La coopération militaire bilatérale entre les Etats-Unis et l'Algérie, la situation sécuritaire au Sahel dans le prolongement de la crise libyenne, la lutte contre le terrorisme et la question de l'envoi par l'Algérie de mercenaires pour soutenir le régime du colonel El Gueddafi, ont été le centre d'intérêt de la conférence de presse animée par le commandant du commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), le général de corps d'armée Carter F. Ham. La coopération militaire bilatérale entre les Etats-Unis et l'Algérie, la situation sécuritaire au Sahel dans le prolongement de la crise libyenne, la lutte contre le terrorisme et la question de l'envoi par l'Algérie de mercenaires pour soutenir le régime du colonel El Gueddafi, ont été le centre d'intérêt de la conférence de presse animée par le commandant du commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), le général de corps d'armée Carter F. Ham. Le haut responsable militaire américain au terme de sa visite officielle de deux jours en Algérie, durant laquelle, il s'est entretenu avec de hauts responsables politiques et militaires algériens sur le «renforcement de la coopération militaire bilatérale ainsi que sur les questions d'intérêt commun aux niveaux régional et continental», a apporté un soutien de poids aux autorités algériennes sur le dossier libyen. Rappelons que le Conseil national de transition (CNT) libyen a accusé, à plusieurs reprises et publiquement l'Algérie d'envoyer des mercenaires et de soutenir militairement le régime de Mouammar Kadhafi. En avril dernier, une autre accusation du même CNT, sans en fournir de preuves, cible les autorités algériennes. Il s'agit de la capture de 15 mercenaires algériens à Ajdabiya et la mort de trois autres pendant de violents combats dans cette ville, de l'est de la Libye. Le général Carter F. Ham a démenti, hier, au cours de sa conférence de presse, l'envoi par l'Algérie de mercenaires en Libye. «Je n'ai rien vu d'officiel ou de rapport qui fasse état d'envoi par l'Algérie de mercenaires en Libye», a-t-il déclaré, soulignant que «c'est même tout à fait le contraire, dès lors qu'il est notoire que l'Algérie a toujours appuyé la sécurité régionale et aussi la lutte antiterrorisme pour prévenir et empêcher qu'il y ait des mercenaires ou bien un mouvement de personnes et d'armements dans la région». Cependant le responsable militaire américain a admis l'existence d'un «mouvement libre» de mercenaires «vers et à partir de la Libye», suggérant pour contrecarrer ce genre de mouvements, l'importance d'une approche régionale entre les pays concernés qui viserait, a-t-il dit, à renforcer le contrôle aux frontières et lutter plus efficacement contre les menaces. Sur la prolifération des armes en provenance de Libye, le commandant de l'Africom a noté que les Etats-Unis partagent la préoccupation des partenaires dans la région concernant cet armement qui peut aller à d'autres pays ou tomber entre les mains d'El Qaïda. Il estime que pour faire face à cette prolifération, «les efforts et la coopération de tous sont nécessaires», soulignant avoir pris note des rencontres ayant eu lieu entre l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger pour discuter de cette question. Le commandant du commandement des Etats-Unis pour l'Afrique révèle que «les USA travaillaient actuellement avec ces pays pour trouver les aides qui leur seraient utiles», énumérant les domaines de partenariats possible. «Il peut s'agir des échanges de renseignements et d'assistance technique pour, notamment, renforcer la sécurité au niveau des frontières», a-t-il relevé, assurant que les USA «recherchent également les moyens pour aider ou appuyer les efforts des pays concernés à résoudre de manière régionale concertée toutes les préoccupations sécuritaires qui se posent dans la région». Le haut gradé américain estime que la lutte contre le terrorisme «n'est pas uniquement l'affaire des militaires». Ce rôle ne doit être, selon lui qu'un rôle «d'appui à d'autres efforts qui doivent être consentis au niveau des Etats». Concernant le partenariat entre l'Algérie et les Etats-Unis, le Haut Commandant de l'Africom affirme que «le Commandement demeure engagé à être un partenaire de qualité pour l'Algérie et nous continuerons à rechercher les moyens d'avoir une collaboration beaucoup plus étroite dans plusieurs secteurs relatifs à des intérêts mutuels en matière de coopération militaire», qualifiant des relations qu'entretiennent l'Algérie et les Etats-Unis, de «relations très fortes». Il s'est dit «très satisfait de la relation bilatérale qui existe entre les armées américaine et algérienne» en révélant l'existence de «plusieurs programmes de partenariat permettant aux militaires algériens de participer à des programmes de formation dans des écoles militaires aux Etats-Unis». Le haut responsable militaire américain au terme de sa visite officielle de deux jours en Algérie, durant laquelle, il s'est entretenu avec de hauts responsables politiques et militaires algériens sur le «renforcement de la coopération militaire bilatérale ainsi que sur les questions d'intérêt commun aux niveaux régional et continental», a apporté un soutien de poids aux autorités algériennes sur le dossier libyen. Rappelons que le Conseil national de transition (CNT) libyen a accusé, à plusieurs reprises et publiquement l'Algérie d'envoyer des mercenaires et de soutenir militairement le régime de Mouammar Kadhafi. En avril dernier, une autre accusation du même CNT, sans en fournir de preuves, cible les autorités algériennes. Il s'agit de la capture de 15 mercenaires algériens à Ajdabiya et la mort de trois autres pendant de violents combats dans cette ville, de l'est de la Libye. Le général Carter F. Ham a démenti, hier, au cours de sa conférence de presse, l'envoi par l'Algérie de mercenaires en Libye. «Je n'ai rien vu d'officiel ou de rapport qui fasse état d'envoi par l'Algérie de mercenaires en Libye», a-t-il déclaré, soulignant que «c'est même tout à fait le contraire, dès lors qu'il est notoire que l'Algérie a toujours appuyé la sécurité régionale et aussi la lutte antiterrorisme pour prévenir et empêcher qu'il y ait des mercenaires ou bien un mouvement de personnes et d'armements dans la région». Cependant le responsable militaire américain a admis l'existence d'un «mouvement libre» de mercenaires «vers et à partir de la Libye», suggérant pour contrecarrer ce genre de mouvements, l'importance d'une approche régionale entre les pays concernés qui viserait, a-t-il dit, à renforcer le contrôle aux frontières et lutter plus efficacement contre les menaces. Sur la prolifération des armes en provenance de Libye, le commandant de l'Africom a noté que les Etats-Unis partagent la préoccupation des partenaires dans la région concernant cet armement qui peut aller à d'autres pays ou tomber entre les mains d'El Qaïda. Il estime que pour faire face à cette prolifération, «les efforts et la coopération de tous sont nécessaires», soulignant avoir pris note des rencontres ayant eu lieu entre l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger pour discuter de cette question. Le commandant du commandement des Etats-Unis pour l'Afrique révèle que «les USA travaillaient actuellement avec ces pays pour trouver les aides qui leur seraient utiles», énumérant les domaines de partenariats possible. «Il peut s'agir des échanges de renseignements et d'assistance technique pour, notamment, renforcer la sécurité au niveau des frontières», a-t-il relevé, assurant que les USA «recherchent également les moyens pour aider ou appuyer les efforts des pays concernés à résoudre de manière régionale concertée toutes les préoccupations sécuritaires qui se posent dans la région». Le haut gradé américain estime que la lutte contre le terrorisme «n'est pas uniquement l'affaire des militaires». Ce rôle ne doit être, selon lui qu'un rôle «d'appui à d'autres efforts qui doivent être consentis au niveau des Etats». Concernant le partenariat entre l'Algérie et les Etats-Unis, le Haut Commandant de l'Africom affirme que «le Commandement demeure engagé à être un partenaire de qualité pour l'Algérie et nous continuerons à rechercher les moyens d'avoir une collaboration beaucoup plus étroite dans plusieurs secteurs relatifs à des intérêts mutuels en matière de coopération militaire», qualifiant des relations qu'entretiennent l'Algérie et les Etats-Unis, de «relations très fortes». Il s'est dit «très satisfait de la relation bilatérale qui existe entre les armées américaine et algérienne» en révélant l'existence de «plusieurs programmes de partenariat permettant aux militaires algériens de participer à des programmes de formation dans des écoles militaires aux Etats-Unis».