Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a répondu de manière écrite aux médecins résidents «dans le cadre du dialogue », suite à la rencontre tenue dimanche dernier. Le premier responsable du secteur de la santé est revenu point par point sur la plateforme des revendications des résidents. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a répondu de manière écrite aux médecins résidents «dans le cadre du dialogue », suite à la rencontre tenue dimanche dernier. Le premier responsable du secteur de la santé est revenu point par point sur la plateforme des revendications des résidents. Concernant les rémunérations, Ould Abbès a formulé une proposition ferme «d'indexer la rémunération des médecins résidents sur le salaire global du praticien spécialiste assistant arrêtée dans leur nouveau régime indemnitaire». Quant au statut, une commission mixte est chargée de «l'élaboration du projet de nouveau statut» cela avant le 30 juin 2011, dont les résultats des travaux qui se sont tenus, hier, seront connus dans les prochaines heures. Pour le service civil, le ministre de la Santé a assuré que la commission des sages, qui se réunira lundi prochain, tentera de trouver un terrain d'entente. Aussi, il a annoncé «qu'il n'y aura plus aucune affectation en dehors de la wilaya de résidence du praticien spécialiste si le logement n'est pas assuré, tout comme il n'y aura d'affectation que dans les structures disposant d'un plateau technique adéquat. Sur le volet pédagogique, les représentants du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avaient annoncé la décision «d'abrogation de l'arrêté n°709 du 06/12/2010 portant sur l'organisation et les modalités d'évaluation et de progression du cycle de formation en vue de l'obtention du diplôme d'études médicales spéciales». Tout en rassurant qu'une circulaire ministérielle signée par la tutelle, «supprime le caractère sanctionnant des examens intermédiaires et supprime l'année supplémentaire de certaines spécialités. Ces décisions visent à désamorcer la situation de chaos que connaît actuellement la santé publique, par les mouvements de grève et les sit-in à répétition des différents corps formant ce secteur. K. H.