«Le printemps du combat pour les libertés, l'identité et l'Etat de droit se confirme chaque jour davantage, comme un repère incontournable dans la lutte des Algériens pour le recouvrement de leur histoire», a souligné El Hadi Ould Ali, directeur de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou et président du Mouvement culturel berbère depuis 1994. Ce dernier a précisé qu'il n'y a absolument aucune contradiction d'être militant de la cause berbère et commis de l'Etat. Il a à cet effet rappelé que l'Etat et, notamment le ministère de la Culture, ne ménage aucun effort pour accompagner les associations qui œuvrent à la promotion de la culture amazighe. Rebondissant sur le 20 avril, El Hadi Ould Ali, qui a animé une conférence de presse à l'hôtel Lala Khedidja de Tizi-Ouzou, a souligné que cette date charnière rappelle, à chaque instant, les sacrifices de plusieurs générations dans leur lutte pour une Algérie moderne et démocratique et indique pour l'avenir les voies à suivre pour capitaliser les acquis, les renforcer pour les pérenniser : «N'est-ce pas là la leçon d'avril qui a inspiré d'autres combats d'avant-garde qui ont forgé le destin inachevé mais ô combien cher de notre pays. Ainsi, le combat a abouti à une consécration de tamazight comme langue nationale le 8 avril 2002». L'orateur a ajouté que l'Algérie, Etat et nation, se renouvelle et aspire à de nouvelles perspectives et les jeunes générations doivent trouver dans ce repère identitaire un véritable gisement qui inspirerait leurs combats et leurs luttes. «La sérénité qui a caractérisé le militantisme identitaire doit présider aux autres luttes. La langue du dialogue et de la compréhension mutuelle doivent être les vertus de notre destin commun», a expliqué Ould Ali en insistant que l'anniversaire du printemps berbère doit être un moment d'hommage, de bilan et de perspectives : d'hommage à toutes celles et ceux qui se sont sacrifiés pour l'idéal identitaire et républicain ; de bilan pour mesurer le parcours, les réalisations, les acquis mais aussi les défaillances et les responsabilités, sans haine ni complaisance ; et enfin de perspectives pour dessiner une nouvelle stratégie de lutte fondée sur une démarche fédératrice des énergies positives et constructives. Le conférencier rappelle que l'enseignement de tamazight, qui demeure un registre important sur lequel est fondée la stratégie de préservation et de vulgarisation de la langue amazighe, doit être généralisé et rendu obligatoire au niveau de tout le territoire national : «Nous exhortons les démembrements régionaux et locaux du ministère de l'Education à redoubler d'efforts pour rendre effective cette aspiration légitime de tout le peuple algérien.» El Hadi Ould Ali rappelle qu'aujourd'hui des réalisations palpables sont là : des manifestations culturelles amazighes dans les domaines cinématographique et artistique sont institutionnalisées, une chaîne de télévision d'expression amazighe, des radios locales et des départements universitaires vulgarisent et consolident les assises de la culture amazighe et bien d'autres acquis sont atteints et d'autres méritent que l'on s'y efforce. Enfin, l'intervenant a appelé l'ensemble des associations, des acteurs de la société civile et les militants de tout bord à faire de la célébration du Printemps berbère de cette année un moment d'union, de communion et de joie retrouvée. «Le printemps du combat pour les libertés, l'identité et l'Etat de droit se confirme chaque jour davantage, comme un repère incontournable dans la lutte des Algériens pour le recouvrement de leur histoire», a souligné El Hadi Ould Ali, directeur de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou et président du Mouvement culturel berbère depuis 1994. Ce dernier a précisé qu'il n'y a absolument aucune contradiction d'être militant de la cause berbère et commis de l'Etat. Il a à cet effet rappelé que l'Etat et, notamment le ministère de la Culture, ne ménage aucun effort pour accompagner les associations qui œuvrent à la promotion de la culture amazighe. Rebondissant sur le 20 avril, El Hadi Ould Ali, qui a animé une conférence de presse à l'hôtel Lala Khedidja de Tizi-Ouzou, a souligné que cette date charnière rappelle, à chaque instant, les sacrifices de plusieurs générations dans leur lutte pour une Algérie moderne et démocratique et indique pour l'avenir les voies à suivre pour capitaliser les acquis, les renforcer pour les pérenniser : «N'est-ce pas là la leçon d'avril qui a inspiré d'autres combats d'avant-garde qui ont forgé le destin inachevé mais ô combien cher de notre pays. Ainsi, le combat a abouti à une consécration de tamazight comme langue nationale le 8 avril 2002». L'orateur a ajouté que l'Algérie, Etat et nation, se renouvelle et aspire à de nouvelles perspectives et les jeunes générations doivent trouver dans ce repère identitaire un véritable gisement qui inspirerait leurs combats et leurs luttes. «La sérénité qui a caractérisé le militantisme identitaire doit présider aux autres luttes. La langue du dialogue et de la compréhension mutuelle doivent être les vertus de notre destin commun», a expliqué Ould Ali en insistant que l'anniversaire du printemps berbère doit être un moment d'hommage, de bilan et de perspectives : d'hommage à toutes celles et ceux qui se sont sacrifiés pour l'idéal identitaire et républicain ; de bilan pour mesurer le parcours, les réalisations, les acquis mais aussi les défaillances et les responsabilités, sans haine ni complaisance ; et enfin de perspectives pour dessiner une nouvelle stratégie de lutte fondée sur une démarche fédératrice des énergies positives et constructives. Le conférencier rappelle que l'enseignement de tamazight, qui demeure un registre important sur lequel est fondée la stratégie de préservation et de vulgarisation de la langue amazighe, doit être généralisé et rendu obligatoire au niveau de tout le territoire national : «Nous exhortons les démembrements régionaux et locaux du ministère de l'Education à redoubler d'efforts pour rendre effective cette aspiration légitime de tout le peuple algérien.» El Hadi Ould Ali rappelle qu'aujourd'hui des réalisations palpables sont là : des manifestations culturelles amazighes dans les domaines cinématographique et artistique sont institutionnalisées, une chaîne de télévision d'expression amazighe, des radios locales et des départements universitaires vulgarisent et consolident les assises de la culture amazighe et bien d'autres acquis sont atteints et d'autres méritent que l'on s'y efforce. Enfin, l'intervenant a appelé l'ensemble des associations, des acteurs de la société civile et les militants de tout bord à faire de la célébration du Printemps berbère de cette année un moment d'union, de communion et de joie retrouvée.