La menace du syndicat du complexe sidérurgique d'El Hadjar de déclencher un mouvement de grève illimité a été mise en exécution. Ce complexe industriel, fleuron de la sidérurgie nationale, a été en effet paralysé, hier, puisque les 5.300 travailleurs ont répondu favorablement au mot d'ordre de grève. La menace du syndicat du complexe sidérurgique d'El Hadjar de déclencher un mouvement de grève illimité a été mise en exécution. Ce complexe industriel, fleuron de la sidérurgie nationale, a été en effet paralysé, hier, puisque les 5.300 travailleurs ont répondu favorablement au mot d'ordre de grève. Ainsi donc, toutes les unités de ce complexe industriel étaient à l'arrêt et ce, dès le début de l'après midi d'hier. Les hauts fourneaux, la PMA, les deux aciéries à oxygène et l'aciérie électrique de même que tous les laminoirs à chaud et à froid (LRB, LFR, RPA, LAF, LAC) étaient totalement paralysés. Et il n' y a pas que les travailleurs de ce complexe qui ont débraillé car tous les salariés ont rejoint le mouvement de protestation. Tous les dépôts régionaux de vente implantés dans les différentes wilayas du pays, notamment à Alger, Oran, Skikda et Annaba, ont en effet répondu présents à l'appel du syndicat. A l'évidence, ce mouvement de protestation a eu des conséquences directes sur d'autres activités puisque, comme cela nous a été indiqué hier de sources syndicale, l'expédition des produits a été aussi gelée. Cette grève des travailleurs confirme une fois de plus le grand malaise dans lequel se trouve ce complexe industriel. Le bras de fer entre le syndicat et la direction la direction générale d'ArcelorMittal El Hadjar ne date pas d'aujourd'hui. Tout au long de ces dernières années, le complexe a été secoué par des grèves cycliques et, souvent, c'est la question salariale qui en a été à l'origine. Et cette grève n'a pas dérogé à cette règle. En effet c'est suite à l'échec des négociations entre les deux protagonistes sur cette épineuse question que le mouvement de grève a été initié. Le syndicat a rejeté dans le fond comme dans la forme les propositions de la direction générale. Cette dernière a ainsi proposé une augmentation de l'ordre de 24%. Une augmentation qui sera répartie sur trois ans cependant dont 50% est conditionnée par des résultats de production. Le syndicat, considérant que cela est nettement en deçà des attentes des travailleurs a dit non. Le secrétaire général du syndicat, Smail Kouadria, qui a toujours fait le parallèle entre le salaire mirobolant des expatriés qui bénéficient en outre de multiples avantages, a estimé que ce taux d'augmentation du salaire proposé par la direction générale est « humiliant ». La direction générale ne cesse de remettre sur le tapis la question des difficultés financières de l'entreprise pour justifier le taux de ces augmentations. Elle (la direction) menace de ne pas rémunérer les journées de grève et ce, conformément à la réglementation en vigueur. Mais les travailleurs, qui accusent en outre l'entreprise de « comploter » en vue de fermer le complexe, une accusation fermement rejetée par la direction générale, sont décidés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Ainsi donc, toutes les unités de ce complexe industriel étaient à l'arrêt et ce, dès le début de l'après midi d'hier. Les hauts fourneaux, la PMA, les deux aciéries à oxygène et l'aciérie électrique de même que tous les laminoirs à chaud et à froid (LRB, LFR, RPA, LAF, LAC) étaient totalement paralysés. Et il n' y a pas que les travailleurs de ce complexe qui ont débraillé car tous les salariés ont rejoint le mouvement de protestation. Tous les dépôts régionaux de vente implantés dans les différentes wilayas du pays, notamment à Alger, Oran, Skikda et Annaba, ont en effet répondu présents à l'appel du syndicat. A l'évidence, ce mouvement de protestation a eu des conséquences directes sur d'autres activités puisque, comme cela nous a été indiqué hier de sources syndicale, l'expédition des produits a été aussi gelée. Cette grève des travailleurs confirme une fois de plus le grand malaise dans lequel se trouve ce complexe industriel. Le bras de fer entre le syndicat et la direction la direction générale d'ArcelorMittal El Hadjar ne date pas d'aujourd'hui. Tout au long de ces dernières années, le complexe a été secoué par des grèves cycliques et, souvent, c'est la question salariale qui en a été à l'origine. Et cette grève n'a pas dérogé à cette règle. En effet c'est suite à l'échec des négociations entre les deux protagonistes sur cette épineuse question que le mouvement de grève a été initié. Le syndicat a rejeté dans le fond comme dans la forme les propositions de la direction générale. Cette dernière a ainsi proposé une augmentation de l'ordre de 24%. Une augmentation qui sera répartie sur trois ans cependant dont 50% est conditionnée par des résultats de production. Le syndicat, considérant que cela est nettement en deçà des attentes des travailleurs a dit non. Le secrétaire général du syndicat, Smail Kouadria, qui a toujours fait le parallèle entre le salaire mirobolant des expatriés qui bénéficient en outre de multiples avantages, a estimé que ce taux d'augmentation du salaire proposé par la direction générale est « humiliant ». La direction générale ne cesse de remettre sur le tapis la question des difficultés financières de l'entreprise pour justifier le taux de ces augmentations. Elle (la direction) menace de ne pas rémunérer les journées de grève et ce, conformément à la réglementation en vigueur. Mais les travailleurs, qui accusent en outre l'entreprise de « comploter » en vue de fermer le complexe, une accusation fermement rejetée par la direction générale, sont décidés à aller jusqu'au bout de leurs revendications.