Le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le Général de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah est depuis jeudi dernier en visite officielle au Mali pour prendre part à une réunion extraordinaire du comité d'état-major opérationnel conjoint (CEMOC) qui regroupe outre l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger. Le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le Général de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah est depuis jeudi dernier en visite officielle au Mali pour prendre part à une réunion extraordinaire du comité d'état-major opérationnel conjoint (CEMOC) qui regroupe outre l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger. Il s'agit d'établir un plan sécuritaire d'urgence pour faire face à la dégradation de la situation dans la sous-région du Sahel, davantage vulnérabilisée par le conflit armé déclenché en Libye. Le ministre malien des AE dépêché à Alger récemment était porteur d'un SOS des hautes autorités de son pays sur l'inquiétante escalade terroriste, réclamant le secours et l'aide logistique de l'Algérie pour contrer les hordes d'Aqmi renforcées par les armes provenant de Libye. Donc, il s'agit d'une réunion d'urgence destinée à soutenir les armées du Mali, de Mauritanie et du Niger avec les moyens nécessaires et établir une nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme chapeautée par l'Algérie, sans l'intervention étrangère. En effet, les armées des pays de la sous-région du Sahel, déjà dépourvues de moyens conséquents, éprouvent du mal à faire face aux terroristes d'Aqmi qui peuplent les vastes espaces désertiques de cette région. La cessation des aides occidentales et la situation confuse qui règne en Libye ont accru le risque. L'Algérie a déjà exprimé ses inquiétudes et pris tout de suite des mesures urgentes pour y faire face. Les armes lourdes qui circulent en Libye sont à la portée des éléments d'Al-Qaida, profitant de la vacance de larges espaces frontaliers pour acheminer ces arsenaux de guerre. Une situation assez critique que l'Algérie tente tant bien que mal de gérer, en dépit des difficultés multiples suscitées par la frilosité des pays du Sahel et leur dépendance excessive des forces étrangères. L'Algérie qui tente depuis plusieurs années de fédérer les rangs de ces pays à travers des stratégies de lutte efficaces, a réussi à réduire le danger, mais sans pour autant l'endiguer. Les hostilités en Libye ont changé la donne et accru le danger. Les frontières entre ce pays et le Niger sont devenues de grandes bases arrières pour les éléments d'Aqmi. L'Algérie qui partage également de vastes frontières désertiques avec le Niger se doit de redoubler de vigilance et de surveillance de ces frontières pour déjouer toutes tentatives d'incursion dans le pays. Pour cela, l'Algérie fait preuve d'une mobilisation sans faille. D'abord sur le plan militaire et opérationnel, puis sur le plan diplomatique en plus des efforts internes déployés dans le sens de sécuriser les frontières et sensibiliser les habitants des régions frontalières éloignées sur la question. Il s'agit d'établir un plan sécuritaire d'urgence pour faire face à la dégradation de la situation dans la sous-région du Sahel, davantage vulnérabilisée par le conflit armé déclenché en Libye. Le ministre malien des AE dépêché à Alger récemment était porteur d'un SOS des hautes autorités de son pays sur l'inquiétante escalade terroriste, réclamant le secours et l'aide logistique de l'Algérie pour contrer les hordes d'Aqmi renforcées par les armes provenant de Libye. Donc, il s'agit d'une réunion d'urgence destinée à soutenir les armées du Mali, de Mauritanie et du Niger avec les moyens nécessaires et établir une nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme chapeautée par l'Algérie, sans l'intervention étrangère. En effet, les armées des pays de la sous-région du Sahel, déjà dépourvues de moyens conséquents, éprouvent du mal à faire face aux terroristes d'Aqmi qui peuplent les vastes espaces désertiques de cette région. La cessation des aides occidentales et la situation confuse qui règne en Libye ont accru le risque. L'Algérie a déjà exprimé ses inquiétudes et pris tout de suite des mesures urgentes pour y faire face. Les armes lourdes qui circulent en Libye sont à la portée des éléments d'Al-Qaida, profitant de la vacance de larges espaces frontaliers pour acheminer ces arsenaux de guerre. Une situation assez critique que l'Algérie tente tant bien que mal de gérer, en dépit des difficultés multiples suscitées par la frilosité des pays du Sahel et leur dépendance excessive des forces étrangères. L'Algérie qui tente depuis plusieurs années de fédérer les rangs de ces pays à travers des stratégies de lutte efficaces, a réussi à réduire le danger, mais sans pour autant l'endiguer. Les hostilités en Libye ont changé la donne et accru le danger. Les frontières entre ce pays et le Niger sont devenues de grandes bases arrières pour les éléments d'Aqmi. L'Algérie qui partage également de vastes frontières désertiques avec le Niger se doit de redoubler de vigilance et de surveillance de ces frontières pour déjouer toutes tentatives d'incursion dans le pays. Pour cela, l'Algérie fait preuve d'une mobilisation sans faille. D'abord sur le plan militaire et opérationnel, puis sur le plan diplomatique en plus des efforts internes déployés dans le sens de sécuriser les frontières et sensibiliser les habitants des régions frontalières éloignées sur la question.