Mohamed Laksaci met en garde, à Washington, contre les incertitudes qui menacent la la Banque d'Algérie. Mohamed Laksaci a prévenu, samedi à Washington sur les incertitudes susceptibles de compromettre une reprise économique mondiale, encore fragile, rapporte l'APS. Mohamed Laksaci met en garde, à Washington, contre les incertitudes qui menacent la la Banque d'Algérie. Mohamed Laksaci a prévenu, samedi à Washington sur les incertitudes susceptibles de compromettre une reprise économique mondiale, encore fragile, rapporte l'APS. Si la croissance de l'économie mondiale s'est poursuivie et la stabilité financière s'est améliorée, cette reprise demeure toutefois ''fragile et inégale'' et se caractérise par ''une forte croissance au niveau de beaucoup d'économies émergentes et en développement, et une performance en termes de croissance encore faible et des niveaux de chômage élevés dans les économies avancées'', a-t-il observé. De plus, les perspectives globales continuent à être menacées par ''des vulnérabilités sérieuses au niveau de beaucoup de pays avancés, à travers la faiblesse des situations financières des Etats, des ménages et du secteur financier'', a ajouté M. Laksaci, qui intervenait lors de la réunion du Comité international monétaire et financier, en tant que représentant du groupe formé de l'Algérie, Afghanistan, Ghana, Iran, Maroc, Pakistan et Tunisie, à l'occasion de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Pour M. Laksaci, précise encore l'agence, la crise de la dette souveraine dans certains pays de la zone euro, la hausse des prix des produits énergétiques et des produits de base, le récent séisme au Japon et les troubles politiques dans certains pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ''ont accentué les incertitudes''. L'autre facteur relevé par le gouverneur de la banque d'Algérie est que dans certains pays émergents et en développement, des signes de surchauffe, en raison notamment des importants flux de capitaux, sont aussi ''une source de risques potentiels''. Dans ce contexte, il a considéré que la poursuite de la coopération et la coordination des politiques au plan international demeurait essentielle. Il a ainsi préconisé que la consolidation budgétaire dans beaucoup d'économies avancées était cruciale ''afin d'assainir les finances publiques et réduire la dette publique élevée''. M. Laksaci a indiqué, concernant la situation actuelle dans la région Mena, que bien que ces événements devraient avoir un impact négatif sur les perspectives à court-terme de croissance dans cette région, ''des fondamentaux solides dans beaucoup de pays devraient permettre une rapide reprise de la croissance à mesure que les conditions se normalisent, avec un défi essentiel consistant à assurer une création d'emplois soutenue pour absorber le chômage élevé, particulièrement parmi les jeunes''. Dans ce sens, il a appelé à un soutien adéquat de la part de la communauté internationale aux pays affectés, ''qui aiderait à accélérer le rétablissement de conditions économiques et sociales et alléger le poids financier des programmes d'accélération de la croissance et de l'emploi.'' M. Laksaci a par ailleurs salué la croissance robuste de l'Afrique subsajarienne, soutenue par une forte demande intérieure, des gains soutenus de termes de l'échange et des politiques macroéconomiques saines. Aussi, a-t-il préconisé une assistance renforcée de la part la communauté internationale pour soutenir les pays à faibles revenus à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). A cet égard, a-t-il insisté, ''nous soutenons l'utilisation d'une part importante des profits réalisés sur la vente d'or pour renforcer les ressources de financement concessionnel du FMI.'' Pour M. Laksaci, ''si le rôle du FMI en matière de promotion de la coopération internationale et de coordination des politiques est central, une surveillance plus efficace et plus franche des économies avancées et une plus grande attention aux impacts régionaux et globaux des économies systémiques serviraient bien cet objectif''. Sur un autre plan, il a exprimé l'intérêt à explorer des options pour renforcer le rôle des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) dans le système monétaire international, et à élargir la gamme de monnaies de réserve internationales. De même, il a souhaité des progrès dans l'avancement du programme de réformes de la gouvernance, y compris en matière d'accord sur une formule révisée des quotas qui reflète mieux les vulnérabilités et les besoins des pays en développement, de mise en place d'un processus ouvert et transparent de sélection du directeur général du FMI, et d'efforts plus décisifs pour prendre en charge les questions de diversité dont la forte sous-représentation de la région Mena au sein des services du FMI. Si la croissance de l'économie mondiale s'est poursuivie et la stabilité financière s'est améliorée, cette reprise demeure toutefois ''fragile et inégale'' et se caractérise par ''une forte croissance au niveau de beaucoup d'économies émergentes et en développement, et une performance en termes de croissance encore faible et des niveaux de chômage élevés dans les économies avancées'', a-t-il observé. De plus, les perspectives globales continuent à être menacées par ''des vulnérabilités sérieuses au niveau de beaucoup de pays avancés, à travers la faiblesse des situations financières des Etats, des ménages et du secteur financier'', a ajouté M. Laksaci, qui intervenait lors de la réunion du Comité international monétaire et financier, en tant que représentant du groupe formé de l'Algérie, Afghanistan, Ghana, Iran, Maroc, Pakistan et Tunisie, à l'occasion de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Pour M. Laksaci, précise encore l'agence, la crise de la dette souveraine dans certains pays de la zone euro, la hausse des prix des produits énergétiques et des produits de base, le récent séisme au Japon et les troubles politiques dans certains pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ''ont accentué les incertitudes''. L'autre facteur relevé par le gouverneur de la banque d'Algérie est que dans certains pays émergents et en développement, des signes de surchauffe, en raison notamment des importants flux de capitaux, sont aussi ''une source de risques potentiels''. Dans ce contexte, il a considéré que la poursuite de la coopération et la coordination des politiques au plan international demeurait essentielle. Il a ainsi préconisé que la consolidation budgétaire dans beaucoup d'économies avancées était cruciale ''afin d'assainir les finances publiques et réduire la dette publique élevée''. M. Laksaci a indiqué, concernant la situation actuelle dans la région Mena, que bien que ces événements devraient avoir un impact négatif sur les perspectives à court-terme de croissance dans cette région, ''des fondamentaux solides dans beaucoup de pays devraient permettre une rapide reprise de la croissance à mesure que les conditions se normalisent, avec un défi essentiel consistant à assurer une création d'emplois soutenue pour absorber le chômage élevé, particulièrement parmi les jeunes''. Dans ce sens, il a appelé à un soutien adéquat de la part de la communauté internationale aux pays affectés, ''qui aiderait à accélérer le rétablissement de conditions économiques et sociales et alléger le poids financier des programmes d'accélération de la croissance et de l'emploi.'' M. Laksaci a par ailleurs salué la croissance robuste de l'Afrique subsajarienne, soutenue par une forte demande intérieure, des gains soutenus de termes de l'échange et des politiques macroéconomiques saines. Aussi, a-t-il préconisé une assistance renforcée de la part la communauté internationale pour soutenir les pays à faibles revenus à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). A cet égard, a-t-il insisté, ''nous soutenons l'utilisation d'une part importante des profits réalisés sur la vente d'or pour renforcer les ressources de financement concessionnel du FMI.'' Pour M. Laksaci, ''si le rôle du FMI en matière de promotion de la coopération internationale et de coordination des politiques est central, une surveillance plus efficace et plus franche des économies avancées et une plus grande attention aux impacts régionaux et globaux des économies systémiques serviraient bien cet objectif''. Sur un autre plan, il a exprimé l'intérêt à explorer des options pour renforcer le rôle des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) dans le système monétaire international, et à élargir la gamme de monnaies de réserve internationales. De même, il a souhaité des progrès dans l'avancement du programme de réformes de la gouvernance, y compris en matière d'accord sur une formule révisée des quotas qui reflète mieux les vulnérabilités et les besoins des pays en développement, de mise en place d'un processus ouvert et transparent de sélection du directeur général du FMI, et d'efforts plus décisifs pour prendre en charge les questions de diversité dont la forte sous-représentation de la région Mena au sein des services du FMI.