Les dirigeants de l'entreprise sidérurgique Arcelor-Mittal reprendront demain les négociations avec les représentants des travailleurs du complexe d'El-Hadjar après une interruption du premier round des discussions entamé le 9 août. En effet, cette crise sociale latente qui couvait depuis quelques mois dans la capitale algérienne de l'acier, à savoir Annaba, jadis fleuron de l'industrie sidérurgique nationale, n'a pas l'air de connaître un dénouement rapide. Le but visé par le patron d'Arcelor-Mittal, consistant à concrétiser un plan de compression des effectifs, est très mal interprété par les travailleurs et leur syndicat. Sur les 8.000 employés de l'usine sidérurgique, 1.200 ouvriers sont concernés par la réduction des effectifs. Cette situation conflictuelle, inhabituelle, dans ce complexe industriel stratégique, a en fait, poussé les travailleurs à déclencher une grève générale illimitée pour lutter contre cette décision unilatérale de licenciement collectif et massif de travailleurs, lesquels voyaient ce projet de renvoi de 1.200 employés comme étant une atteinte grave à leurs droits sociaux. En effet, le plan de suppression d'emplois concocté par l'équipe dirigeante d'Arcelor-Mittal devant éjecter plus d'un millier de travailleurs dès le début septembre 2007, n'avait pas prévu l'esprit de résistance et la ténacité de lutte des travailleurs d'El-Hadjar, déterminés à sauvegarder leurs acquis sociaux. Pour défendre leurs intérêts, les 8. 000 travailleurs du complexe sidérurgique sont prêts à paralyser tous les ateliers de production de l'usine. En dépit de l'envoi de deux émissaires négociateurs, le directeur des ressources humaines pour la zone Afrique, Willy Smith, et Laurent Mallet, venus spécialement de Londres pour tenter de débroussailler la situation chaotique pouvant se traduire en pertes d'inactivité par plusieurs millions de dollars, on assiste à un statu quo pour le moment, en attendant la reprise des pourparlers demain entre les deux parties en conflit. Rappelons que le complexe sidérurgique d'El-Hadjar comptait 14.000 travailleurs lorsqu'il a été acquis par le patron indien Lakshmi Mittal en 2001. Cependant, le boss d'Arcelor-Mittal prévoyait de ramener ce chiffre à seulement 4.800 travailleurs en 2008. Mais c'était sans compter avec la combativité et l'esprit de solidarité des employés du complexe sidérurgique, bien encadrés par leurs représentants syndicaux. Les négociations de demain s'annoncent rudes et en cas de désaccord, le bras de fer entre les deux protagonistes pourrait conduire à une crise majeure aux retombées néfastes. Le groupe Arcelor-Mittal, multinationale réputée et leader mondial de la sidérurgie, emploie 320.000 salariés dans 61 pays. Le consortium indien Ipsat, entreprise du groupe Mittal, avait racheté à 70 % le complexe d'El-Hadjar qui était la propriété de l'Etat algérien jusqu'en octobre 2001. Ensuite, en 2005, Ipsat a pris la dénomination de Mittal-Steel et a été intégré dans le giron du leader mondial de l'acier après la fusion entre Mittal et la firme luxembourgeoise Arcelor. Les dirigeants de l'entreprise sidérurgique Arcelor-Mittal reprendront demain les négociations avec les représentants des travailleurs du complexe d'El-Hadjar après une interruption du premier round des discussions entamé le 9 août. En effet, cette crise sociale latente qui couvait depuis quelques mois dans la capitale algérienne de l'acier, à savoir Annaba, jadis fleuron de l'industrie sidérurgique nationale, n'a pas l'air de connaître un dénouement rapide. Le but visé par le patron d'Arcelor-Mittal, consistant à concrétiser un plan de compression des effectifs, est très mal interprété par les travailleurs et leur syndicat. Sur les 8.000 employés de l'usine sidérurgique, 1.200 ouvriers sont concernés par la réduction des effectifs. Cette situation conflictuelle, inhabituelle, dans ce complexe industriel stratégique, a en fait, poussé les travailleurs à déclencher une grève générale illimitée pour lutter contre cette décision unilatérale de licenciement collectif et massif de travailleurs, lesquels voyaient ce projet de renvoi de 1.200 employés comme étant une atteinte grave à leurs droits sociaux. En effet, le plan de suppression d'emplois concocté par l'équipe dirigeante d'Arcelor-Mittal devant éjecter plus d'un millier de travailleurs dès le début septembre 2007, n'avait pas prévu l'esprit de résistance et la ténacité de lutte des travailleurs d'El-Hadjar, déterminés à sauvegarder leurs acquis sociaux. Pour défendre leurs intérêts, les 8. 000 travailleurs du complexe sidérurgique sont prêts à paralyser tous les ateliers de production de l'usine. En dépit de l'envoi de deux émissaires négociateurs, le directeur des ressources humaines pour la zone Afrique, Willy Smith, et Laurent Mallet, venus spécialement de Londres pour tenter de débroussailler la situation chaotique pouvant se traduire en pertes d'inactivité par plusieurs millions de dollars, on assiste à un statu quo pour le moment, en attendant la reprise des pourparlers demain entre les deux parties en conflit. Rappelons que le complexe sidérurgique d'El-Hadjar comptait 14.000 travailleurs lorsqu'il a été acquis par le patron indien Lakshmi Mittal en 2001. Cependant, le boss d'Arcelor-Mittal prévoyait de ramener ce chiffre à seulement 4.800 travailleurs en 2008. Mais c'était sans compter avec la combativité et l'esprit de solidarité des employés du complexe sidérurgique, bien encadrés par leurs représentants syndicaux. Les négociations de demain s'annoncent rudes et en cas de désaccord, le bras de fer entre les deux protagonistes pourrait conduire à une crise majeure aux retombées néfastes. Le groupe Arcelor-Mittal, multinationale réputée et leader mondial de la sidérurgie, emploie 320.000 salariés dans 61 pays. Le consortium indien Ipsat, entreprise du groupe Mittal, avait racheté à 70 % le complexe d'El-Hadjar qui était la propriété de l'Etat algérien jusqu'en octobre 2001. Ensuite, en 2005, Ipsat a pris la dénomination de Mittal-Steel et a été intégré dans le giron du leader mondial de l'acier après la fusion entre Mittal et la firme luxembourgeoise Arcelor.