Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a été opéré au thorax dimanche dernier dans un hôpital militaire saoudien et serait brûlé au visage. Après son départ, les violents affrontements ont cédé la place à des explosions de joie. Les opposants, qui réclament la démission de Saleh depuis le mois de janvier, ont interprété son départ comme un signe de sa perte progressive de contrôle du pays. Une marée de drapeaux yéménites a envahi Sanaa samedi soir, lorsque la nouvelle de l'évacuation du président a été connue. Dans la capitale, beaucoup espèrent qu'il ne reviendra pas mais un membre du parti au pouvoir, Tarek al Chami, a annoncé son retour "dans quelques jours". Lundi à l'aube, la trêve conclue entre les troupes du président Saleh et les hommes du puissant chef tribal Sadek al Ahmar semblait tenir. L'attaque de vendredi sur le palais présidentiel a fait selon Saleh sept morts parmi les gardes ainsi que de nombreux blessés, dont le Premier ministre, son adjoint et les présidents des deux chambres du Parlement — tous soignés en Arabie. Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a été opéré au thorax dimanche dernier dans un hôpital militaire saoudien et serait brûlé au visage. Après son départ, les violents affrontements ont cédé la place à des explosions de joie. Les opposants, qui réclament la démission de Saleh depuis le mois de janvier, ont interprété son départ comme un signe de sa perte progressive de contrôle du pays. Une marée de drapeaux yéménites a envahi Sanaa samedi soir, lorsque la nouvelle de l'évacuation du président a été connue. Dans la capitale, beaucoup espèrent qu'il ne reviendra pas mais un membre du parti au pouvoir, Tarek al Chami, a annoncé son retour "dans quelques jours". Lundi à l'aube, la trêve conclue entre les troupes du président Saleh et les hommes du puissant chef tribal Sadek al Ahmar semblait tenir. L'attaque de vendredi sur le palais présidentiel a fait selon Saleh sept morts parmi les gardes ainsi que de nombreux blessés, dont le Premier ministre, son adjoint et les présidents des deux chambres du Parlement — tous soignés en Arabie.