À l'occasion du 128e anniversaire de sa mort, l'Emir Abdelkader revient cette semaine à travers 3 manifestations. La première s'est traduite par une conférence-débat au Centre culturel français d'Alger, le 12 mai dernier et la seconde par une conférence-débat qui a été animée hier par des membres de la Fondation Emir Abdelkader au forum d'El Moudjahid à Alger. À l'occasion du 128e anniversaire de sa mort, l'Emir Abdelkader revient cette semaine à travers 3 manifestations. La première s'est traduite par une conférence-débat au Centre culturel français d'Alger, le 12 mai dernier et la seconde par une conférence-débat qui a été animée hier par des membres de la Fondation Emir Abdelkader au forum d'El Moudjahid à Alger. La conférence d'hier a porté sur le séjour de l'Emir Abdelkader à Damas. Une troisième manifestation est prévue le jeudi 26 mai 2011 au cimetière d'El Alia à travers une cérémonie de recueillement à la mémoire de l'illustre disparu. La Fondation Emir Abdelkader qui boucle vingt ans d'existence a réitéré son appel à faire de la date du 27 novembre, date de la commémoration de la première allégeance de l'Emir (27 novembre 1832), une journée nationale officielle de la résistance nationale algérienne. La Fondation revendique également la construction d'une maison de l'émir à Alger. Cela a été étrange tout même d'entendre Benamara, le vice-président de la Fondation, évoquer « la volonté politique » en réponse à une question portant sur les raisons de la non concrétisation des objectifs que poursuit son institution. Selon lui, le projet de « Dar al-amir » ne peut se réaliser tant que les pouvoirs publics ne dégagent pas une assiette de terrain. « Notre demande d'érection d'une maison de l'émir est parvenue au Parlement puis l'affaire en était restée là » a-t-il regretté. La Maison de l'Emir devait abriter outre le siège de la Fondation, un musée, (réunissant ses objets personnels comme la selle de son cheval, son sabre, ses œuvres intellectuelles), une bibliothèque et un centre de documentation pour les chercheurs. Pourtant l'annonce de la réalisation de cette maison a été faite il y a trois ans environ par le président du Haut conseil islamique (HCI), Cheikh Bouamrane. Ce dernier avait même indiqué que le projet est en phase de conception en marge du Colloque international sur «Le legs de l'émir Abdelkader entre particularisme et universalité», qui s'était tenu à l'université d'Oran en décembre 2008. Autre revendication de la Fondation, le retour à l'émission de billets de banque frappés à l'effigie de l'Emir. Pour revenir à la conférence du CCF, notons que Amel Chaouati, psychologue et psychothérapeute établie en France avait traité d'un aspect ignoré jusqu'ici de la vie de l'Emir en présentant les résultats de ses recherches sur les conditions de détention des femmes qui avaient accompagné l'émir Abdelkader dans son exil en France. Sous le titre « les femmes de la smala. Histoire de prisonnières algériennes en France à l'aube de la colonisation (1847-1852) » la conférencière a sorti pratiquement de l'ombre plus de vingt femmes membres de la famille et de la tribu de l'Emir. Elle avait mis en relief leur résistance à la culture française lors du séjour qu'elles avaient dû faire dans les châteaux de Pau puis d'Amboise avant leur départ en Syrie. La conférence d'hier a porté sur le séjour de l'Emir Abdelkader à Damas. Une troisième manifestation est prévue le jeudi 26 mai 2011 au cimetière d'El Alia à travers une cérémonie de recueillement à la mémoire de l'illustre disparu. La Fondation Emir Abdelkader qui boucle vingt ans d'existence a réitéré son appel à faire de la date du 27 novembre, date de la commémoration de la première allégeance de l'Emir (27 novembre 1832), une journée nationale officielle de la résistance nationale algérienne. La Fondation revendique également la construction d'une maison de l'émir à Alger. Cela a été étrange tout même d'entendre Benamara, le vice-président de la Fondation, évoquer « la volonté politique » en réponse à une question portant sur les raisons de la non concrétisation des objectifs que poursuit son institution. Selon lui, le projet de « Dar al-amir » ne peut se réaliser tant que les pouvoirs publics ne dégagent pas une assiette de terrain. « Notre demande d'érection d'une maison de l'émir est parvenue au Parlement puis l'affaire en était restée là » a-t-il regretté. La Maison de l'Emir devait abriter outre le siège de la Fondation, un musée, (réunissant ses objets personnels comme la selle de son cheval, son sabre, ses œuvres intellectuelles), une bibliothèque et un centre de documentation pour les chercheurs. Pourtant l'annonce de la réalisation de cette maison a été faite il y a trois ans environ par le président du Haut conseil islamique (HCI), Cheikh Bouamrane. Ce dernier avait même indiqué que le projet est en phase de conception en marge du Colloque international sur «Le legs de l'émir Abdelkader entre particularisme et universalité», qui s'était tenu à l'université d'Oran en décembre 2008. Autre revendication de la Fondation, le retour à l'émission de billets de banque frappés à l'effigie de l'Emir. Pour revenir à la conférence du CCF, notons que Amel Chaouati, psychologue et psychothérapeute établie en France avait traité d'un aspect ignoré jusqu'ici de la vie de l'Emir en présentant les résultats de ses recherches sur les conditions de détention des femmes qui avaient accompagné l'émir Abdelkader dans son exil en France. Sous le titre « les femmes de la smala. Histoire de prisonnières algériennes en France à l'aube de la colonisation (1847-1852) » la conférencière a sorti pratiquement de l'ombre plus de vingt femmes membres de la famille et de la tribu de l'Emir. Elle avait mis en relief leur résistance à la culture française lors du séjour qu'elles avaient dû faire dans les châteaux de Pau puis d'Amboise avant leur départ en Syrie.