La France a renvoyé plus de 3.200 Tunisiens clandestins vers l'Italie ou la Tunisie depuis la fin février, a déclaré dimanche le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. Parmi ces clandestins, figuraient quelques cas de détenus de droit commun sortis des prisons tunisiennes ou d'anciens policiers du régime de Ben Ali, identifiés en France. "La France n'accepte pas l'immigration irrégulière et d'autant moins d'ailleurs que nous avons avec la Tunisie un accord qui organise l'immigration régulière", a ajouté M. Guéant, qui s'est rendu à Tunis en début de semaine pour évoquer cette question. "Les autorités tunisiennes sont tout à fait d'accord de mettre en œuvre cet accord" signé en 2008, a-t-il ajouté. Plus de 20.000 Tunisiens ont quitté leur pays après la chute, le 14 janvier, du régime Ben Ali, renversé par une révolte inédite, pour affluer à bord d'embarcations sur l'île italienne de Lampedusa. Quelque milliers d'entre eux se sont rendus en France à la recherche d'un emploi, provoquant une crise entre Rome et Paris et mettant à l'épreuve l'accord de Schengen sur la libre circulation aux frontières européennes. La France a renvoyé plus de 3.200 Tunisiens clandestins vers l'Italie ou la Tunisie depuis la fin février, a déclaré dimanche le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. Parmi ces clandestins, figuraient quelques cas de détenus de droit commun sortis des prisons tunisiennes ou d'anciens policiers du régime de Ben Ali, identifiés en France. "La France n'accepte pas l'immigration irrégulière et d'autant moins d'ailleurs que nous avons avec la Tunisie un accord qui organise l'immigration régulière", a ajouté M. Guéant, qui s'est rendu à Tunis en début de semaine pour évoquer cette question. "Les autorités tunisiennes sont tout à fait d'accord de mettre en œuvre cet accord" signé en 2008, a-t-il ajouté. Plus de 20.000 Tunisiens ont quitté leur pays après la chute, le 14 janvier, du régime Ben Ali, renversé par une révolte inédite, pour affluer à bord d'embarcations sur l'île italienne de Lampedusa. Quelque milliers d'entre eux se sont rendus en France à la recherche d'un emploi, provoquant une crise entre Rome et Paris et mettant à l'épreuve l'accord de Schengen sur la libre circulation aux frontières européennes.