Le contrat de gestion déléguée des services de l'eau relatif aux villes de Annaba et de Tarf, signé en 2007 avec l'opérateur allemand Gelssen-Wasser, a été résilié, a annoncé, hier, le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, rapporte l'APS . «Le contrat avec Gelssen-Wasser a été résilié la semaine passée et nous avons désigné un intérimaire algérien pour assurer la continuité de la gestion", indique M. Sellal lors d'un point de presse en marge d'une réunion avec les cadres du secteur. Cette rupture de contrat intervient suite à une troisième et dernière mise en demeure adressée il y a plus d'un mois par les services du ministère à Gelssen-Wasser qui s'est montrée "incapable d'honorer ses engagements" en matière d'alimentation en eau potable et d'assainissement dans ces deux villes, précise M. Sellal, rappelant que les responsables de cette société avaient essayé d'avancer comme prétexte "la réglementation contraignante en matière de marchés publics". L'accord de gestion déléguée des services de l'eau dans les villes de Annaba et de Tarf avait donné lieu à la création de la Société des eaux et d'assainissement de Annaba et Tarf (SEATA) en partenariat avec l'Algérienne des eaux (ADE ) et l'Office national d'assainissement (ONA). S'agissant de la wilaya d'Alger, le ministre a affirmé qu'une offre de prolongation de trois à cinq ans supplémentaires du contrat de gestion a été récemment soumise à la société française Suez-Environnement. «Actuellement, nous sommes dans l'attente d'une réponse" de la part de cet opérateur, indique M. Sellal, ajoutant que cette proposition est, cependant, soumise à un nouveau cahier de charges portant sur la consolidation des acquis obtenus en matière de distribution, d'assainissement, d'entretien et de formation du personnel. La capitale a été la première ville à avoir adopté le mode de gestion déléguée des services liés à la distribution de l'eau suite à l'accord conclu en novembre 2005 entre l'ADE et l'ONA d'une part et la compagnie française Suez-Environnement, rappelle-t-on. Cette association avait donné naissance en 2006 à une nouvelle entité dénommée Société des eaux et d'assainissement d'Alger (SEAAL). Le cahier des charges que devait remplir cette société portait, essentiellement, sur l'alimentation en eau potable (AEP) en continue, c'est-à-dire 24 heures sur 24 pour l'ensemble des communes, quartiers et localités de l'Algérois, ainsi que la réhabilitation du réseau d'assainissement. Actuellement, la quasi-totalité (99,1%) des communes et localités algéroises sont alimentées en continu. Le contrat de gestion déléguée des services de l'eau relatif aux villes de Annaba et de Tarf, signé en 2007 avec l'opérateur allemand Gelssen-Wasser, a été résilié, a annoncé, hier, le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, rapporte l'APS . «Le contrat avec Gelssen-Wasser a été résilié la semaine passée et nous avons désigné un intérimaire algérien pour assurer la continuité de la gestion", indique M. Sellal lors d'un point de presse en marge d'une réunion avec les cadres du secteur. Cette rupture de contrat intervient suite à une troisième et dernière mise en demeure adressée il y a plus d'un mois par les services du ministère à Gelssen-Wasser qui s'est montrée "incapable d'honorer ses engagements" en matière d'alimentation en eau potable et d'assainissement dans ces deux villes, précise M. Sellal, rappelant que les responsables de cette société avaient essayé d'avancer comme prétexte "la réglementation contraignante en matière de marchés publics". L'accord de gestion déléguée des services de l'eau dans les villes de Annaba et de Tarf avait donné lieu à la création de la Société des eaux et d'assainissement de Annaba et Tarf (SEATA) en partenariat avec l'Algérienne des eaux (ADE ) et l'Office national d'assainissement (ONA). S'agissant de la wilaya d'Alger, le ministre a affirmé qu'une offre de prolongation de trois à cinq ans supplémentaires du contrat de gestion a été récemment soumise à la société française Suez-Environnement. «Actuellement, nous sommes dans l'attente d'une réponse" de la part de cet opérateur, indique M. Sellal, ajoutant que cette proposition est, cependant, soumise à un nouveau cahier de charges portant sur la consolidation des acquis obtenus en matière de distribution, d'assainissement, d'entretien et de formation du personnel. La capitale a été la première ville à avoir adopté le mode de gestion déléguée des services liés à la distribution de l'eau suite à l'accord conclu en novembre 2005 entre l'ADE et l'ONA d'une part et la compagnie française Suez-Environnement, rappelle-t-on. Cette association avait donné naissance en 2006 à une nouvelle entité dénommée Société des eaux et d'assainissement d'Alger (SEAAL). Le cahier des charges que devait remplir cette société portait, essentiellement, sur l'alimentation en eau potable (AEP) en continue, c'est-à-dire 24 heures sur 24 pour l'ensemble des communes, quartiers et localités de l'Algérois, ainsi que la réhabilitation du réseau d'assainissement. Actuellement, la quasi-totalité (99,1%) des communes et localités algéroises sont alimentées en continu.