Le clignement de l'œil correspond à une mécanique de précision, dont le but est d'humidifier la cornée, cette membrane transparente qui enveloppe le globe oculaireVoici la face cachée de ce réflexe que nous réalisons environ 20 fois à chaque minute. « Le clignement entretient en permanence la limpidité du film lacrymal et prévient le dessèchement de la cornée », explique-t-il. Très astucieux, ce va-et-vient d'un quart de seconde agit « comme un volet qui vient en quelque sorte presser les glandes lacrymales ». Cela se fait un peu à l'image d'une pompe, qui serait réamorcée en continu. Un mouvement régulier. Le clignement est un réflexe, adopté dès la naissance. Un nouveau-né ne cligne qu'une à deux fois par minute. Le va-et-vient s'accélère progressivement au cours de la première année de vie. Plus tard, son rythme devient aussi plus important dans certaines conditions : en présence de vent et/ou de poussières par exemple. Car les larmes ont aussi un pouvoir antiseptique. En cas d'agression oculaire, le clignement doit donc s'intensifier pour assurer la limpidité du film lacrymal et protéger ainsi la cornée. Mais ce n'est pas tout. « Le stress et même le simple fait de parler accélèrent aussi ce mouvement », ajoute le Dr Seegmuller. « Comme s'il existait une stimulation commune au niveau cérébral… » Quand le clignement n'est pas possible… Certaines pathologies affectant la paupière peuvent empêcher le clignement. C'est le cas de paralysies. Mais aussi des affections comme le ptosis, caractérisé par un affaissement de la paupière supérieure et enfin le blépharospasme, qui est une crispation involontaire et importante des muscles de la paupière ». Autrement dit, celle-ci vient recouvrir l'œil dans un mouvement que le patient ne maîtrise pas. Dans ce cas, ll s'agit d'une inaptitude à la conduite et en règle générale, une intervention chirurgicale de précision est nécessaire. Le clignement de l'œil correspond à une mécanique de précision, dont le but est d'humidifier la cornée, cette membrane transparente qui enveloppe le globe oculaireVoici la face cachée de ce réflexe que nous réalisons environ 20 fois à chaque minute. « Le clignement entretient en permanence la limpidité du film lacrymal et prévient le dessèchement de la cornée », explique-t-il. Très astucieux, ce va-et-vient d'un quart de seconde agit « comme un volet qui vient en quelque sorte presser les glandes lacrymales ». Cela se fait un peu à l'image d'une pompe, qui serait réamorcée en continu. Un mouvement régulier. Le clignement est un réflexe, adopté dès la naissance. Un nouveau-né ne cligne qu'une à deux fois par minute. Le va-et-vient s'accélère progressivement au cours de la première année de vie. Plus tard, son rythme devient aussi plus important dans certaines conditions : en présence de vent et/ou de poussières par exemple. Car les larmes ont aussi un pouvoir antiseptique. En cas d'agression oculaire, le clignement doit donc s'intensifier pour assurer la limpidité du film lacrymal et protéger ainsi la cornée. Mais ce n'est pas tout. « Le stress et même le simple fait de parler accélèrent aussi ce mouvement », ajoute le Dr Seegmuller. « Comme s'il existait une stimulation commune au niveau cérébral… » Quand le clignement n'est pas possible… Certaines pathologies affectant la paupière peuvent empêcher le clignement. C'est le cas de paralysies. Mais aussi des affections comme le ptosis, caractérisé par un affaissement de la paupière supérieure et enfin le blépharospasme, qui est une crispation involontaire et importante des muscles de la paupière ». Autrement dit, celle-ci vient recouvrir l'œil dans un mouvement que le patient ne maîtrise pas. Dans ce cas, ll s'agit d'une inaptitude à la conduite et en règle générale, une intervention chirurgicale de précision est nécessaire.