Au Yémen, l'opposition a signé, samedi 21 mai, à Sanaa l'accord de transition ; une signature qui avait été annoncée à plusieurs reprises avant d'être reportée. Le président Ali Abdallah Saleh doit, lui, le paraphera dans la journée de dimanche, mais il a exigé que l'opposition signe au palais présidentiel, posant ainsi une nouvelle entrave devant ce plan de sortie de crise. «La cérémonie de signature de l'accord doit se dérouler au palais présidentiel en présence de toutes les parties politiques concernées», a affirmé un communiqué du parti présidentiel, le Congrès populaire général (CPG) publié hier par l'agence officielle SABA rapporte le quotidien Le Monde. «La signature à huis clos ne peut être reconnue, elle reflète de mauvaises intentions à l'égard de l'initiative» du Conseil de coopération du Golfe, a ajouté le communiqué. Par ailleurs, des partisans du président bloquaient des artères principales de Sanaa hier matin. «La révolte va s'intensifier et il (finira) par être chassé du pouvoir s'il ne signe pas l'accord» a averti hier le porte-parole de l'opposition, Mohamed Qahtan, en réaction aux réticences du président. L'accord a été signé par les dirigeants du Forum Commun, coalition des partis de l'opposition parlementaire, au domicile de son négociateur en chef, Mohamed Bassandaoua, en présence du secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abdellatif Zayani. Selon les termes de cet accord élaboré avec l'aide du CCG, des Etats-Unis et de l'Union européenne, le président Saleh doit quitter le pouvoir dans les trente jours qui viennent en échange d'une immunité pour lui-même et pour ses proches. L'accord prévoit aussi la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation, puis une élection présidentielle dans les 60 jours. Au Yémen, l'opposition a signé, samedi 21 mai, à Sanaa l'accord de transition ; une signature qui avait été annoncée à plusieurs reprises avant d'être reportée. Le président Ali Abdallah Saleh doit, lui, le paraphera dans la journée de dimanche, mais il a exigé que l'opposition signe au palais présidentiel, posant ainsi une nouvelle entrave devant ce plan de sortie de crise. «La cérémonie de signature de l'accord doit se dérouler au palais présidentiel en présence de toutes les parties politiques concernées», a affirmé un communiqué du parti présidentiel, le Congrès populaire général (CPG) publié hier par l'agence officielle SABA rapporte le quotidien Le Monde. «La signature à huis clos ne peut être reconnue, elle reflète de mauvaises intentions à l'égard de l'initiative» du Conseil de coopération du Golfe, a ajouté le communiqué. Par ailleurs, des partisans du président bloquaient des artères principales de Sanaa hier matin. «La révolte va s'intensifier et il (finira) par être chassé du pouvoir s'il ne signe pas l'accord» a averti hier le porte-parole de l'opposition, Mohamed Qahtan, en réaction aux réticences du président. L'accord a été signé par les dirigeants du Forum Commun, coalition des partis de l'opposition parlementaire, au domicile de son négociateur en chef, Mohamed Bassandaoua, en présence du secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abdellatif Zayani. Selon les termes de cet accord élaboré avec l'aide du CCG, des Etats-Unis et de l'Union européenne, le président Saleh doit quitter le pouvoir dans les trente jours qui viennent en échange d'une immunité pour lui-même et pour ses proches. L'accord prévoit aussi la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation, puis une élection présidentielle dans les 60 jours.