Les ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel se rencontreront demain dans la capitale malienne pour faire le point sur les développements survenus dans la sous-région une année après la réunion d'Alger. Abdelkader Messahel, qui dirigera la délégation algérienne, aura à s'enquérir des actions menées par les pays concernés dans le cadre de la lutte antiterroriste à la lumière de la situation sécuritaire qui prévaut en Libye depuis le début de l'année. Cette réunion de coordination des MAE d'Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger, qui sera précédée d'une réunion au niveau des experts, permettra de procéder à une évaluation de ce qui a été réalisé et de "définir les axes futurs" en matière de lutte contre le terrorisme et ses connexions dans la région sahélo-saharienne, selon un communiqué du ministère des AE. Elle permettra aussi de "rationaliser" l'action des pays du voisinage en exploitant, au mieux, les capacités dont ces pays disposent. Les ministres procéderont également à un échange de vues "approfondi" sur les développements intervenus dans la région et les nouveaux défis qu'ils ont induits sur la sécurité et la stabilité au sein de l'espace sahélo-saharien, ajoute le même communiqué. Cette réunion interviendra une année après celle d'Alger qui avait permis de dégager des principes et des modes opératoires qui organisent la coopération entre les pays de la région en matière de lutte contre le terrorisme et ses connexions multiples que sont le crime organisé et les trafics en tout genre ainsi que la relance du développement à travers la valorisation du potentiel économique dont dispose la région afin de répondre aux besoins des populations qui y vivent. En ce sens, la réunion d'Alger avait défini un mécanisme de concertation politique au niveau ministériel et redynamisé la coopération au plan militaire à travers la relance des activités du Comité d'état-major conjoint (Cemoc) et la mise en place de l'Unité fusion et liaison de coordination entre les services de sécurité. Ce renforcement de la coordination entre les pays du voisinage est destiné à leur permettre d'assumer par eux-mêmes la sécurité de la région. La réunion d'Alger avait également défini les contours de la coopération avec les partenaires étrangers dans la lutte pour l'éradication du terrorisme et ses connexions ainsi que pour la relance du développement économique et social au Sahel, rappelle le ministère des Affaires étrangères. Les développements spectaculaires de la situation dans cette sous-région vulnérable inquiète au plus haut point les autorités algériennes, d'autant que les hordes d'Aqmi, profitant de la confusion régnant en Libye, ont multiplié leurs mouvements dans les vastes espaces désertiques et se sont renforcés depuis. L'Algérie qui a redoublé de vigilance sur ses frontières veut coordonner l'action antiterroriste dans la région afin de faire barrage à la prolifération alarmante du terrorisme et de ses phénomènes connexes. Les ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel se rencontreront demain dans la capitale malienne pour faire le point sur les développements survenus dans la sous-région une année après la réunion d'Alger. Abdelkader Messahel, qui dirigera la délégation algérienne, aura à s'enquérir des actions menées par les pays concernés dans le cadre de la lutte antiterroriste à la lumière de la situation sécuritaire qui prévaut en Libye depuis le début de l'année. Cette réunion de coordination des MAE d'Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger, qui sera précédée d'une réunion au niveau des experts, permettra de procéder à une évaluation de ce qui a été réalisé et de "définir les axes futurs" en matière de lutte contre le terrorisme et ses connexions dans la région sahélo-saharienne, selon un communiqué du ministère des AE. Elle permettra aussi de "rationaliser" l'action des pays du voisinage en exploitant, au mieux, les capacités dont ces pays disposent. Les ministres procéderont également à un échange de vues "approfondi" sur les développements intervenus dans la région et les nouveaux défis qu'ils ont induits sur la sécurité et la stabilité au sein de l'espace sahélo-saharien, ajoute le même communiqué. Cette réunion interviendra une année après celle d'Alger qui avait permis de dégager des principes et des modes opératoires qui organisent la coopération entre les pays de la région en matière de lutte contre le terrorisme et ses connexions multiples que sont le crime organisé et les trafics en tout genre ainsi que la relance du développement à travers la valorisation du potentiel économique dont dispose la région afin de répondre aux besoins des populations qui y vivent. En ce sens, la réunion d'Alger avait défini un mécanisme de concertation politique au niveau ministériel et redynamisé la coopération au plan militaire à travers la relance des activités du Comité d'état-major conjoint (Cemoc) et la mise en place de l'Unité fusion et liaison de coordination entre les services de sécurité. Ce renforcement de la coordination entre les pays du voisinage est destiné à leur permettre d'assumer par eux-mêmes la sécurité de la région. La réunion d'Alger avait également défini les contours de la coopération avec les partenaires étrangers dans la lutte pour l'éradication du terrorisme et ses connexions ainsi que pour la relance du développement économique et social au Sahel, rappelle le ministère des Affaires étrangères. Les développements spectaculaires de la situation dans cette sous-région vulnérable inquiète au plus haut point les autorités algériennes, d'autant que les hordes d'Aqmi, profitant de la confusion régnant en Libye, ont multiplié leurs mouvements dans les vastes espaces désertiques et se sont renforcés depuis. L'Algérie qui a redoublé de vigilance sur ses frontières veut coordonner l'action antiterroriste dans la région afin de faire barrage à la prolifération alarmante du terrorisme et de ses phénomènes connexes.