Le président yéménite Ali Abdallah Saleh se dérobait, hier 22 mai, à la signature d'un accord pour une transition pacifique au Yémen que l'opposition a signé samedi dernier. Le président yéménite Ali Abdallah Saleh se dérobait, hier 22 mai, à la signature d'un accord pour une transition pacifique au Yémen que l'opposition a signé samedi dernier. Il a confirmé qu'il ne signerait l'accord qu'en présence de l'oppositon. "Je ne signerai que si l'opposition vient au Palais présidentiel", a-t-il dit lors d'une allocution télévisée. "S'ils ne plient pas et s'ils veulent entraîner le pays dans une guerre civile, ils en assumeront la responsabilité et la responsabilité du sang qui a coulé et qui coulera dès lors qu'ils persisteront dans leur stupidité", a-t-il également déclaré. Dans l'après-midi de dimanche, les partisans de Saleh ont encerclé l'ambassade des Emirats arabes unis où sont réunis des ambassadeurs occidentaux et le médiateur du CCG. Ils ont dû être évacués par hélicoptère et le médiateur a quitté le pays a rapporté le quotidien Le Monde. Dans la rue, des partisans du chef de l'Etat, armés de bâtons, avaient aussi bloqué les principales artères de Sanaa, dont les issues menant au palais présidentiel. Le porte-parole de l'opposition yéménite, Mohamed Qahtan, a enjoint l'Arabie saoudite et les Etats-Unis à faire pression sur le président contesté Ali Abdallah Saleh pour l'amener à signer. "Seuls les Etats-Unis et l'Arabie saoudite sont en mesure de faire pression sur lui", a déclaré M. Qahtan. "S'ils lui disent clairement qu'il sera tenu responsable de l'échec de la médiation, il signera", a-t-il ajouté. Plus tôt dans la journée, M. Qahtan avait affirmé que, si Saleh persistait à refuser de signer, "la révolte allait s'intensifier et il [finirait] par être chassé du pouvoir". La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait appelé M. Saleh à "respecter son engagement" à quitter le pouvoir. Pour leur part, les monarchies du CCG "ont donné jusqu'à dimanche en milieu de journée à M. Saleh pour signer", selon l'opposition. Le plan du CCG , élaboré avec l'aide des Etats-Unis et de l'Union européenne, prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission, un mois plus tard, de M. Saleh en échange d'une immunité pour lui-même et pour ses proches, puis une élection présidentielle dans les 60 jours. Il a confirmé qu'il ne signerait l'accord qu'en présence de l'oppositon. "Je ne signerai que si l'opposition vient au Palais présidentiel", a-t-il dit lors d'une allocution télévisée. "S'ils ne plient pas et s'ils veulent entraîner le pays dans une guerre civile, ils en assumeront la responsabilité et la responsabilité du sang qui a coulé et qui coulera dès lors qu'ils persisteront dans leur stupidité", a-t-il également déclaré. Dans l'après-midi de dimanche, les partisans de Saleh ont encerclé l'ambassade des Emirats arabes unis où sont réunis des ambassadeurs occidentaux et le médiateur du CCG. Ils ont dû être évacués par hélicoptère et le médiateur a quitté le pays a rapporté le quotidien Le Monde. Dans la rue, des partisans du chef de l'Etat, armés de bâtons, avaient aussi bloqué les principales artères de Sanaa, dont les issues menant au palais présidentiel. Le porte-parole de l'opposition yéménite, Mohamed Qahtan, a enjoint l'Arabie saoudite et les Etats-Unis à faire pression sur le président contesté Ali Abdallah Saleh pour l'amener à signer. "Seuls les Etats-Unis et l'Arabie saoudite sont en mesure de faire pression sur lui", a déclaré M. Qahtan. "S'ils lui disent clairement qu'il sera tenu responsable de l'échec de la médiation, il signera", a-t-il ajouté. Plus tôt dans la journée, M. Qahtan avait affirmé que, si Saleh persistait à refuser de signer, "la révolte allait s'intensifier et il [finirait] par être chassé du pouvoir". La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait appelé M. Saleh à "respecter son engagement" à quitter le pouvoir. Pour leur part, les monarchies du CCG "ont donné jusqu'à dimanche en milieu de journée à M. Saleh pour signer", selon l'opposition. Le plan du CCG , élaboré avec l'aide des Etats-Unis et de l'Union européenne, prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission, un mois plus tard, de M. Saleh en échange d'une immunité pour lui-même et pour ses proches, puis une élection présidentielle dans les 60 jours.