Trente-sept personnes, en majorité des combattants, ont été tuées dans des affrontements nocturnes à Sanaa, entre les forces gouvernementales et les partisans d'un chef tribal, a rapporté le quotidien Le Monde. Un autre bilan, communiqué par l'agence AP, fait de son côté état de 41 morts. La plupart des victimes sont des membres des forces fidèles au président contesté Ali Abdallah Saleh ou des combattants du puissant chef tribal cheikh Sadek Al-Ahmar, rallié à l'opposition. Les autorités ont accusé Sadek Al-Ahmar d'avoir rompu la trêve qu'il avait annoncée vendredi après trois jours d'affrontements qui avaient fait soixante-huit morts. Les combats de rue dans le quartier d'Al-Hassaba se sont poursuivis avec violence pendant la nuit, selon des habitants. Un camp de la 4e brigade de l'armée, situé près du siège de la radio-télévision, a été touché de plein fouet par plusieurs obus. Le siège du ministère de l'intérieur, tenu par les forces gouvernementales, a également été la cible de roquettes anti-char. Des renforts de la Garde républicaine, unité d'élite fidèle au chef de l'Etat, ont été acheminés dans le quartier d'Al-Hassaba, dont les accès étaient bloqués par des barrages des deux camps. Jusqu'à présent, les affrontements sont limités à ce périmètre. Mais les quartiers du général rallié à la contestation, Ali Mohsen Al-Ahmar (qui n'a pas de lien de parenté avec le chef tribal, malgré leur nom commun), ont été touchés mardi soir par deux obus. Les autorités yéménites ont démenti les avoir bombardés. Trente-sept personnes, en majorité des combattants, ont été tuées dans des affrontements nocturnes à Sanaa, entre les forces gouvernementales et les partisans d'un chef tribal, a rapporté le quotidien Le Monde. Un autre bilan, communiqué par l'agence AP, fait de son côté état de 41 morts. La plupart des victimes sont des membres des forces fidèles au président contesté Ali Abdallah Saleh ou des combattants du puissant chef tribal cheikh Sadek Al-Ahmar, rallié à l'opposition. Les autorités ont accusé Sadek Al-Ahmar d'avoir rompu la trêve qu'il avait annoncée vendredi après trois jours d'affrontements qui avaient fait soixante-huit morts. Les combats de rue dans le quartier d'Al-Hassaba se sont poursuivis avec violence pendant la nuit, selon des habitants. Un camp de la 4e brigade de l'armée, situé près du siège de la radio-télévision, a été touché de plein fouet par plusieurs obus. Le siège du ministère de l'intérieur, tenu par les forces gouvernementales, a également été la cible de roquettes anti-char. Des renforts de la Garde républicaine, unité d'élite fidèle au chef de l'Etat, ont été acheminés dans le quartier d'Al-Hassaba, dont les accès étaient bloqués par des barrages des deux camps. Jusqu'à présent, les affrontements sont limités à ce périmètre. Mais les quartiers du général rallié à la contestation, Ali Mohsen Al-Ahmar (qui n'a pas de lien de parenté avec le chef tribal, malgré leur nom commun), ont été touchés mardi soir par deux obus. Les autorités yéménites ont démenti les avoir bombardés.