Un pied magique, une tête bien faite, une parole qui vaut de l'or. Trois éléments qui ont fait de la carrière du Brésilien Juninho Pernambucano un modèle de réussite. Ses coups francs et son sens de la passe ont laissé des traces à Vasco da Gama, à qui il a offert sa seule Copa Libertadores en 1998, et à l'Olympique lyonnais, avec qui il a remporté les sept titres de champion de l'histoire du club. Son intelligence et son caractère en ont fait un leader et un capitaine partout où il est passé, de ses débuts à Sport Recife, dans son Pernambouc natal, à Al-Gharafa, son club actuel au Qatar. Enfin, sa promesse de porter à nouveau les couleurs de Vasco et son ambition de travailler un jour dans l'encadrement de l'OL laissent présager qu'à 36 ans, son parcours est loin d'être terminé. Un pied magique, une tête bien faite, une parole qui vaut de l'or. Trois éléments qui ont fait de la carrière du Brésilien Juninho Pernambucano un modèle de réussite. Ses coups francs et son sens de la passe ont laissé des traces à Vasco da Gama, à qui il a offert sa seule Copa Libertadores en 1998, et à l'Olympique lyonnais, avec qui il a remporté les sept titres de champion de l'histoire du club. Son intelligence et son caractère en ont fait un leader et un capitaine partout où il est passé, de ses débuts à Sport Recife, dans son Pernambouc natal, à Al-Gharafa, son club actuel au Qatar. Enfin, sa promesse de porter à nouveau les couleurs de Vasco et son ambition de travailler un jour dans l'encadrement de l'OL laissent présager qu'à 36 ans, son parcours est loin d'être terminé. A quelques jours de la fin du championnat du Qatar, - conclu ce week-end avec le sacre de Lekhwiya -, l'ancien milieu de terrain de la Seleçao, qui compte 52 sélections et une Coupe des Confédérations de la Fifa à son actif, a répondu aux questions de Fifa.com. Juninho, cela fait deux ans que vous êtes au Qatar. Comment s'est passée votre adaptation ? Juninho : Ma vie ici est très agréable. Après huit ans passés en France, je n'ai pas connu de difficulté particulière pour m'adapter. C'est vrai qu'il y a un changement culturel, mais c'était la même chose lorsque je suis arrivé du Brésil en France. C'est moi qui arrive, c'est à moi de faire des efforts pour m'adapter le plus vite possible. Et comme la qualité de vie à Doha est très bonne, c'est plus facile de s'intégrer. C'est davantage au niveau professionnel que j'ai connu du changement. Le football au Qatar s'est beaucoup amélioré dans la qualité du jeu, mais au niveau de l'organisation, il y a une grande différence par rapport à l'Europe. Là-bas, quand on débute un championnat on sait exactement comment va se passer la saison en détail, alors qu'ici il y a encore beaucoup de retard concernant l'organisation d'une semaine de travail ou les déplacements. C'était le plus grand changement. Mais jusqu'à présent, tout se passe très bien. C'est une belle aventure. Pour votre première saison, vous avez remporté le championnat, la Coupe Crown Prince et la Qtari Stars Cup. Vous attendiez-vous à une telle réussite? J'aime la compétition, et j'aime la gagner ! J'ai ça dans l'âme depuis tout petit. Quand j'ai signé à Al-Gharafa, ce n'était pas pour terminer tranquillement ma carrière ou prendre des vacances, mais continuer à bien jouer, en sachant qu'il y aurait moins de matches dans la saison, et donc que ce serait plus facile à gérer. Bien sûr, je ne m'attendais pas à tant de succès aussi vite, mais je savais que je rejoignais une bonne équipe, qui restait sur deux titres de champion. On a fait un triplé l'an dernier, et on a aussi atteint les quarts de finale de la Ligue des champions d'Asie. C'est la meilleure saison de l'histoire du club. Pour moi, c'est aussi important à ce que j'ai vécu à Lyon ou au Brésil. Malheureusement cette saison, on n'a pas pu conserver notre titre et on ne s'est battu que pour la deuxième place. Mais il y a encore les deux Coupes, on va essayer d'en gagner au moins une. Vous avez connu la Copa Libertadores, la Ligue des champions de l'UEFA et celle de l'AFC. Ces trois compétions provoquent-elles la même passion chez les joueurs et les supporters ? De partout, c'est le même but pour toutes les équipes : participer à la compétition qui réunit les meilleurs. Toutes les équipes ont envie de disputer cette compétition. Au Brésil, c'est presque plus difficile de décrocher une place pour la disputer qu'après, une fois qu'on y participe. La Ligue des champions européenne est pour beaucoup la meilleure compétition de clubs au monde, mais sans les équipes brésiliennes ! Et en Asie, j'ai découvert un tournoi avec la même passion et un très bon niveau. Malheureusement, je n'ai pas réussi à gagner en Europe avec Lyon, et l'année dernière j'ai été aussi éliminé avec Al-Gharafa. Mais j'ai eu la chance de soulever la Libertadores avec Vasco da Gama. C'était magnifique, ce sont des compétitions formidables qui font rêver tous les joueurs. La saison dernière, vous avez été désigné meilleur joueur du championnat. Mais on ne peut pas évoquer votre jeu sans évoquer vos coups francs. Est-ce quelque chose que vous continuez à travailler, même à 36 ans ? C'est peut-être un don. J'ai la capacité de bien frapper le ballon, certes, mais j'ai surtout beaucoup travaillé. C'est par la répétition du geste qu'on progresse. Ma réussite, c'est un mélange de travail, d'envie et de plaisir de s'entraîner. Pendant toute ma carrière, les entraînements aux coups de pied arrêtés ont toujours été très importants. C'est devenu la force de mon jeu. J'ai toujours le même plaisir à travailler et c'est ce que j'essaie de montrer à mes coéquipiers les plus jeunes. Le meilleur exemple pour eux, c'est que j'ai 36 ans aujourd'hui, et que je continue à recevoir des propositions pour jouer au haut niveau ! Tout faire avec le cœur, c'est le plus important. Le Qatar a été désigné pour accueillir la Coupe du monde de la Fifa 2022. Comment avez-vous vécu cette décision ? Je n'ai pas été surpris par ce choix car le Qatar a fait beaucoup d'efforts et présenté un très beau projet. C'est le premier pays du Golfe choisi par la Fifa pour organiser la Coupe du monde, cela va laisser des portes ouvertes pour tous les autres. Tous les pays du monde ont le droit de demander à recevoir une Coupe du monde. Ce sera une très belle compétition, avec la possibilité pour les supporters de voir plusieurs matches car tout se situera dans un petit périmètre. Bien sûr, la chaleur sera très importante, mais le Qatar a tout pour réussir l'une des plus belles Coupes du monde de l'histoire. Depuis votre départ de l'Olympique lyonnais, le club n'a plus gagné aucun titre. Que manque-t-il au club pour renouer avec le succès ? Avez-vous l'impression que vous n'avez pas été remplacé, sur la pelouse comme dans le vestiaire ? Il n'y aura jamais une équipe qui pourra toujours tout gagner. Nous avons fait une série exceptionnelle de sept titres de suite. C'est difficile de gagner, et encore plus de continuer à gagner. Mais Lyon a gardé une équipe compétitive, qui est arrivée en demi-finale de la Ligue des champions, ce que moi je n'ai jamais réussi à faire. Pour mon départ, je pense sincèrement qu'il n'y a personne d'irremplaçable, sauf peut-être des Pelé ou des Ronaldo quand ils arrêtent leur carrière, ou comme ce sera le cas avec Lionel Messi. Moi, je ne suis pas irremplaçable et Lyon a déjà tourné la page de ma sortie. Mais c'est un club dont j'ai marqué l'histoire personnellement. Je garde toujours Lyon dans mon cœur et dans ma tête, et forcément, j'ai envie de revenir un jour pour y jouer un rôle et aider avec mon expérience. Avez-vous le sentiment d'avoir quitté le club un an trop tôt ? Les choses se sont tellement bien passées pour moi à Al-Gharafa que je n'ai pas le droit de regretter. Mais bien sûr, je suis parti un peu tôt. J'aurais pu jouer deux saisons de plus à Lyon. Mais c'est un peu la culture en France. J'étais un joueur étranger qui gagnait beaucoup, et j'ai été un peu fatigué mentalement de recevoir personnellement toutes les critiques lorsque l'équipe ne gagnait plus, ou d'entendre dire que l'équipe ne jouait que pour moi. J'aurais voulu continuer, mais j'aurais surtout aimé un peu plus de soutien de tout le monde. Je respecte les critiques, mais là, ça commençait à être difficile en dehors du terrain. Je n'avais plus beaucoup le choix. J'ai donc décidé de partir, mais je pense que j'aurais pu jouer encore deux saisons. On assiste à une vague de retours d'internationaux brésiliens dans le championnat du Brésil, et on entend régulièrement parler d'un retour de Juninho Pernambucano à Vasco da Gama. Qu'en est-il ? La vérité, c'est que le jour où j'en suis parti, j'ai promis qu'un jour j'allais rentrer pour rejouer avec Vasco. Et c'est pour ça que les supporters me demandent tout le temps «Tu reviens quand ?». Je sais que les portes sont ouvertes pour moi là-bas. Je suis en fin de contrat avec Al-Gharafa et j'ai reçu une proposition de Vasco. Nous sommes en conversation et il y a une possibilité pour que je signe. Malheureusement, si je signe maintenant, je ne suis pas inscrit pour le début de la saison, et cela veut dire que je ne jouerai qu'à partir d'août, seulement pour quatre mois. Mais je déciderai dans les prochaines semaines. Votre carrière en Seleçao n'a pas été à la hauteur de vos succès en clubs. Cela vous laisse-t-il des regrets ? Honnêtement, je n'ai pas le droit de vouloir changer quoi que ce soit dans ma carrière. J'ai eu une belle carrière jusqu'à maintenant, je n'ai pas connu de problèmes physiques, j'ai joué plus de 700 matches, gagné plus de vingt titres. Certes, je n'ai pas eu la même réussite avec l'équipe nationale, mais j'ai quand même disputé une Coupe du Monde et gagné une Coupe des Confédérations. Mais dans la vie, on ne peut pas tout gagner. Je préfère regarder vers l'avant. Je regarde en arrière uniquement pour apprendre. Et je vois que j'ai marqué l'histoire d'un club au Brésil et d'un autre en France. C'est un plaisir énorme et peut-être que ça devait être ça, mon histoire… A quelques jours de la fin du championnat du Qatar, - conclu ce week-end avec le sacre de Lekhwiya -, l'ancien milieu de terrain de la Seleçao, qui compte 52 sélections et une Coupe des Confédérations de la Fifa à son actif, a répondu aux questions de Fifa.com. Juninho, cela fait deux ans que vous êtes au Qatar. Comment s'est passée votre adaptation ? Juninho : Ma vie ici est très agréable. Après huit ans passés en France, je n'ai pas connu de difficulté particulière pour m'adapter. C'est vrai qu'il y a un changement culturel, mais c'était la même chose lorsque je suis arrivé du Brésil en France. C'est moi qui arrive, c'est à moi de faire des efforts pour m'adapter le plus vite possible. Et comme la qualité de vie à Doha est très bonne, c'est plus facile de s'intégrer. C'est davantage au niveau professionnel que j'ai connu du changement. Le football au Qatar s'est beaucoup amélioré dans la qualité du jeu, mais au niveau de l'organisation, il y a une grande différence par rapport à l'Europe. Là-bas, quand on débute un championnat on sait exactement comment va se passer la saison en détail, alors qu'ici il y a encore beaucoup de retard concernant l'organisation d'une semaine de travail ou les déplacements. C'était le plus grand changement. Mais jusqu'à présent, tout se passe très bien. C'est une belle aventure. Pour votre première saison, vous avez remporté le championnat, la Coupe Crown Prince et la Qtari Stars Cup. Vous attendiez-vous à une telle réussite? J'aime la compétition, et j'aime la gagner ! J'ai ça dans l'âme depuis tout petit. Quand j'ai signé à Al-Gharafa, ce n'était pas pour terminer tranquillement ma carrière ou prendre des vacances, mais continuer à bien jouer, en sachant qu'il y aurait moins de matches dans la saison, et donc que ce serait plus facile à gérer. Bien sûr, je ne m'attendais pas à tant de succès aussi vite, mais je savais que je rejoignais une bonne équipe, qui restait sur deux titres de champion. On a fait un triplé l'an dernier, et on a aussi atteint les quarts de finale de la Ligue des champions d'Asie. C'est la meilleure saison de l'histoire du club. Pour moi, c'est aussi important à ce que j'ai vécu à Lyon ou au Brésil. Malheureusement cette saison, on n'a pas pu conserver notre titre et on ne s'est battu que pour la deuxième place. Mais il y a encore les deux Coupes, on va essayer d'en gagner au moins une. Vous avez connu la Copa Libertadores, la Ligue des champions de l'UEFA et celle de l'AFC. Ces trois compétions provoquent-elles la même passion chez les joueurs et les supporters ? De partout, c'est le même but pour toutes les équipes : participer à la compétition qui réunit les meilleurs. Toutes les équipes ont envie de disputer cette compétition. Au Brésil, c'est presque plus difficile de décrocher une place pour la disputer qu'après, une fois qu'on y participe. La Ligue des champions européenne est pour beaucoup la meilleure compétition de clubs au monde, mais sans les équipes brésiliennes ! Et en Asie, j'ai découvert un tournoi avec la même passion et un très bon niveau. Malheureusement, je n'ai pas réussi à gagner en Europe avec Lyon, et l'année dernière j'ai été aussi éliminé avec Al-Gharafa. Mais j'ai eu la chance de soulever la Libertadores avec Vasco da Gama. C'était magnifique, ce sont des compétitions formidables qui font rêver tous les joueurs. La saison dernière, vous avez été désigné meilleur joueur du championnat. Mais on ne peut pas évoquer votre jeu sans évoquer vos coups francs. Est-ce quelque chose que vous continuez à travailler, même à 36 ans ? C'est peut-être un don. J'ai la capacité de bien frapper le ballon, certes, mais j'ai surtout beaucoup travaillé. C'est par la répétition du geste qu'on progresse. Ma réussite, c'est un mélange de travail, d'envie et de plaisir de s'entraîner. Pendant toute ma carrière, les entraînements aux coups de pied arrêtés ont toujours été très importants. C'est devenu la force de mon jeu. J'ai toujours le même plaisir à travailler et c'est ce que j'essaie de montrer à mes coéquipiers les plus jeunes. Le meilleur exemple pour eux, c'est que j'ai 36 ans aujourd'hui, et que je continue à recevoir des propositions pour jouer au haut niveau ! Tout faire avec le cœur, c'est le plus important. Le Qatar a été désigné pour accueillir la Coupe du monde de la Fifa 2022. Comment avez-vous vécu cette décision ? Je n'ai pas été surpris par ce choix car le Qatar a fait beaucoup d'efforts et présenté un très beau projet. C'est le premier pays du Golfe choisi par la Fifa pour organiser la Coupe du monde, cela va laisser des portes ouvertes pour tous les autres. Tous les pays du monde ont le droit de demander à recevoir une Coupe du monde. Ce sera une très belle compétition, avec la possibilité pour les supporters de voir plusieurs matches car tout se situera dans un petit périmètre. Bien sûr, la chaleur sera très importante, mais le Qatar a tout pour réussir l'une des plus belles Coupes du monde de l'histoire. Depuis votre départ de l'Olympique lyonnais, le club n'a plus gagné aucun titre. Que manque-t-il au club pour renouer avec le succès ? Avez-vous l'impression que vous n'avez pas été remplacé, sur la pelouse comme dans le vestiaire ? Il n'y aura jamais une équipe qui pourra toujours tout gagner. Nous avons fait une série exceptionnelle de sept titres de suite. C'est difficile de gagner, et encore plus de continuer à gagner. Mais Lyon a gardé une équipe compétitive, qui est arrivée en demi-finale de la Ligue des champions, ce que moi je n'ai jamais réussi à faire. Pour mon départ, je pense sincèrement qu'il n'y a personne d'irremplaçable, sauf peut-être des Pelé ou des Ronaldo quand ils arrêtent leur carrière, ou comme ce sera le cas avec Lionel Messi. Moi, je ne suis pas irremplaçable et Lyon a déjà tourné la page de ma sortie. Mais c'est un club dont j'ai marqué l'histoire personnellement. Je garde toujours Lyon dans mon cœur et dans ma tête, et forcément, j'ai envie de revenir un jour pour y jouer un rôle et aider avec mon expérience. Avez-vous le sentiment d'avoir quitté le club un an trop tôt ? Les choses se sont tellement bien passées pour moi à Al-Gharafa que je n'ai pas le droit de regretter. Mais bien sûr, je suis parti un peu tôt. J'aurais pu jouer deux saisons de plus à Lyon. Mais c'est un peu la culture en France. J'étais un joueur étranger qui gagnait beaucoup, et j'ai été un peu fatigué mentalement de recevoir personnellement toutes les critiques lorsque l'équipe ne gagnait plus, ou d'entendre dire que l'équipe ne jouait que pour moi. J'aurais voulu continuer, mais j'aurais surtout aimé un peu plus de soutien de tout le monde. Je respecte les critiques, mais là, ça commençait à être difficile en dehors du terrain. Je n'avais plus beaucoup le choix. J'ai donc décidé de partir, mais je pense que j'aurais pu jouer encore deux saisons. On assiste à une vague de retours d'internationaux brésiliens dans le championnat du Brésil, et on entend régulièrement parler d'un retour de Juninho Pernambucano à Vasco da Gama. Qu'en est-il ? La vérité, c'est que le jour où j'en suis parti, j'ai promis qu'un jour j'allais rentrer pour rejouer avec Vasco. Et c'est pour ça que les supporters me demandent tout le temps «Tu reviens quand ?». Je sais que les portes sont ouvertes pour moi là-bas. Je suis en fin de contrat avec Al-Gharafa et j'ai reçu une proposition de Vasco. Nous sommes en conversation et il y a une possibilité pour que je signe. Malheureusement, si je signe maintenant, je ne suis pas inscrit pour le début de la saison, et cela veut dire que je ne jouerai qu'à partir d'août, seulement pour quatre mois. Mais je déciderai dans les prochaines semaines. Votre carrière en Seleçao n'a pas été à la hauteur de vos succès en clubs. Cela vous laisse-t-il des regrets ? Honnêtement, je n'ai pas le droit de vouloir changer quoi que ce soit dans ma carrière. J'ai eu une belle carrière jusqu'à maintenant, je n'ai pas connu de problèmes physiques, j'ai joué plus de 700 matches, gagné plus de vingt titres. Certes, je n'ai pas eu la même réussite avec l'équipe nationale, mais j'ai quand même disputé une Coupe du Monde et gagné une Coupe des Confédérations. Mais dans la vie, on ne peut pas tout gagner. Je préfère regarder vers l'avant. Je regarde en arrière uniquement pour apprendre. Et je vois que j'ai marqué l'histoire d'un club au Brésil et d'un autre en France. C'est un plaisir énorme et peut-être que ça devait être ça, mon histoire…