La réunion consacrée aux menaces terroriste dans la région du Sahel qui a regroupé les ministres des Affaires étrangères algérien, maritanien, malien et nigérien, vendredi dernier à Bamako a confié à l'Algérie le soin de préparer une rencontre sur la sécurité dans la région du Sahel. La réunion consacrée aux menaces terroriste dans la région du Sahel qui a regroupé les ministres des Affaires étrangères algérien, maritanien, malien et nigérien, vendredi dernier à Bamako a confié à l'Algérie le soin de préparer une rencontre sur la sécurité dans la région du Sahel. Cette rencontre est prévue pour le troisième trimestre 2011. Une réunion qui ne sera pas le seul fait des pays de la région. Y seront également conviés l'Union européenne et les Etats-Unis, ciblés eux aussi par la nébuleuse El Qaida. Ce qui laisse présager que les groupes seront traqués où qu'ils se trouvent. Les Occidentaux apporteront, sans nul doute, leurs appuis techniques et techonologiques dans la lutte contre les groupes armés. Il semble que les Etats du Sahel se soient résolus à combattre efficacement le terrorisme dans cette région. La problématique sécuritaire dans ce no man's land s'est posée avec une acuité certaine dans le prolongement de la crise libyenne. Les données ont totalement changé avec l'émergence de la révolution libyenne, ses supposés liens avec la nébuleuse El Qaida qui a puisé sans retenue des armes de tous calibres dans les entrepôts d'armement du régime du colonel Kadhafi. Il semble aussi que 4 pays membres du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cémoc), basé à Tamanrasset (Algérie) envisage de passer à la vitesse supérieure en associant des puissances extra-régionales à la lutte contre le terrorisme qui infecte une région classée comme la plus faible économiquement au monde. Les professions de foi quant à l'urgence qu'il y avait à combattre le terrorisme dans les pays du Sahel n'ont pas manqué depuis le premier coup d'éclat des groupes armés dans cette région qui se caractérise par un relief particulier et une population nomade. La volonté politique s'était exprimée, mais sa traduction dans les actes est apparue bien plus timide, souvent gênée par des interférences des puissances étrangères quand ce n'est pas un pays du Sahel qui traînait la patte pour engager une action ferme et efficace contre les groupes armés qui ont pris son territoire pour une base de repli après leurs opérations de prise d'otages ciblant les étrangers, avec demande de rançon contre leur libération, le trafic de drogue et d'armes et à l'endoctrinement des populations locales très vulnérables. En mars dernier, sept Etats de la région confrontés à cette menace terroriste se sont réunis à Alger. La réunion qui a regroupé les ministres des Affaires étrangères des pays sahélo-sahariens (Algérie, Libye, Mauritanie, Niger, Mali, Burkina Faso et Tchad) entendait coordonner leurs actions armées contre cette organisation terroriste qui a inscrit dans ses actions la destabilisation de la région. En fait, hormis l'Algérie qui a redoublé les efforts destinés à combattre le terrorisme dans cette région et répondu favorablement à certaines sollicitations des pays du Sahel, les autres Etats n'ont ni les moyens, ni les capacités de mener de front la guerre au terrorisme qui s'est installé durablement dans cette région désertique. Et l'Algérie que d'aucuns présentent comme la principale puissance économique et militaire de la région, jouissant d'une longue expérience dans la lutte antiterroriste, se voit ainsi accorder le soin de préparer une rencontre sur la sécurité dans cette région, et à laquelle seront conviés l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis. Cette rencontre est prévue à Alger durant le troisième trimestre de 2011, a indiqué, lundi 23 mai, un responsable algérien. «L'Union européenne et les Etats-Unis seront conviés à cette rencontre qui sera consacrée à la double problématique de la sécurité au Sahel et [aux] mesures d'accompagnement pour le développement de projets structurants dans les pays de la région, notamment la transsaharienne», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères algérien. Cette rencontre est prévue pour le troisième trimestre 2011. Une réunion qui ne sera pas le seul fait des pays de la région. Y seront également conviés l'Union européenne et les Etats-Unis, ciblés eux aussi par la nébuleuse El Qaida. Ce qui laisse présager que les groupes seront traqués où qu'ils se trouvent. Les Occidentaux apporteront, sans nul doute, leurs appuis techniques et techonologiques dans la lutte contre les groupes armés. Il semble que les Etats du Sahel se soient résolus à combattre efficacement le terrorisme dans cette région. La problématique sécuritaire dans ce no man's land s'est posée avec une acuité certaine dans le prolongement de la crise libyenne. Les données ont totalement changé avec l'émergence de la révolution libyenne, ses supposés liens avec la nébuleuse El Qaida qui a puisé sans retenue des armes de tous calibres dans les entrepôts d'armement du régime du colonel Kadhafi. Il semble aussi que 4 pays membres du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cémoc), basé à Tamanrasset (Algérie) envisage de passer à la vitesse supérieure en associant des puissances extra-régionales à la lutte contre le terrorisme qui infecte une région classée comme la plus faible économiquement au monde. Les professions de foi quant à l'urgence qu'il y avait à combattre le terrorisme dans les pays du Sahel n'ont pas manqué depuis le premier coup d'éclat des groupes armés dans cette région qui se caractérise par un relief particulier et une population nomade. La volonté politique s'était exprimée, mais sa traduction dans les actes est apparue bien plus timide, souvent gênée par des interférences des puissances étrangères quand ce n'est pas un pays du Sahel qui traînait la patte pour engager une action ferme et efficace contre les groupes armés qui ont pris son territoire pour une base de repli après leurs opérations de prise d'otages ciblant les étrangers, avec demande de rançon contre leur libération, le trafic de drogue et d'armes et à l'endoctrinement des populations locales très vulnérables. En mars dernier, sept Etats de la région confrontés à cette menace terroriste se sont réunis à Alger. La réunion qui a regroupé les ministres des Affaires étrangères des pays sahélo-sahariens (Algérie, Libye, Mauritanie, Niger, Mali, Burkina Faso et Tchad) entendait coordonner leurs actions armées contre cette organisation terroriste qui a inscrit dans ses actions la destabilisation de la région. En fait, hormis l'Algérie qui a redoublé les efforts destinés à combattre le terrorisme dans cette région et répondu favorablement à certaines sollicitations des pays du Sahel, les autres Etats n'ont ni les moyens, ni les capacités de mener de front la guerre au terrorisme qui s'est installé durablement dans cette région désertique. Et l'Algérie que d'aucuns présentent comme la principale puissance économique et militaire de la région, jouissant d'une longue expérience dans la lutte antiterroriste, se voit ainsi accorder le soin de préparer une rencontre sur la sécurité dans cette région, et à laquelle seront conviés l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis. Cette rencontre est prévue à Alger durant le troisième trimestre de 2011, a indiqué, lundi 23 mai, un responsable algérien. «L'Union européenne et les Etats-Unis seront conviés à cette rencontre qui sera consacrée à la double problématique de la sécurité au Sahel et [aux] mesures d'accompagnement pour le développement de projets structurants dans les pays de la région, notamment la transsaharienne», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères algérien.