Le G24 a exprimé, jeudi passé, ses préoccupations quant aux effets des incertitudes de l'économie mondiale sur les économies des pays en développement. Le G24 a exprimé, jeudi passé, ses préoccupations quant aux effets des incertitudes de l'économie mondiale sur les économies des pays en développement. Dans sa réunion tenue à Washington, à laquelle a également pris part le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, ce groupe, chargé de coordonner la position des pays en développement sur les questions monétaires et financières, a observé que les perspectives d'une reprise mondiale soutenue demeuraient incertaines vu les fragilités que continuent d'accuser la plupart des économies avancées. En outre, l'envolée des cours des matières premières et l'impact que pourraient avoir sur la croissance les perturbations dans l'offre de pétrole et les menaces pour la sécurité alimentaire constituaient de nouvelles sources de risques baissiers, ont souligné les ministres des pays membres de ce groupe à la veille de la tenue des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Selon eux, des facteurs structurels, conjoncturels et financiers, ainsi que des perturbations de l'offre, semblent avoir contribué aux récentes tendances et au regain de volatilité. Ils ont aussi noté que pour beaucoup d'économies avancées, il est impératif de rééquilibrer les finances publiques à moyen terme, tout en insistant sur le rôle que jouent les pays en développement dans le soutien de la demande mondiale. Ils ont appelé le FMI à continuer d'explorer les moyens d'améliorer le système monétaire international et d'inclure des monnaies de pays émergents dans le panier des Droits de tirage spéciaux (DTS). Tout en admettant que les réserves du FMI ont été importantes pour amortir l'impact de la crise, le G24 a indiqué qu'il ne souscrivait pas à l'adoption de la méthode proposée pour le calcul du niveau de réserves, ni à son inclusion dans la surveillance exercée par le FMI. Sur les matières premières, le G24 a noté que si le redressement des termes de l'échange de ces dernières constituait de manière générale un phénomène positif, notamment pour les pays en développement qui en sont exportateurs, l'envolée des prix, notamment dans le cas des produits alimentaires énergétiques, constitue une source de préoccupation pour de nombreux pays en développement, affirme-t-il. En effet, explique-t-il, la forte poussée des prix a eu pour effet d'accentuer les tensions inflationnistes, de créer une menace supplémentaire pour les populations pauvres et vulnérables, d'aggraver les tensions sociales et de peser lourdement sur les budgets et les factures d'importation, menaçant ainsi les perspectives de croissance, notamment dans les pays à faible revenu. En conséquence, les ministres ont appelé à agir d'urgence et de manière concertée pour parer aux conséquences immédiates du renchérissement des denrées alimentaires et de l'énergie et pour corriger les contraintes qui pèsent de longue date sur la sécurité alimentaire et énergétique. Ils ont également exprimé leur inquiétude face au niveau de ressources dont disposent les institutions financières internationales, y compris la Banque mondiale et son ''Programme de riposte à la crise alimentaire mondiale'', pour faciliter l'accès à l'alimentation et à l'énergie. Sur ce point, ils ont exhorté le FMI à adapter son dispositif de prêts, notamment pour ce qui concerne la conditionnalité et les taux d'intérêt, pour mieux aider les pays à gérer les retombées négatives de la crise alimentaire et énergétique. Abordant les soulèvements populaires dans la région MENA, les ministres du G24 ont jugé que ces événements auraient des répercussions économiques et sociales durables qui peuvent s'étendre à d'autres régions. Pour eux, il est important que le FMI et la Banque mondiale répondent aux besoins des pays de cette région en matière de développement, en mobilisant un soutien rapide et adéquat en faveur de leurs programmes et en leur fournissant des conseils en matière de création d'emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes, et de protection sociale. Dans sa réunion tenue à Washington, à laquelle a également pris part le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, ce groupe, chargé de coordonner la position des pays en développement sur les questions monétaires et financières, a observé que les perspectives d'une reprise mondiale soutenue demeuraient incertaines vu les fragilités que continuent d'accuser la plupart des économies avancées. En outre, l'envolée des cours des matières premières et l'impact que pourraient avoir sur la croissance les perturbations dans l'offre de pétrole et les menaces pour la sécurité alimentaire constituaient de nouvelles sources de risques baissiers, ont souligné les ministres des pays membres de ce groupe à la veille de la tenue des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Selon eux, des facteurs structurels, conjoncturels et financiers, ainsi que des perturbations de l'offre, semblent avoir contribué aux récentes tendances et au regain de volatilité. Ils ont aussi noté que pour beaucoup d'économies avancées, il est impératif de rééquilibrer les finances publiques à moyen terme, tout en insistant sur le rôle que jouent les pays en développement dans le soutien de la demande mondiale. Ils ont appelé le FMI à continuer d'explorer les moyens d'améliorer le système monétaire international et d'inclure des monnaies de pays émergents dans le panier des Droits de tirage spéciaux (DTS). Tout en admettant que les réserves du FMI ont été importantes pour amortir l'impact de la crise, le G24 a indiqué qu'il ne souscrivait pas à l'adoption de la méthode proposée pour le calcul du niveau de réserves, ni à son inclusion dans la surveillance exercée par le FMI. Sur les matières premières, le G24 a noté que si le redressement des termes de l'échange de ces dernières constituait de manière générale un phénomène positif, notamment pour les pays en développement qui en sont exportateurs, l'envolée des prix, notamment dans le cas des produits alimentaires énergétiques, constitue une source de préoccupation pour de nombreux pays en développement, affirme-t-il. En effet, explique-t-il, la forte poussée des prix a eu pour effet d'accentuer les tensions inflationnistes, de créer une menace supplémentaire pour les populations pauvres et vulnérables, d'aggraver les tensions sociales et de peser lourdement sur les budgets et les factures d'importation, menaçant ainsi les perspectives de croissance, notamment dans les pays à faible revenu. En conséquence, les ministres ont appelé à agir d'urgence et de manière concertée pour parer aux conséquences immédiates du renchérissement des denrées alimentaires et de l'énergie et pour corriger les contraintes qui pèsent de longue date sur la sécurité alimentaire et énergétique. Ils ont également exprimé leur inquiétude face au niveau de ressources dont disposent les institutions financières internationales, y compris la Banque mondiale et son ''Programme de riposte à la crise alimentaire mondiale'', pour faciliter l'accès à l'alimentation et à l'énergie. Sur ce point, ils ont exhorté le FMI à adapter son dispositif de prêts, notamment pour ce qui concerne la conditionnalité et les taux d'intérêt, pour mieux aider les pays à gérer les retombées négatives de la crise alimentaire et énergétique. Abordant les soulèvements populaires dans la région MENA, les ministres du G24 ont jugé que ces événements auraient des répercussions économiques et sociales durables qui peuvent s'étendre à d'autres régions. Pour eux, il est important que le FMI et la Banque mondiale répondent aux besoins des pays de cette région en matière de développement, en mobilisant un soutien rapide et adéquat en faveur de leurs programmes et en leur fournissant des conseils en matière de création d'emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes, et de protection sociale.