Le palais présidentiel du Yémen a été touché par les bombardements vendredi à Sanaâ, la capitale. Les images diffusées par la télévision Al Arabia montraient une partie de la mosquée du palais présidentiel touchée par des obus lors de combats entre les troupes fidèles au chef de l'Etat et les miliciens tribaux du clan Hached, hier, vendredi La même chaîne rapportait que le président Ali Abdallah Saleh avait été blessé légèrement ainsi que son premier ministre Ali Mohamed Moujawar, le chef du Parlement serait, quant à lui, touché plus sérieusement. Quatre membres de la garde présidentielle ont été tués. Un porte-parole du parti présidentiel a accusé le chef tribal Sadek Al-Ahmar d'être responsable de ces tirs. Un représentant du parti au pouvoir a affirmé que le président se portait bien et des responsables yéménites ont précisé que le chef de l'Etat s'adresserait à la nation d'ici une heure. La télévision de l'opposition Souhail Tvelle a annoncé que le président serait mort, une information immédiatement démentie par la télévision d'Etat qui avait annoncé une conférence de presse du président qui, finalement, ne s'exprimera pas en direct mais devrait publier un communiqué ce qui va alimenter les rumeurs sur son éventuel décès. Le ministère de la Défense a tenu à préciser aussi que le Président Saleh se "porte bien." Actuellement,les combats font rage dans la capitale entre les troupes loyales au chef de l'Etat et des miliciens tribaux, ont déclaré deux responsables du gouvernement. C'est la première fois depuis le début de la contestation qu'une tribu yéménite s'attaque aussi frontalement au président Saleh. Pour rappel, des chefs de deux des plus importantes tribus du pays où la structure clanique est très importante, les Hached et les Baqil, se sont dissociés du président, au pouvoir depuis 32 ans. L'Assemblée avait alors annoncé qu'elle soutenait désormais le mouvement de contestation contre le président qui a commencé le 27 janvier mais s'est intensifié à partir du 13 février, en scandant "le peuple veut la chute du régime". Le chef suprême des Hached, cheikh Hamid ben Abdallah Al-Ahmar, est déjà passé dans la contestation en sa qualité de dirigeant du parti islamiste Al-Islah. Les affrontements, qui ont fait au moins 155 morts depuis dix jours, opposent les forces gouvernementales aux combattants de l'opposition, rejoints par des chefs tribaux lourdement armés, qui réclament le départ du président Ali Abdallah Saleh au pouvoir depuis près de trente-trois ans. Après plusieurs mois de manifestations appelant au départ du président Saleh au pouvoir depuis 33 ans, les violences se sont aggravées et font craindre que le conflit s'étende à l'ensemble de ce pays de 25 millions d'habitants.Les bombardements de la nuit ont été décrits comme les plus violents en deux semaines d'affrontements. Le palais présidentiel du Yémen a été touché par les bombardements vendredi à Sanaâ, la capitale. Les images diffusées par la télévision Al Arabia montraient une partie de la mosquée du palais présidentiel touchée par des obus lors de combats entre les troupes fidèles au chef de l'Etat et les miliciens tribaux du clan Hached, hier, vendredi La même chaîne rapportait que le président Ali Abdallah Saleh avait été blessé légèrement ainsi que son premier ministre Ali Mohamed Moujawar, le chef du Parlement serait, quant à lui, touché plus sérieusement. Quatre membres de la garde présidentielle ont été tués. Un porte-parole du parti présidentiel a accusé le chef tribal Sadek Al-Ahmar d'être responsable de ces tirs. Un représentant du parti au pouvoir a affirmé que le président se portait bien et des responsables yéménites ont précisé que le chef de l'Etat s'adresserait à la nation d'ici une heure. La télévision de l'opposition Souhail Tvelle a annoncé que le président serait mort, une information immédiatement démentie par la télévision d'Etat qui avait annoncé une conférence de presse du président qui, finalement, ne s'exprimera pas en direct mais devrait publier un communiqué ce qui va alimenter les rumeurs sur son éventuel décès. Le ministère de la Défense a tenu à préciser aussi que le Président Saleh se "porte bien." Actuellement,les combats font rage dans la capitale entre les troupes loyales au chef de l'Etat et des miliciens tribaux, ont déclaré deux responsables du gouvernement. C'est la première fois depuis le début de la contestation qu'une tribu yéménite s'attaque aussi frontalement au président Saleh. Pour rappel, des chefs de deux des plus importantes tribus du pays où la structure clanique est très importante, les Hached et les Baqil, se sont dissociés du président, au pouvoir depuis 32 ans. L'Assemblée avait alors annoncé qu'elle soutenait désormais le mouvement de contestation contre le président qui a commencé le 27 janvier mais s'est intensifié à partir du 13 février, en scandant "le peuple veut la chute du régime". Le chef suprême des Hached, cheikh Hamid ben Abdallah Al-Ahmar, est déjà passé dans la contestation en sa qualité de dirigeant du parti islamiste Al-Islah. Les affrontements, qui ont fait au moins 155 morts depuis dix jours, opposent les forces gouvernementales aux combattants de l'opposition, rejoints par des chefs tribaux lourdement armés, qui réclament le départ du président Ali Abdallah Saleh au pouvoir depuis près de trente-trois ans. Après plusieurs mois de manifestations appelant au départ du président Saleh au pouvoir depuis 33 ans, les violences se sont aggravées et font craindre que le conflit s'étende à l'ensemble de ce pays de 25 millions d'habitants.Les bombardements de la nuit ont été décrits comme les plus violents en deux semaines d'affrontements.