Pas moins de 237 cas de violences contre ascendants ont été recensés dans la région de Constantine au cours des 30 derniers mois, a affirmé hier une représentante de la Sûreté de wilaya lors d ‘une rencontre marquant la célébration de la fête des mères. Au cours de cette rencontre, organisée à la maison de la culture Mohamed-Laïd Al-Khalifa, cet officier de police a précisé que 244 auteurs présumés d'exactions sur ascendants ont été appréhendés parmi lesquels 54 ont été placés sous mandat de dépôt. Les mis en cause étaient accusés de violences commises envers leurs propres mères et pères, a indiqué la même responsable devant un parterre constitué de magistrats, d'avocats, de psychologues, d'universitaires, de représentants de la société civile et de militants du bureau de wilaya du Rassemblement national démocratique (RND), organisateur de cette table ronde. De son côté, M. Foughali, de l'université Emir-Abdelkader des Sciences islamiques, a souligné le caractère "ignominieux" de ce "phénomène émergent" qui touche un nombre de plus en plus important de parents directs. Dans une tentative de fournir une explication possible à ces méfaits "totalement étrangers aux valeurs de notre société", M. Aziz Kaâbouche, psychologue, a notamment relevé, à son tour, le côté "méprisable" de ces actes de violence que "ni le chômage, ni l'oisiveté, ni la mal-vie ou le sentiment d'abandon et de repli sur soi ne peuvent justifier". «Oser lever la main sur ceux qui les ont mis au monde, ou sur leurs proches procède, de la part de ces personnes, d'un réel déséquilibre affectif, de troubles psychiques, voire de démence qu'il faut bannir de notre société", a fait observer, de son côté, Me Kawthar Krikou, avocate près la Cour de Constantine. Un point de vue partagé par Mme Radia Benchoufi, auteur d'un documentaire qu'elle a produit et présenté sur ce phénomène qu'elle a qualifié "d'intolérable". Pas moins de 237 cas de violences contre ascendants ont été recensés dans la région de Constantine au cours des 30 derniers mois, a affirmé hier une représentante de la Sûreté de wilaya lors d ‘une rencontre marquant la célébration de la fête des mères. Au cours de cette rencontre, organisée à la maison de la culture Mohamed-Laïd Al-Khalifa, cet officier de police a précisé que 244 auteurs présumés d'exactions sur ascendants ont été appréhendés parmi lesquels 54 ont été placés sous mandat de dépôt. Les mis en cause étaient accusés de violences commises envers leurs propres mères et pères, a indiqué la même responsable devant un parterre constitué de magistrats, d'avocats, de psychologues, d'universitaires, de représentants de la société civile et de militants du bureau de wilaya du Rassemblement national démocratique (RND), organisateur de cette table ronde. De son côté, M. Foughali, de l'université Emir-Abdelkader des Sciences islamiques, a souligné le caractère "ignominieux" de ce "phénomène émergent" qui touche un nombre de plus en plus important de parents directs. Dans une tentative de fournir une explication possible à ces méfaits "totalement étrangers aux valeurs de notre société", M. Aziz Kaâbouche, psychologue, a notamment relevé, à son tour, le côté "méprisable" de ces actes de violence que "ni le chômage, ni l'oisiveté, ni la mal-vie ou le sentiment d'abandon et de repli sur soi ne peuvent justifier". «Oser lever la main sur ceux qui les ont mis au monde, ou sur leurs proches procède, de la part de ces personnes, d'un réel déséquilibre affectif, de troubles psychiques, voire de démence qu'il faut bannir de notre société", a fait observer, de son côté, Me Kawthar Krikou, avocate près la Cour de Constantine. Un point de vue partagé par Mme Radia Benchoufi, auteur d'un documentaire qu'elle a produit et présenté sur ce phénomène qu'elle a qualifié "d'intolérable".