Les problèmes des médecins résidents, en grève depuis le 28 mars dernier, ont été selon Djamel Ould Abbès ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, «tous réglés» et le maintien de la grève n'a, à ce moment, «aucun sens». «Nous avons été à leur écoute et moi-même j'ai répondu à toutes leurs revendications, leurs statut particulier a été signé, le régime indemnitaire, les conditions de travail dans les régions du Sud et les Haut-plateaux, qu'est-ce qu'il y a à faire de plus ?», s'est interrogé le ministre en marge du 13e Colloque magrébin pour l'étude de la population tenu cette année à Sidi-Fredj sous le thème : «Evaluation des politiques de population au Maghreb» Concernant la commission «des sages» installée, rappelons-le, par le ministre il y a plus d'un mois maintenant pour discuter des mesures incitatives aux médecins pour passer leur service civil dans les régions enclavées ; «elle est toujours à la disposition des résidents et les portes du dialogue sont toujours ouvertes pour eux, afin de trouver des solutions définitives à ce débrayage», a-t-il ajouté. Ould Abbès qui a inauguré les travaux du Colloque a annoncé la mise en place d'un plan de lutte contre la mortalité maternelle en Algérie. Il s'est félicité des « progrès que l'Algérie a fait en matière de santé publique» affirmant «toutes les dispositions ont été prises pour réduire la mortalité maternelle, dont le taux actuel est de 85 pour 10.000 habitants, alors qu'il était de 500/10.000 après l'Indépendance», a-t-il déclaré. Parmi ces dispositions, Ould Abbès a cité «l'ouverture de cinq instituts supérieurs de formation des sages-femmes, ainsi que l'augmentation des effectifs de ce corps paramédical et des médecins spécialistes». Et ce dans le but d'améliorer les conditions de prise en charge dans les différents services de maternité au niveau national. S'agissant de la mortalité infantile, le ministre a indiqué qu'elle a enregistré une «amélioration sensible» passant, ainsi, de 171 pour 1.000 naissances en 1962 à 23,7 pour 1.000 en 2010. Un taux «très encourageant» puisqu'il correspond aux normes recommandées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'Algérie est sortie du cercle des pays sous-développés en matière de conformité aux normes de l'OMS. Evoquant, par ailleurs, l'espérance de vie, le ministre a relevé une «évolution importante», qui est passée de 47 ans à plus de 70 ans aujourd'hui. Le ministre a attribué cette performance aux efforts consentis par l'Etat pour l'amélioration des conditions de vie de la population, notamment en matière de scolarité des enfants et l'accès gratuit aux soins. Les problèmes des médecins résidents, en grève depuis le 28 mars dernier, ont été selon Djamel Ould Abbès ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, «tous réglés» et le maintien de la grève n'a, à ce moment, «aucun sens». «Nous avons été à leur écoute et moi-même j'ai répondu à toutes leurs revendications, leurs statut particulier a été signé, le régime indemnitaire, les conditions de travail dans les régions du Sud et les Haut-plateaux, qu'est-ce qu'il y a à faire de plus ?», s'est interrogé le ministre en marge du 13e Colloque magrébin pour l'étude de la population tenu cette année à Sidi-Fredj sous le thème : «Evaluation des politiques de population au Maghreb» Concernant la commission «des sages» installée, rappelons-le, par le ministre il y a plus d'un mois maintenant pour discuter des mesures incitatives aux médecins pour passer leur service civil dans les régions enclavées ; «elle est toujours à la disposition des résidents et les portes du dialogue sont toujours ouvertes pour eux, afin de trouver des solutions définitives à ce débrayage», a-t-il ajouté. Ould Abbès qui a inauguré les travaux du Colloque a annoncé la mise en place d'un plan de lutte contre la mortalité maternelle en Algérie. Il s'est félicité des « progrès que l'Algérie a fait en matière de santé publique» affirmant «toutes les dispositions ont été prises pour réduire la mortalité maternelle, dont le taux actuel est de 85 pour 10.000 habitants, alors qu'il était de 500/10.000 après l'Indépendance», a-t-il déclaré. Parmi ces dispositions, Ould Abbès a cité «l'ouverture de cinq instituts supérieurs de formation des sages-femmes, ainsi que l'augmentation des effectifs de ce corps paramédical et des médecins spécialistes». Et ce dans le but d'améliorer les conditions de prise en charge dans les différents services de maternité au niveau national. S'agissant de la mortalité infantile, le ministre a indiqué qu'elle a enregistré une «amélioration sensible» passant, ainsi, de 171 pour 1.000 naissances en 1962 à 23,7 pour 1.000 en 2010. Un taux «très encourageant» puisqu'il correspond aux normes recommandées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'Algérie est sortie du cercle des pays sous-développés en matière de conformité aux normes de l'OMS. Evoquant, par ailleurs, l'espérance de vie, le ministre a relevé une «évolution importante», qui est passée de 47 ans à plus de 70 ans aujourd'hui. Le ministre a attribué cette performance aux efforts consentis par l'Etat pour l'amélioration des conditions de vie de la population, notamment en matière de scolarité des enfants et l'accès gratuit aux soins.