Le recensement économique national, qui débutera demain, concernera exclusivement le volet économique afin de mieux cerner les besoins de la population et jauger les capacités et les potentialités nationales afin de mener à bien la politique de développement durable. Mais, le secteur informel sera également soumis à un examen minutieux de la part des pouvoirs publics, selon le secrétaire d'Etat chargé des Statistiques, Sid-Ali Boukrami. Le recensement économique national, qui débutera demain, concernera exclusivement le volet économique afin de mieux cerner les besoins de la population et jauger les capacités et les potentialités nationales afin de mener à bien la politique de développement durable. Mais, le secteur informel sera également soumis à un examen minutieux de la part des pouvoirs publics, selon le secrétaire d'Etat chargé des Statistiques, Sid-Ali Boukrami. Lors d'une intervention à la Radio nationale Chaîne III, il a notamment souligné que « le prochain recensement économique national concerne également l'informel en remettant en cause le chiffre de 70 % d'activité commerciale informelle avancé par certains organismes, mais jugé peu fiable et crédible ». Il a fait remarquer : « En prenant en consideration ces données, cela equivaudrait à s'engager sur un terrain glissant et incertain. L'informel est un dysfonctionnement de l'économie. Il s'agit d'une relation négative entre l'administration et les opérateurs économiques ». Il précise, que « les règlements élaborés sont qualifiés d'inadaptés ou d'inopérants. Il y a donc un travail à faire. L'administration veut se rapprocher des entreprises et connaître leur programme ». Boukrami n'a pas manqué de souligner, par ailleurs, qu'un questionnaire d'investigation relatif aux préoccupations et aux problèmes des entités économiques sera destinataire aux chefs d'entreprise et aux opérateurs économiques à la faveur du recensement. Il a notamment noté que « tout ce qui est observable, on le verra même s'il n'est pas enregistré. Nous ferons une cartographie de tous les opérateurs. Cela va toucher environ 1.400.000 opérateurs économiques. Nous voulons gagner leur confiance et leur dire que l'administration est à leur service et à celui des citoyens. Actuellement, l'administration fonctionne pour elle-même avec la bureaucratie ». En filigrane, l'Etat veut rapprocher sensiblement les opérateurs économiques et les différents acteurs de l'économie nationale de l'administration publique afin de mieux coordonner la stratégie de développement durable en octroyant plus d'avantages et d'opportunités de croissance aux entreprises, tant publiques que privées. Car, en économie de marché, il n'existe point de discrimination et de différenciation entre le secteur public et le secteur privé qui doivent être complémentaires. Abordant l'épineuse et lancinante problématique de l'inflation, qui ne cesse de connaître des tournures galopantes, ces derniers mois, Boukrami a souligné qu'en l'espace de 10 années, la spirale des prix a pris de l'envol. « Entre 1989 et 2009, les prix ont enregistré une augmentation de l'ordre de 600 % tandis que le pouvoir d'achat des ménages a connu une hausse de plus de 8 % par annuellement ». Durant la décennie 2000-2010, le taux de croissance annuel moyen a été quantifié à plus de 3,7 % et le taux de création d'emplois a été mesuré à 5,2 %. « Au cours de cette décennie, nous avons crée 350.000 emplois par an. Nous avons donc fait plus de création d'emplois que de croissance. Une création faite grâce à l'intervention de l'Etat au détriment de la productivité » a-t-il fait remarquer. Lors d'une intervention à la Radio nationale Chaîne III, il a notamment souligné que « le prochain recensement économique national concerne également l'informel en remettant en cause le chiffre de 70 % d'activité commerciale informelle avancé par certains organismes, mais jugé peu fiable et crédible ». Il a fait remarquer : « En prenant en consideration ces données, cela equivaudrait à s'engager sur un terrain glissant et incertain. L'informel est un dysfonctionnement de l'économie. Il s'agit d'une relation négative entre l'administration et les opérateurs économiques ». Il précise, que « les règlements élaborés sont qualifiés d'inadaptés ou d'inopérants. Il y a donc un travail à faire. L'administration veut se rapprocher des entreprises et connaître leur programme ». Boukrami n'a pas manqué de souligner, par ailleurs, qu'un questionnaire d'investigation relatif aux préoccupations et aux problèmes des entités économiques sera destinataire aux chefs d'entreprise et aux opérateurs économiques à la faveur du recensement. Il a notamment noté que « tout ce qui est observable, on le verra même s'il n'est pas enregistré. Nous ferons une cartographie de tous les opérateurs. Cela va toucher environ 1.400.000 opérateurs économiques. Nous voulons gagner leur confiance et leur dire que l'administration est à leur service et à celui des citoyens. Actuellement, l'administration fonctionne pour elle-même avec la bureaucratie ». En filigrane, l'Etat veut rapprocher sensiblement les opérateurs économiques et les différents acteurs de l'économie nationale de l'administration publique afin de mieux coordonner la stratégie de développement durable en octroyant plus d'avantages et d'opportunités de croissance aux entreprises, tant publiques que privées. Car, en économie de marché, il n'existe point de discrimination et de différenciation entre le secteur public et le secteur privé qui doivent être complémentaires. Abordant l'épineuse et lancinante problématique de l'inflation, qui ne cesse de connaître des tournures galopantes, ces derniers mois, Boukrami a souligné qu'en l'espace de 10 années, la spirale des prix a pris de l'envol. « Entre 1989 et 2009, les prix ont enregistré une augmentation de l'ordre de 600 % tandis que le pouvoir d'achat des ménages a connu une hausse de plus de 8 % par annuellement ». Durant la décennie 2000-2010, le taux de croissance annuel moyen a été quantifié à plus de 3,7 % et le taux de création d'emplois a été mesuré à 5,2 %. « Au cours de cette décennie, nous avons crée 350.000 emplois par an. Nous avons donc fait plus de création d'emplois que de croissance. Une création faite grâce à l'intervention de l'Etat au détriment de la productivité » a-t-il fait remarquer.