Comme prévu, ils étaient nombreux, hier, les médecins résidents à participer au sit-in devant le siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière toujours pour exprimer leur mécontentement envers la décision du ministre concernant l'impossibilité de l'abrogation du service civil. Les résidents considèrent cette position comme «une indifférence totale de la part de leur tutelle mais aussi du premier responsable du secteur de la santé, Djamel Ould Abbès qui est au courant, pourtant, dès le début des protestations en février dernier et dès l'annonce de la grève illimitée le 28 mars dernier, que les résidents n'accepteront une autre solution que l'abrogation du service civil, cause principale de ce débrayage» que connaît leur corporation. Portant tous des brassards noirs pour faire «le deuil sur une santé aujourd'hui malade et des conditions de travail et de prise en charge médiocres», les médecins résidents n'ont pas arrêté de rappeler leur détermination à continuer le combat jusqu'à obtention de tous leurs droits. «Certes nous avons gagner une bataille qui est le statut particulier malgré que ce dernier ne soit pas encore une réalité du moment que rien n'est encore publié dans le Journal officiel, mais le combat est encore long et nous ne baisserons les bras qu'après le suppression de cette loi anticonstitutionnelle», nous diront les médecins résidents abordés sur les lieux. Il est important de noter que les travaux de la commission des sages installée lundi dernier par le ministre de la Santé en vue de trouver des solutions effectives à ce sujet, «et de réfléchir sur les mesures incitatives et sur le réaménagement du service civil en fonction de nouvelles donnes, notamment par rapport à l'évolution démographique mais non pas son abrogation qui est carrément impossible». Les médecins résidents en prenant part à la première réunion de cette commission ont tenu à signaler «l'absence des membres de la commission proposés par les résidents à savoir : Pr Benkheda du CHU Mustapha Pacha, Pr Bouayad , Pr Bouziane de l'EHU d'Oran, Pr Soulimene du CHU Sidi Belabes, Pr Tourab du CHU Annaba et le Dr Bekat-Berkani, président du conseil de l'ordre des médecins, des personnalités qui ont le respect et la considération de l'ensemble des médecins à travers le pays», nous a affirmé un membre du collectif autonome des médecins résidents algériens, représentant de plus de 7000 résidents à travers le pays. Selon les résidents, cette commission n'a pas répondu aux aspirations des médecins résidents grévistes et que le but de son installation n'est dès le début «pas clair». «Nous avons demandé au ministre, lors de notre première rencontre au ministère de la Santé quels sont les buts et le rôle de cette commission du moment que l'abrogation du service civil n'est pas de l'ordre du jour», nous a dit Dr Merouane Sid Ali, un des représentants des médecins résidents, membre du Camra. Avant qu'un autre délégué ajoute : «Quelle est cette commission des sages qui nous dit que si le premier magistrat du pays, nous donne l'accord, on remplacerait demain tous ces grévistes en apportant des médecins du Mali et du Tchad !». durant les travaux de la commission, les neuf délégués du collectif élus ont défendu la nécessité d'abroger le service civil et de le remplacer par des postes budgétaires accompagnés de mesures incitatives, tandis que tous les autres membres de la commission, à savoir le ministre de la Santé, le doyen de la faculté de médecine d'Alger (Pr Arrada), les professeurs en médecine : Graba, Mansouri, Benrabha, Laadjouz, les cinq députés sud dont le président de la commission santé, les cinq sénateurs dont un vice-président du Sénat, les cadres du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Santé, le représentant du CNES (Conseil national économique et santé) et les directeurs des hôpitaux de Tizi et d'Oran, ont soutenu la nécessité de garder le service civil, argumentant par la nécessité d'une couverture sanitaire, le risque d'une révolte populaire et d'une instabilité au sud de l'Algérie. Au bout de six heures de débat, les membres de la commission ont donné deux possibilités aux délégués des médecins résidents : en cas de décision des résidents de maintenir la position d'abrogation du service civil il y aura la suppression définitive de la commission service civil et en cas de décision des résidents de maintien du service civil, la commission continuera à siéger pour la négociation des mesures incitative dans un délai de deux mois négociables. Pour revendiquer la réintégration des généralistes suspendus Le SNPSP organise un sit-in Le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a organisé hier devant son siège un sit-in pour revendiquer la réintégration immédiate de leurs confrères médecins généralistes, délégués du syndicat, suspendus la semaine dernière à cause de leur participation à la grève du 16 mai dernier gelée après la satisfaction de toutes les revendications de la corporation, apprend-on, hier, auprès du Dr Merabet, président du SNPSP. Il faut rappeler que les médecins généralistes ont entamé le 16 mai dernier une grève censée être illimitée avant de décider après moins d'une semaine de reprendre le travail après l'installation d'une commission mixte pour revoir leurs revendications, notamment la révision du régime indemnitaire. Comme prévu, ils étaient nombreux, hier, les médecins résidents à participer au sit-in devant le siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière toujours pour exprimer leur mécontentement envers la décision du ministre concernant l'impossibilité de l'abrogation du service civil. Les résidents considèrent cette position comme «une indifférence totale de la part de leur tutelle mais aussi du premier responsable du secteur de la santé, Djamel Ould Abbès qui est au courant, pourtant, dès le début des protestations en février dernier et dès l'annonce de la grève illimitée le 28 mars dernier, que les résidents n'accepteront une autre solution que l'abrogation du service civil, cause principale de ce débrayage» que connaît leur corporation. Portant tous des brassards noirs pour faire «le deuil sur une santé aujourd'hui malade et des conditions de travail et de prise en charge médiocres», les médecins résidents n'ont pas arrêté de rappeler leur détermination à continuer le combat jusqu'à obtention de tous leurs droits. «Certes nous avons gagner une bataille qui est le statut particulier malgré que ce dernier ne soit pas encore une réalité du moment que rien n'est encore publié dans le Journal officiel, mais le combat est encore long et nous ne baisserons les bras qu'après le suppression de cette loi anticonstitutionnelle», nous diront les médecins résidents abordés sur les lieux. Il est important de noter que les travaux de la commission des sages installée lundi dernier par le ministre de la Santé en vue de trouver des solutions effectives à ce sujet, «et de réfléchir sur les mesures incitatives et sur le réaménagement du service civil en fonction de nouvelles donnes, notamment par rapport à l'évolution démographique mais non pas son abrogation qui est carrément impossible». Les médecins résidents en prenant part à la première réunion de cette commission ont tenu à signaler «l'absence des membres de la commission proposés par les résidents à savoir : Pr Benkheda du CHU Mustapha Pacha, Pr Bouayad , Pr Bouziane de l'EHU d'Oran, Pr Soulimene du CHU Sidi Belabes, Pr Tourab du CHU Annaba et le Dr Bekat-Berkani, président du conseil de l'ordre des médecins, des personnalités qui ont le respect et la considération de l'ensemble des médecins à travers le pays», nous a affirmé un membre du collectif autonome des médecins résidents algériens, représentant de plus de 7000 résidents à travers le pays. Selon les résidents, cette commission n'a pas répondu aux aspirations des médecins résidents grévistes et que le but de son installation n'est dès le début «pas clair». «Nous avons demandé au ministre, lors de notre première rencontre au ministère de la Santé quels sont les buts et le rôle de cette commission du moment que l'abrogation du service civil n'est pas de l'ordre du jour», nous a dit Dr Merouane Sid Ali, un des représentants des médecins résidents, membre du Camra. Avant qu'un autre délégué ajoute : «Quelle est cette commission des sages qui nous dit que si le premier magistrat du pays, nous donne l'accord, on remplacerait demain tous ces grévistes en apportant des médecins du Mali et du Tchad !». durant les travaux de la commission, les neuf délégués du collectif élus ont défendu la nécessité d'abroger le service civil et de le remplacer par des postes budgétaires accompagnés de mesures incitatives, tandis que tous les autres membres de la commission, à savoir le ministre de la Santé, le doyen de la faculté de médecine d'Alger (Pr Arrada), les professeurs en médecine : Graba, Mansouri, Benrabha, Laadjouz, les cinq députés sud dont le président de la commission santé, les cinq sénateurs dont un vice-président du Sénat, les cadres du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Santé, le représentant du CNES (Conseil national économique et santé) et les directeurs des hôpitaux de Tizi et d'Oran, ont soutenu la nécessité de garder le service civil, argumentant par la nécessité d'une couverture sanitaire, le risque d'une révolte populaire et d'une instabilité au sud de l'Algérie. Au bout de six heures de débat, les membres de la commission ont donné deux possibilités aux délégués des médecins résidents : en cas de décision des résidents de maintenir la position d'abrogation du service civil il y aura la suppression définitive de la commission service civil et en cas de décision des résidents de maintien du service civil, la commission continuera à siéger pour la négociation des mesures incitative dans un délai de deux mois négociables. Pour revendiquer la réintégration des généralistes suspendus Le SNPSP organise un sit-in Le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a organisé hier devant son siège un sit-in pour revendiquer la réintégration immédiate de leurs confrères médecins généralistes, délégués du syndicat, suspendus la semaine dernière à cause de leur participation à la grève du 16 mai dernier gelée après la satisfaction de toutes les revendications de la corporation, apprend-on, hier, auprès du Dr Merabet, président du SNPSP. Il faut rappeler que les médecins généralistes ont entamé le 16 mai dernier une grève censée être illimitée avant de décider après moins d'une semaine de reprendre le travail après l'installation d'une commission mixte pour revoir leurs revendications, notamment la révision du régime indemnitaire.