Le FLN va mal, c'est une évidence que ne conteste que l'actuelle direction politique, Abdelaziz Belkhadem le secrétaire générale en tête. Le plus vieux parti est en effet non seulement en proie à une grave dissidence interne, mais il peine aussi achever le processus de renouvellement de ses instances locales, notamment les bureaux des mouhafadhas. Cette situation n'augure rien de bon pour le parti, alors que les échéances électorales se profilent déjà à l'horizon. C'est dans ce contexte particulier que se tiendra, les 4, 5 et 6 juin prochain, la session du comité central. La plus haute instance du parti entre deux congrès aura du pain sur la planche et l'ombre de la fronde interne, menée par le « mouvement de redressement et d'authenticité », hantera sûrement les travaux. Car la question de la dissidence sera bel et bien au menu de la réunion, comme nous l'a indiqué hier le membre du bureau politique chargé de l'information, Kassa Aissi. « Même si l'essentiel de l'ordre du jour portera sur les propositions du FLN relatives aux réforme politiques, les questions organiques figurent aussi à l'ordre du jour de la session ». Les membres du comité central vont sans doute entériner, après débat, les propositions du FLN concernant les volets sur lesquels vont s'articuler les réformes politiques. Déjà avalisées par le bureau politiques, ces propositions qui portent, notamment, sur la loi électorale, la loi sur les partis ainsi que le code de l'information, ont été élaborées par des groupes de travail installés à cet effet. Le débat autour de cette question ne risque pas d'être passionnant comme le serait celui relatif à la dissidence. « Qu'ils viennent à la session du comité central pour défendre leurs positions tonnent Kassa Aissi», contacté hier, qui ne croit pas cependant qu'ils vont participer aux travaux du comité central. « Ils sont passés du stade du mécontentement à celui de la sédition» a-t-il affirmé en annonçant que la direction du parti ne va plus tolérer de travail fractionnaire. « Aucune activité qui sort du cadre légal ne sera tolérée. Personne ne peut plus utiliser le sigle FLN, sauf la direction légitime» soutient notre interlocuteur avant d'ajouter que des « instructions fermes ont été adressées aux mouhafadhas à cette fin». Ce membre du bureau politique fait clairement référence aux « redresseurs » qui ont réussi à tenir quelques réunions dans les sièges du parti. D'autres réunions qu'ils devaient tenir ont été, par contre, empêchées par les partisans de Abdelaziz Belkhadem qui ont alors utilisé tous les moyens, y compris la force, pour parvenir à leurs fins. La fracture semble à vrai dire irrévocable entre les deux parties car le mouvement de redressement, qui s'apprête à saisir la justice en vue d'invalider les assises du 9e congrès du parti sous prétexte que de nombreux membres du comité central ne répondent pas aux critères définis par les statuts et les règlements internes, tend de plus en plus vers la scission. Pour preuve, ce mouvement d'opposition, qui a tout récemment organisé un sit-in devant le siège national du parti, compte à l'avenir installer des structures parallèles (kasmate et mouhafadhas) à celles de la direction du parti. Les frondeurs comptent même entamer les préparatifs pour les prochaines élections, prévues l'année prochaine et ce, dans le but d'y participer avec leurs propres listes électorales. C'est dire combien il sera difficile de réconcilier les deux parties tant la crise interne semble avoir atteint un point de non retour. Les soucis de Belkhadem ne s'arrêtent pas à ce stade uniquement puisque plus d'une année après la tenue du 9e congrès, le FLN ne parvient pas à parachever le renouvellement de ses structures locales. Après avoir terriblement peiné pour le renouvellement des bureaux des kasmas, c'est le même scénario qui se répète avec les mouhafadhas. Kassa Aissi, qui reconnaît qu'une dizaine de mouhafadhas, dont TlemcenAnnaba, Blida et Medea n'ont pas effectué leur renouvellement, indique que ce retard est dû aux luttes entre les militants, mais aussi aux événements de janvier dernier qui ont retardé cette opération. Le comble pour le vieux parti c'est que des voix se sont élevées ces derniers jours pour remettre sur le tapis la question de la récupération du sigle FLN qui est un patrimoine national. En somme « il faut mettre le FLN au musée », ce que rejettent avec force les dirigeants du parti. C'est dire que le plus vieux parti traverse une des périodes les plus difficiles de son existence. Le FLN va mal, c'est une évidence que ne conteste que l'actuelle direction politique, Abdelaziz Belkhadem le secrétaire générale en tête. Le plus vieux parti est en effet non seulement en proie à une grave dissidence interne, mais il peine aussi achever le processus de renouvellement de ses instances locales, notamment les bureaux des mouhafadhas. Cette situation n'augure rien de bon pour le parti, alors que les échéances électorales se profilent déjà à l'horizon. C'est dans ce contexte particulier que se tiendra, les 4, 5 et 6 juin prochain, la session du comité central. La plus haute instance du parti entre deux congrès aura du pain sur la planche et l'ombre de la fronde interne, menée par le « mouvement de redressement et d'authenticité », hantera sûrement les travaux. Car la question de la dissidence sera bel et bien au menu de la réunion, comme nous l'a indiqué hier le membre du bureau politique chargé de l'information, Kassa Aissi. « Même si l'essentiel de l'ordre du jour portera sur les propositions du FLN relatives aux réforme politiques, les questions organiques figurent aussi à l'ordre du jour de la session ». Les membres du comité central vont sans doute entériner, après débat, les propositions du FLN concernant les volets sur lesquels vont s'articuler les réformes politiques. Déjà avalisées par le bureau politiques, ces propositions qui portent, notamment, sur la loi électorale, la loi sur les partis ainsi que le code de l'information, ont été élaborées par des groupes de travail installés à cet effet. Le débat autour de cette question ne risque pas d'être passionnant comme le serait celui relatif à la dissidence. « Qu'ils viennent à la session du comité central pour défendre leurs positions tonnent Kassa Aissi», contacté hier, qui ne croit pas cependant qu'ils vont participer aux travaux du comité central. « Ils sont passés du stade du mécontentement à celui de la sédition» a-t-il affirmé en annonçant que la direction du parti ne va plus tolérer de travail fractionnaire. « Aucune activité qui sort du cadre légal ne sera tolérée. Personne ne peut plus utiliser le sigle FLN, sauf la direction légitime» soutient notre interlocuteur avant d'ajouter que des « instructions fermes ont été adressées aux mouhafadhas à cette fin». Ce membre du bureau politique fait clairement référence aux « redresseurs » qui ont réussi à tenir quelques réunions dans les sièges du parti. D'autres réunions qu'ils devaient tenir ont été, par contre, empêchées par les partisans de Abdelaziz Belkhadem qui ont alors utilisé tous les moyens, y compris la force, pour parvenir à leurs fins. La fracture semble à vrai dire irrévocable entre les deux parties car le mouvement de redressement, qui s'apprête à saisir la justice en vue d'invalider les assises du 9e congrès du parti sous prétexte que de nombreux membres du comité central ne répondent pas aux critères définis par les statuts et les règlements internes, tend de plus en plus vers la scission. Pour preuve, ce mouvement d'opposition, qui a tout récemment organisé un sit-in devant le siège national du parti, compte à l'avenir installer des structures parallèles (kasmate et mouhafadhas) à celles de la direction du parti. Les frondeurs comptent même entamer les préparatifs pour les prochaines élections, prévues l'année prochaine et ce, dans le but d'y participer avec leurs propres listes électorales. C'est dire combien il sera difficile de réconcilier les deux parties tant la crise interne semble avoir atteint un point de non retour. Les soucis de Belkhadem ne s'arrêtent pas à ce stade uniquement puisque plus d'une année après la tenue du 9e congrès, le FLN ne parvient pas à parachever le renouvellement de ses structures locales. Après avoir terriblement peiné pour le renouvellement des bureaux des kasmas, c'est le même scénario qui se répète avec les mouhafadhas. Kassa Aissi, qui reconnaît qu'une dizaine de mouhafadhas, dont TlemcenAnnaba, Blida et Medea n'ont pas effectué leur renouvellement, indique que ce retard est dû aux luttes entre les militants, mais aussi aux événements de janvier dernier qui ont retardé cette opération. Le comble pour le vieux parti c'est que des voix se sont élevées ces derniers jours pour remettre sur le tapis la question de la récupération du sigle FLN qui est un patrimoine national. En somme « il faut mettre le FLN au musée », ce que rejettent avec force les dirigeants du parti. C'est dire que le plus vieux parti traverse une des périodes les plus difficiles de son existence.