Les Frères musulmans ont appelé les Syriens à descendre dans les rues hier, vendredi, jour de grande prière, et à venir en aide aux habitants de la ville assiégée de Deraa, dans le sud du pays, où 50 civils ont été tués selon une organisation des droits de l'Homme, a rapporté dans son édition le journal L'Express. C'est la première fois que ce mouvement, interdit en Syrie et dont la direction vit en exil, appelle directement à manifester depuis le début du mouvement de contestation du régime du président Bachar al Assad qui a succédé en 2000 à son père, Hafez, au pouvoir pendant trente ans. Les autorités syriennes voient dans cette contestation sans précédent la main des islamistes tandis que les Frères musulmans accusent le pouvoir de vouloir déclencher une guerre civile et de chercher à saper les appels lancés par la communauté internationale en faveur des libertés politiques et de la lutte contre la corruption. Jeudi, Assad a renforcé sa mainmise sur la capitale, Damas, et sa périphérie, en déployant forces de sécurité et unités de la police secrète à Erbir et Tel et à Douma, toujours selon le journal. Lundi, la quatrième division mécanisée, une unité ultra-loyale commandée par son frère, Maher, avait été déployée à Deraa, le berceau de la contestation. Ce déploiement a réveillé le souvenir de la répression du soulèvement mené par les Frères musulmans dans la ville de Hama, en 1982, qui avait fait entre 10.000 et 30.000 morts. La répression sanglante des manifestations a déclenché une vague de condamnations en Occident et les Etats-Unis ont fait savoir qu'ils examinaient la possibilité d'adopter des "sanctions ciblées" contre le pouvoir syrien. Les ambassadeurs de l'Union européenne ont prévu de se réunir à Bruxelles vendredi pour discuter de l'éventuelle adoption de sanctions à l'encontre de Damas. Parmi les mesures envisageables figurent un gel des avoirs, une restriction de déplacement des responsables syriens et le gel des 43 millions d'euros d'aide financière accordée chaque année à Damas. Les Frères musulmans ont appelé les Syriens à descendre dans les rues hier, vendredi, jour de grande prière, et à venir en aide aux habitants de la ville assiégée de Deraa, dans le sud du pays, où 50 civils ont été tués selon une organisation des droits de l'Homme, a rapporté dans son édition le journal L'Express. C'est la première fois que ce mouvement, interdit en Syrie et dont la direction vit en exil, appelle directement à manifester depuis le début du mouvement de contestation du régime du président Bachar al Assad qui a succédé en 2000 à son père, Hafez, au pouvoir pendant trente ans. Les autorités syriennes voient dans cette contestation sans précédent la main des islamistes tandis que les Frères musulmans accusent le pouvoir de vouloir déclencher une guerre civile et de chercher à saper les appels lancés par la communauté internationale en faveur des libertés politiques et de la lutte contre la corruption. Jeudi, Assad a renforcé sa mainmise sur la capitale, Damas, et sa périphérie, en déployant forces de sécurité et unités de la police secrète à Erbir et Tel et à Douma, toujours selon le journal. Lundi, la quatrième division mécanisée, une unité ultra-loyale commandée par son frère, Maher, avait été déployée à Deraa, le berceau de la contestation. Ce déploiement a réveillé le souvenir de la répression du soulèvement mené par les Frères musulmans dans la ville de Hama, en 1982, qui avait fait entre 10.000 et 30.000 morts. La répression sanglante des manifestations a déclenché une vague de condamnations en Occident et les Etats-Unis ont fait savoir qu'ils examinaient la possibilité d'adopter des "sanctions ciblées" contre le pouvoir syrien. Les ambassadeurs de l'Union européenne ont prévu de se réunir à Bruxelles vendredi pour discuter de l'éventuelle adoption de sanctions à l'encontre de Damas. Parmi les mesures envisageables figurent un gel des avoirs, une restriction de déplacement des responsables syriens et le gel des 43 millions d'euros d'aide financière accordée chaque année à Damas.