Le président de la République a annoncé, vendredi soir, dans son discours à la nation, que la nouvelle loi sur l'information « introduira les repères d'une charte déontologique et complètera la législation actuelle, notamment à travers la dépénalisation du délit de presse ». Les réactions des professionnels du secteur, au lendemain, notamment pour la question relative à la suppression du délit de presse, ne se sont pas fait attendre. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a qualifié cette annonce « d'ambiguë ». « Pour nous, c'est une annonce ambiguë à partir du moment où elle vise le code sur l'information passant sous silence le code de procédure pénale », a déclaré Kamel Amarni, secrétaire général du SNJ. A savoir que le code pénal prévoit des peines d'emprisonnement et des sanctions pour le journaliste. D'autant plus, a-t-il ajouté, que le président de la République n'a parlé que de la loi sur l'information, passant outre le code pénal. Le SNJ se dit être contre la révision du code sur l'information. « L'actuel code est suffisamment bon pour les journalistes et la presse nationale. Il suffit de l'appliquer de manière stricte », a affirmé M. Amarni. S'agissant de la « charte d'éthique », notre interlocuteur a tenu à rappeler que « cette dernière existe déjà depuis juin 2000 et ce n'est pas au pouvoir politique de décréter cette charte, mais à la corporation de l'élaborer et elle ne doit pas être codifiée et intégrée dans le code de l'information ». Le SG du SNJ se dit inquiet de voir que le pouvoir politique veuille amender une bonne loi. Pour sa part, le journaliste Karim Kebir, du quotidien Liberté, estime que l'annonce faite par le premier magistrat du pays, en soi, est une bonne chose, vu que longtemps réclamée par les professionnels du secteur. Néanmoins, a-t-il souligné, « il s'agit beaucoup plus d'une annonce à consommation extérieur ». Selon lui, il est question de répondre à une pression occidental, à l'image des grandes puissances qui insistent sur la nécessité de garantir une liberté de la presse. De plus, a-t-il ajouté, « au-delà de toute considération, le problème ne réside pas dans le texte en lui-même mais plutôt dans la pratique, sur le terrain principalement ». « Il faut relever que c'est sous son règne qu'a été institué ce délit de presse, alors qu'il n'en était nullement question dans la loi de 1990 », a-t-il expliqué. Ce n'est pas la première fois, a-t-il rappelé, que le pouvoir politique annonce la révision de la loi sur l'information. L'article 144 bis de la loi sur l'information actuellement en vigueur prévoit des peines allant de deux à douze mois de prison et des amendes de 50.000 à 250.000 dinars. Une loi introduite, rappelons-le, par l'actuel Premier ministre Ahmed Ouyahia, alors ministre de la Justice. Le président de la République a annoncé, vendredi soir, dans son discours à la nation, que la nouvelle loi sur l'information « introduira les repères d'une charte déontologique et complètera la législation actuelle, notamment à travers la dépénalisation du délit de presse ». Les réactions des professionnels du secteur, au lendemain, notamment pour la question relative à la suppression du délit de presse, ne se sont pas fait attendre. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a qualifié cette annonce « d'ambiguë ». « Pour nous, c'est une annonce ambiguë à partir du moment où elle vise le code sur l'information passant sous silence le code de procédure pénale », a déclaré Kamel Amarni, secrétaire général du SNJ. A savoir que le code pénal prévoit des peines d'emprisonnement et des sanctions pour le journaliste. D'autant plus, a-t-il ajouté, que le président de la République n'a parlé que de la loi sur l'information, passant outre le code pénal. Le SNJ se dit être contre la révision du code sur l'information. « L'actuel code est suffisamment bon pour les journalistes et la presse nationale. Il suffit de l'appliquer de manière stricte », a affirmé M. Amarni. S'agissant de la « charte d'éthique », notre interlocuteur a tenu à rappeler que « cette dernière existe déjà depuis juin 2000 et ce n'est pas au pouvoir politique de décréter cette charte, mais à la corporation de l'élaborer et elle ne doit pas être codifiée et intégrée dans le code de l'information ». Le SG du SNJ se dit inquiet de voir que le pouvoir politique veuille amender une bonne loi. Pour sa part, le journaliste Karim Kebir, du quotidien Liberté, estime que l'annonce faite par le premier magistrat du pays, en soi, est une bonne chose, vu que longtemps réclamée par les professionnels du secteur. Néanmoins, a-t-il souligné, « il s'agit beaucoup plus d'une annonce à consommation extérieur ». Selon lui, il est question de répondre à une pression occidental, à l'image des grandes puissances qui insistent sur la nécessité de garantir une liberté de la presse. De plus, a-t-il ajouté, « au-delà de toute considération, le problème ne réside pas dans le texte en lui-même mais plutôt dans la pratique, sur le terrain principalement ». « Il faut relever que c'est sous son règne qu'a été institué ce délit de presse, alors qu'il n'en était nullement question dans la loi de 1990 », a-t-il expliqué. Ce n'est pas la première fois, a-t-il rappelé, que le pouvoir politique annonce la révision de la loi sur l'information. L'article 144 bis de la loi sur l'information actuellement en vigueur prévoit des peines allant de deux à douze mois de prison et des amendes de 50.000 à 250.000 dinars. Une loi introduite, rappelons-le, par l'actuel Premier ministre Ahmed Ouyahia, alors ministre de la Justice.