La rencontre sur les finances méditerranéennes, qui a eu lieu hier, a notamment abordé d'importants points relatifs à l'environnement de l'entreprise, tels que le développement des PME en Algérie et les rapprochements avec l'entreprise. Les intervenants et les experts ont relaté la problématique du financement de l'entreprise en Algérie en décortiquant ses différents mécanismes et outils, les conditions de la création, le développement de l'entreprise et le flux financier avec les pays partenaires et ayant des formes de coopération et de collaboration économique et commerciale. La rencontre sur les finances méditerranéennes, qui a eu lieu hier, a notamment abordé d'importants points relatifs à l'environnement de l'entreprise, tels que le développement des PME en Algérie et les rapprochements avec l'entreprise. Les intervenants et les experts ont relaté la problématique du financement de l'entreprise en Algérie en décortiquant ses différents mécanismes et outils, les conditions de la création, le développement de l'entreprise et le flux financier avec les pays partenaires et ayant des formes de coopération et de collaboration économique et commerciale. Christian Apothéloz, expert et consultant au cabinet ‘' Missions impossibles'', nous précise dans cet entretien, que les entreprises de l'Hexagone sont prêtes à coopérer et à instaurer une pratique de partenariat durable avec des entreprises algériennes, mais sur des bases équitables et non contraignantes. Autrement dit, il s'agit, selon lui, d'instituer des normes de partenariat fondées sur la parité et non sur le partage de capitaux (51 % et 49 %) comme l'a critiqué dernièrement la responsable du mouvement des entreprises de France (Medef) lors de sa visite à Alger. Quel est l'objectif de cette rencontre sur les entreprises et les outils de financement proposés par l'organisme ‘'Finances et conseils Méditerranée'' ? Christian Apothéloz : Nous sommes venus en Algérie pour voir comment les banques françaises implantées en Algérie peuvent faire leur travail de médiation avec leurs partenaires algériens. Il ya aussi des partenaires français déjà présents en Algérie. Nous voulons connaître également l'offre algérienne en termes d'investissement et de partenariat. Une forte délégation qui vient de Marseille est actuellement en visite en Algérie à l'occasion de la tenue Batimatec. Elle est essentiellement composée de banquiers, d'avocats d'affaires, d'experts comptables et de chefs d'entreprises qui veulent faire des affaires en Algérie. Nous sommes là pour accompagner les entreprises françaises qui exposent au salon Batimatec afin de leur donner toutes les clés juridiques, fiscales et comptables nécessaires pour investir en Algérie dans de bonnes conditions. Il ne s'agit pas seulement de signer des contrats, mais de faire en sorte qu'ils aboutissent sur des investissements. Pour cela nous prodiguons la connaissance de la réglementation algérienne aux entrepreneurs désirant s'installer en Algérie. C'est vrai que nous avons organisé l'année dernière une conférence à Marseille sur les investissements en Algérie et la réglementation qui la régissent, en présence de juristes, des banquiers et d'experts comptables. Mais, nous voulons aujourd'hui connaître la réalité algérienne sur le terrain avec les hommes d'affaires algériens. C'est l'objet de la rencontre d'aujourd'hui, à savoir les ateliers traitant les finances et conseils méditerranéens (FCM). Comment voyez-vous le travail de médiation entre les entreprises algériennes et leurs partenaires françaises ? La médiation reste d‘abord nécessaire, l'Algérie est un pays structuré qui a une réglementation propre. Certaines règles qui sont nouvelles, d'ailleurs, deviennent assez restrictives depuis une année ou deux, sur l'implantation des entreprises étrangères en Algérie. Il y a des possibilités importantes, mais il faut connaître les règles, et nous sommes là pour découvrir ces règles et faire en sorte qu'il y ait des échanges fructueux entre la France et l'Algérie. Il s'agit de faire e sorte aussi que ces échanges puissent continuer à se développer entre les deux pays. Peut-on s'attendre à une reprise des échanges algéro-français ? Je ne suis assez certain. Nous sommes dans une période où la croissance est assez faible en France. Or, la croissance algérienne est plus forte, cependant les restrictions apportées à l'import-export n'ont pas permis aux entreprises françaises de s'adapter aux nouvelles règles d'investissement et de partenariat. Elles sont pour l'instant, dans l'expectative. Il s'agit de s'informer sur les pratiques législatives et la réalité du terrain pour avoir une idée sur le climat d'affaires. Les praticiens font leur travail auprès des entreprises. La médiation est indispensable, néanmoins, il faut connaître les règles en matière d'investissement. Etes-vous optimiste concernant les résultats attendus du forum économique algéro-français prévu du 29 au 31 mai à Alger ? Je suis toujours de nature optimiste. J'espère que nous allons trouver les moyens pour développer les entreprises en Algérie. Je comprends très bien que l'Algérie fait en sorte que l'argent du pétrole ne part pas à l'étranger pour acheter des biens. Mais, elle veut développer son économie. Nous sommes tout à fait confiants et partisans. Et les PME qui sont venues de notre région, à savoir Provence, Alpes et Côte d'Azur (PACA) sont présentes pour développer des relations de partenariat et non pas pour faire du commerce. Toutefois, pour le moment le cadre règlementaire algérien est contraignant. C'est la raison pour laquelle il faut des discussions et de négociations. En tenant compte que l'Algérie veut développer son industrie, c'est tout à fait légitime et important. C'est important même pour l'ensemble du bassin méditerranéen. Mais, il s'agit de faire en sorte pour que les entreprises françaises qui veulent travailler en Algérie, puissent le faire sur le long terme et rester en Algérie afin de se développer et apporter leur expertise. Christian Apothéloz, expert et consultant au cabinet ‘' Missions impossibles'', nous précise dans cet entretien, que les entreprises de l'Hexagone sont prêtes à coopérer et à instaurer une pratique de partenariat durable avec des entreprises algériennes, mais sur des bases équitables et non contraignantes. Autrement dit, il s'agit, selon lui, d'instituer des normes de partenariat fondées sur la parité et non sur le partage de capitaux (51 % et 49 %) comme l'a critiqué dernièrement la responsable du mouvement des entreprises de France (Medef) lors de sa visite à Alger. Quel est l'objectif de cette rencontre sur les entreprises et les outils de financement proposés par l'organisme ‘'Finances et conseils Méditerranée'' ? Christian Apothéloz : Nous sommes venus en Algérie pour voir comment les banques françaises implantées en Algérie peuvent faire leur travail de médiation avec leurs partenaires algériens. Il ya aussi des partenaires français déjà présents en Algérie. Nous voulons connaître également l'offre algérienne en termes d'investissement et de partenariat. Une forte délégation qui vient de Marseille est actuellement en visite en Algérie à l'occasion de la tenue Batimatec. Elle est essentiellement composée de banquiers, d'avocats d'affaires, d'experts comptables et de chefs d'entreprises qui veulent faire des affaires en Algérie. Nous sommes là pour accompagner les entreprises françaises qui exposent au salon Batimatec afin de leur donner toutes les clés juridiques, fiscales et comptables nécessaires pour investir en Algérie dans de bonnes conditions. Il ne s'agit pas seulement de signer des contrats, mais de faire en sorte qu'ils aboutissent sur des investissements. Pour cela nous prodiguons la connaissance de la réglementation algérienne aux entrepreneurs désirant s'installer en Algérie. C'est vrai que nous avons organisé l'année dernière une conférence à Marseille sur les investissements en Algérie et la réglementation qui la régissent, en présence de juristes, des banquiers et d'experts comptables. Mais, nous voulons aujourd'hui connaître la réalité algérienne sur le terrain avec les hommes d'affaires algériens. C'est l'objet de la rencontre d'aujourd'hui, à savoir les ateliers traitant les finances et conseils méditerranéens (FCM). Comment voyez-vous le travail de médiation entre les entreprises algériennes et leurs partenaires françaises ? La médiation reste d‘abord nécessaire, l'Algérie est un pays structuré qui a une réglementation propre. Certaines règles qui sont nouvelles, d'ailleurs, deviennent assez restrictives depuis une année ou deux, sur l'implantation des entreprises étrangères en Algérie. Il y a des possibilités importantes, mais il faut connaître les règles, et nous sommes là pour découvrir ces règles et faire en sorte qu'il y ait des échanges fructueux entre la France et l'Algérie. Il s'agit de faire e sorte aussi que ces échanges puissent continuer à se développer entre les deux pays. Peut-on s'attendre à une reprise des échanges algéro-français ? Je ne suis assez certain. Nous sommes dans une période où la croissance est assez faible en France. Or, la croissance algérienne est plus forte, cependant les restrictions apportées à l'import-export n'ont pas permis aux entreprises françaises de s'adapter aux nouvelles règles d'investissement et de partenariat. Elles sont pour l'instant, dans l'expectative. Il s'agit de s'informer sur les pratiques législatives et la réalité du terrain pour avoir une idée sur le climat d'affaires. Les praticiens font leur travail auprès des entreprises. La médiation est indispensable, néanmoins, il faut connaître les règles en matière d'investissement. Etes-vous optimiste concernant les résultats attendus du forum économique algéro-français prévu du 29 au 31 mai à Alger ? Je suis toujours de nature optimiste. J'espère que nous allons trouver les moyens pour développer les entreprises en Algérie. Je comprends très bien que l'Algérie fait en sorte que l'argent du pétrole ne part pas à l'étranger pour acheter des biens. Mais, elle veut développer son économie. Nous sommes tout à fait confiants et partisans. Et les PME qui sont venues de notre région, à savoir Provence, Alpes et Côte d'Azur (PACA) sont présentes pour développer des relations de partenariat et non pas pour faire du commerce. Toutefois, pour le moment le cadre règlementaire algérien est contraignant. C'est la raison pour laquelle il faut des discussions et de négociations. En tenant compte que l'Algérie veut développer son industrie, c'est tout à fait légitime et important. C'est important même pour l'ensemble du bassin méditerranéen. Mais, il s'agit de faire en sorte pour que les entreprises françaises qui veulent travailler en Algérie, puissent le faire sur le long terme et rester en Algérie afin de se développer et apporter leur expertise.