Le mouvement de grève des travailleurs du complexe sidérurgique d'El Hadjar n'aura finalement duré qu'un après midi. En effet cette grève illimitée déclenchée avant-hier à partir de 13 heures a pris fin hier matin après que les deux parties en conflit ont trouvé un accord. Ainsi donc, les revendications salariales des 5.300 travailleurs de ce complexe industriel, qui est le fleuron de la sidérurgie nationale, ont été finalement satisfaites. L'accord entre le syndicat et la direction générale d'ArcelorMittal d'El-Hadjar (Annaba), paraphé dans la nuit de samedi à dimanche, consacre en effet une augmentation de salaire de 10% avec en prime, effet rétroactif à partir du mois de janvier 2011. Il entrera en vigueur à partir du mois de juillet puisque, comme convenu entre le deux parties, le rappel sera versé par tranches entre ce mois et décembre. Néanmoins, selon les termes de cet accord, ces échéances pourraient fort bien « être reportées en cas de difficultés financières ». Cela dit, avons-nous appris hier de sources syndicales, cet accord porte également sur une augmentation de salaire de 4%, qui sera effective à partir du 1er décembre prochain. Toutefois cette augmentation est assujettie à la croissance de la production d'acier liquide. Ainsi les travailleurs bénéficieront de ce pourcentage à la seule condition que la production d'acier liquide atteigne de mai à novembre un volume de 590.000 tonnes. Ils bénéficieront de moins que çà, soit seulement de 2% d'augmentation, au cas où la production d'acier liquide se situait à 480.000 tonnes et de 1% si celle-ci est de 460.000 tonnes. De plus cet accord prévoit aussi deux autres augmentations des salaires de 2% chacune. Ces dernières revalorisations sont liées, comme énoncé dans l'accord paraphé entre les deux partenaires, à « l'atteinte des objectifs à réaliser ». Ces augmentations ont été prévues effectives au 1er juillet et au 1er décembre 2012. La direction générale du plus grand complexe sidérurgique du pays, qui a ainsi réussi à éviter une grève de plusieurs jours qui aurait été fort préjudiciable, a, après l'accord, pris acte de la volonté clairement affichée par le syndicat de privilégier les intérêts de l'entreprise et de favoriser un climat de sérénité. Notons qu'à l'appel du syndicat, toutes les unités de ce complexe industriel étaient à l'arrêt dans l'après midi d'avant-hier. En effet, les hauts fourneaux, la PMA, les deux aciéries à oxygène et l'aciérie électrique de même que tous les laminoirs à chaud et à froid (LRB, LFR, RPA, LAF, LAC) étaient totalement paralysés. Par ailleurs tous les travailleurs de l'entreprise ont rejoint ce mouvement de grève. Il en est ainsi aussi des salariés des dépôts régionaux de vente implantés dans différentes wilayas du pays, notamment à Alger, Oran, Skikda et Annaba. Il est à noter que cette grève confirme une fois de plus que ce complexe industriel connaît un profond malaise et ce, depuis de nombreuses années déjà. En attestent les grèves cycliques organisées par le syndicat de l'entreprise. Cette dernière grève a été initiée par le syndicat suite au refus de la direction générale de l'entreprise de satisfaire ses revendications qui portaient notamment sur l'augmentation de 24% du salaire. Le mouvement de grève des travailleurs du complexe sidérurgique d'El Hadjar n'aura finalement duré qu'un après midi. En effet cette grève illimitée déclenchée avant-hier à partir de 13 heures a pris fin hier matin après que les deux parties en conflit ont trouvé un accord. Ainsi donc, les revendications salariales des 5.300 travailleurs de ce complexe industriel, qui est le fleuron de la sidérurgie nationale, ont été finalement satisfaites. L'accord entre le syndicat et la direction générale d'ArcelorMittal d'El-Hadjar (Annaba), paraphé dans la nuit de samedi à dimanche, consacre en effet une augmentation de salaire de 10% avec en prime, effet rétroactif à partir du mois de janvier 2011. Il entrera en vigueur à partir du mois de juillet puisque, comme convenu entre le deux parties, le rappel sera versé par tranches entre ce mois et décembre. Néanmoins, selon les termes de cet accord, ces échéances pourraient fort bien « être reportées en cas de difficultés financières ». Cela dit, avons-nous appris hier de sources syndicales, cet accord porte également sur une augmentation de salaire de 4%, qui sera effective à partir du 1er décembre prochain. Toutefois cette augmentation est assujettie à la croissance de la production d'acier liquide. Ainsi les travailleurs bénéficieront de ce pourcentage à la seule condition que la production d'acier liquide atteigne de mai à novembre un volume de 590.000 tonnes. Ils bénéficieront de moins que çà, soit seulement de 2% d'augmentation, au cas où la production d'acier liquide se situait à 480.000 tonnes et de 1% si celle-ci est de 460.000 tonnes. De plus cet accord prévoit aussi deux autres augmentations des salaires de 2% chacune. Ces dernières revalorisations sont liées, comme énoncé dans l'accord paraphé entre les deux partenaires, à « l'atteinte des objectifs à réaliser ». Ces augmentations ont été prévues effectives au 1er juillet et au 1er décembre 2012. La direction générale du plus grand complexe sidérurgique du pays, qui a ainsi réussi à éviter une grève de plusieurs jours qui aurait été fort préjudiciable, a, après l'accord, pris acte de la volonté clairement affichée par le syndicat de privilégier les intérêts de l'entreprise et de favoriser un climat de sérénité. Notons qu'à l'appel du syndicat, toutes les unités de ce complexe industriel étaient à l'arrêt dans l'après midi d'avant-hier. En effet, les hauts fourneaux, la PMA, les deux aciéries à oxygène et l'aciérie électrique de même que tous les laminoirs à chaud et à froid (LRB, LFR, RPA, LAF, LAC) étaient totalement paralysés. Par ailleurs tous les travailleurs de l'entreprise ont rejoint ce mouvement de grève. Il en est ainsi aussi des salariés des dépôts régionaux de vente implantés dans différentes wilayas du pays, notamment à Alger, Oran, Skikda et Annaba. Il est à noter que cette grève confirme une fois de plus que ce complexe industriel connaît un profond malaise et ce, depuis de nombreuses années déjà. En attestent les grèves cycliques organisées par le syndicat de l'entreprise. Cette dernière grève a été initiée par le syndicat suite au refus de la direction générale de l'entreprise de satisfaire ses revendications qui portaient notamment sur l'augmentation de 24% du salaire.