situés près de Banias, dans le nord-est du pays. Dans un communiqué diffusé mardi, Human Rights Watch exhorte les autorités syriennes à garantir aux blessés un "accès libre" à un traitement médical. L'organisation, basée à New York, affirme que les forces de l'ordre ont interdit à des ambulances de prendre en charge des blessés vendredi à Deraa (sud), d'où est partie la contestation, et à Harasta, près de Damas. Une trentaine de personnes ont été tuées ce jour-là dans les violences. "Priver des personnes blessées d'un traitement qui peut dans certains cas leur sauver la vie est à la fois inhumain est illégal", a souligné dans un communiqué diffusé lundi soir Sarah Leah Whitson, directrice pour le Moyen-Orient de l'organisation. Human Rights Watch souligne que la population manifeste pacifiquement, mais que "les forces de sécurité répondent par les balles". Elle accuse le régime syrien d'avoir ordonné le départ des médias internationaux afin d'empêcher que ne soient "révélées les atrocités commises par le régime contre la population". Et d'appeler la Ligue arabe à imposer des sanctions politiques, diplomatiques et économiques contre le pouvoir syrien. Lundi, les forces de l'ordre ont ouvert le feu sur des étudiants qui manifestaient à l'université de Damas pour les disperser, faisant un mort, selon Ammar Qurabi, qui dirige l'Organisation syrienne des droits de l'Homme. Les forces de sécurité syriennes ont empêché le personnel médical d'accéder aux blessés dans au moins deux villes où ont éclaté des affrontements avec des manifestants, a affirmé mardi l'organisation Human Rights Watch. Par ailleurs, deux villages ont été attaqués par des miliciens pro-gouvernementaux, selon l'opposition rapporte l'agence AP. La Syrie connaît une vague de manifestations contre le régime du président Bachar el-Assad depuis trois semaines et la contestation ne semble pas faiblir, malgré la répression. Le plus important mouvement pro-démocratie de Syrie, la "Déclaration de Damas", a exhorté la Ligue arabe à imposer des sanctions contre le régime et a affirmé que depuis le début du mouvement, au moins 200 personnes avaient été tuées. La Maison Blanche s'est joint au mouvement de protestation croissant de la communauté internationale à l'encontre du régime de Bachar el-Assad, affirmant que "l'intensification de la répression par le gouvernement syrien est scandaleux". Washington a appelé Damas a respecter "les droits universels du peuple syrien, qui demande à juste titre les libertés élémentaires qu'on lui a refusées". De son côté, le gouvernement britannique a conseillé mardi à ses ressortissants de ne pas se rendre en Syrie, sauf si c'est absolument nécessaire. A Damas, un responsable de l'opposition, Haitham al-Maleh, a affirmé que des hommes armés pro-gouvernementaux avaient lancé une attaque contre deux villages, situés près de Banias, dans le nord-est du pays. Dans un communiqué diffusé mardi, Human Rights Watch exhorte les autorités syriennes à garantir aux blessés un "accès libre" à un traitement médical. L'organisation, basée à New York, affirme que les forces de l'ordre ont interdit à des ambulances de prendre en charge des blessés vendredi à Deraa (sud), d'où est partie la contestation, et à Harasta, près de Damas. Une trentaine de personnes ont été tuées ce jour-là dans les violences. "Priver des personnes blessées d'un traitement qui peut dans certains cas leur sauver la vie est à la fois inhumain est illégal", a souligné dans un communiqué diffusé lundi soir Sarah Leah Whitson, directrice pour le Moyen-Orient de l'organisation. Human Rights Watch souligne que la population manifeste pacifiquement, mais que "les forces de sécurité répondent par les balles". Elle accuse le régime syrien d'avoir ordonné le départ des médias internationaux afin d'empêcher que ne soient "révélées les atrocités commises par le régime contre la population". Et d'appeler la Ligue arabe à imposer des sanctions politiques, diplomatiques et économiques contre le pouvoir syrien. Lundi, les forces de l'ordre ont ouvert le feu sur des étudiants qui manifestaient à l'université de Damas pour les disperser, faisant un mort, selon Ammar Qurabi, qui dirige l'Organisation syrienne des droits de l'Homme.