Une dizaine de personnes ont été blessées lundi dans des affrontements à Mossoul entre les forces de sécurité irakiennes et des manifestants protestant contre le maintien de la présence militaire américaine, rapportent témoins et médecins. Les forces de sécurité ont fait usage de canons à eau et ont tiré en l'air pour empêcher quelque 3.000 manifestants de rallier la place principale. "Nous avons reçu 10 blessés, dont des policiers. Leurs blessures ont été causées par des bâtons et des pierres", a dit une source médicale à l'agence Reuters. Le général Hassan Karim Khoudaïr, commandant des opérations dans la province de Ninive, a assuré que les forces de sécurité n'avaient pas ouvert le feu sur les manifestants. "Au contraire, nous avons plusieurs policiers qui ont été blessés à l'aide de couteaux et des baïonnettes dont étaient munis les manifestants", a-t-il dit lundi soir lors d'une conférence de presse. "Nous avons pour instruction du Premier ministre irakien Nouri al Maliki d'interdire totalement d'ouvrir le feu sur des manifestants. Les blessures des manifestants résultent de jets de pierres qu'ils se sont lancées mutuellement", a-t-il ajouté. La veille, 5.000 personnes avaient manifesté dans la grande ville du nord de l'Irak, pour exiger le respect du calendrier de retrait des forces américaines du pays, prévu d'ici la fin de l'année. Samedi dernier, des centaines de partisans de l'imam radical chiite Moktada al Sadr avaient défilé dans les rues de Baghdad, menaçant de reprendre la lutte armée si les forces américaines ne quittent pas le pays, comme prévu. Jeudi passé dernier, plus de 5.000 personnes avaient aussi défilé à Bassorah, dans le Sud pétrolier, pour lancer le même avertissement aux Etats-Unis. En visite à Baghdad vendredi, l'amiral Mike Mullen, chef de l'état-major interarmes américain, a déclaré que le gouvernement irakien n'avait pas demandé de report de la date-butoir pour le retrait des troupes américaines. Le Premier ministre Nouri al Maliki a assuré que la police et l'armée irakiennes étaient prêtes à prendre la relève et a jugé inutile de prolonger la présence du contingent américain Une dizaine de personnes ont été blessées lundi dans des affrontements à Mossoul entre les forces de sécurité irakiennes et des manifestants protestant contre le maintien de la présence militaire américaine, rapportent témoins et médecins. Les forces de sécurité ont fait usage de canons à eau et ont tiré en l'air pour empêcher quelque 3.000 manifestants de rallier la place principale. "Nous avons reçu 10 blessés, dont des policiers. Leurs blessures ont été causées par des bâtons et des pierres", a dit une source médicale à l'agence Reuters. Le général Hassan Karim Khoudaïr, commandant des opérations dans la province de Ninive, a assuré que les forces de sécurité n'avaient pas ouvert le feu sur les manifestants. "Au contraire, nous avons plusieurs policiers qui ont été blessés à l'aide de couteaux et des baïonnettes dont étaient munis les manifestants", a-t-il dit lundi soir lors d'une conférence de presse. "Nous avons pour instruction du Premier ministre irakien Nouri al Maliki d'interdire totalement d'ouvrir le feu sur des manifestants. Les blessures des manifestants résultent de jets de pierres qu'ils se sont lancées mutuellement", a-t-il ajouté. La veille, 5.000 personnes avaient manifesté dans la grande ville du nord de l'Irak, pour exiger le respect du calendrier de retrait des forces américaines du pays, prévu d'ici la fin de l'année. Samedi dernier, des centaines de partisans de l'imam radical chiite Moktada al Sadr avaient défilé dans les rues de Baghdad, menaçant de reprendre la lutte armée si les forces américaines ne quittent pas le pays, comme prévu. Jeudi passé dernier, plus de 5.000 personnes avaient aussi défilé à Bassorah, dans le Sud pétrolier, pour lancer le même avertissement aux Etats-Unis. En visite à Baghdad vendredi, l'amiral Mike Mullen, chef de l'état-major interarmes américain, a déclaré que le gouvernement irakien n'avait pas demandé de report de la date-butoir pour le retrait des troupes américaines. Le Premier ministre Nouri al Maliki a assuré que la police et l'armée irakiennes étaient prêtes à prendre la relève et a jugé inutile de prolonger la présence du contingent américain