Comme prévu, les paramédicaux ont mis à exécution leur menace de grève. Ainsi, la plupart des infrastructures hospitalières ont été paralysées, hier, au premier jour de cette grève. Une grève de deux jours reconductible chaque semaine, selon le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), initiateur de ce mouvement de protestation. Comme prévu, les paramédicaux ont mis à exécution leur menace de grève. Ainsi, la plupart des infrastructures hospitalières ont été paralysées, hier, au premier jour de cette grève. Une grève de deux jours reconductible chaque semaine, selon le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), initiateur de ce mouvement de protestation. «Les paramédicaux ont répondu à l'appel du syndicat puisque la grève a été largement survie» nous a indiqué, hier, le président du SAP, Lounes Ghachi, avant de préciser que «le taux de suivi a été de 90%». Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, «le ministère de la Santé doit nous écouter sereinement car on veut la concrétisation de nos revendications». Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamal Ould Abbès, est ainsi accusé de faire dans la fuite en avant en mettant en sourdine les vraies revendications des paramédicaux. «Le travail qu'il fait n'est pas sérieux parce que le projet de statut particulier des paramédicaux qu'il a déposé au niveau de la direction générale de la Fonction publique est expurgé des documents annexes de l'enseignement supérieur, ce qui veut dire qu'il n'a pas reçu l'aval de ce ministère concernant le LMD. Donc pour nous c'est un dossier vide puisqu'il n'a aucune valeur juridique» précise encore Lounes Ghachi. En effet, une des premières revendications du SAP a trait à l'introduction du LMD dans leur formation. Les paramédicaux, qui sont toujours en attente d'un nouveau statut particulier, revendiquent aussi une revalorisation salariale. Djamal Ould Abbès s'est empressé, il y a quelques jours, d'annoncer en grande pompe avoir déjà déposé une copie du statut particulier des paramédicaux au niveau de la Fonction publique. Une annonce qui est intervenue après un entretien avec le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said. «Il ne fait pas de doute que c'est là un précieux acquis en faveur des 90.000 paramédicaux travaillant dans différentes structures hospitalières à travers le pays», a alors soutenu le ministre avant d'ajouter que «ce nouveau statut ne pourra qu'influer positivement» sur le plan de carrière des paramédicaux et de leurs salaires. Quant au régime indemnitaire, celui-ci sera appliqué avec effet rétroactif depuis janvier 2008. «Tous les corps de la santé, en outre, seront régularisés et bénéficieront de nouveaux salaires et de nouveaux régimes indemnitaires». Mais cela n'apaise en rien les paramédicaux qui, au contraire, durcissent même le ton. Le week-end dernier, et à l'issue d'une réunion extraordinaire du conseil national du SAP, ils annoncent une grève illimitée à partir du 8 février prochain. «Nous sommes décidés à faire aboutir nos revendications qui sont légitimes» a estimé hier, Lounes Ghachi. C'est dire que les paramédicaux comptent maintenir la pression sur le ministère jusqu'à ce qu'il lâche du lest et accède ainsi à leurs revendications. «Les paramédicaux ont répondu à l'appel du syndicat puisque la grève a été largement survie» nous a indiqué, hier, le président du SAP, Lounes Ghachi, avant de préciser que «le taux de suivi a été de 90%». Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, «le ministère de la Santé doit nous écouter sereinement car on veut la concrétisation de nos revendications». Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamal Ould Abbès, est ainsi accusé de faire dans la fuite en avant en mettant en sourdine les vraies revendications des paramédicaux. «Le travail qu'il fait n'est pas sérieux parce que le projet de statut particulier des paramédicaux qu'il a déposé au niveau de la direction générale de la Fonction publique est expurgé des documents annexes de l'enseignement supérieur, ce qui veut dire qu'il n'a pas reçu l'aval de ce ministère concernant le LMD. Donc pour nous c'est un dossier vide puisqu'il n'a aucune valeur juridique» précise encore Lounes Ghachi. En effet, une des premières revendications du SAP a trait à l'introduction du LMD dans leur formation. Les paramédicaux, qui sont toujours en attente d'un nouveau statut particulier, revendiquent aussi une revalorisation salariale. Djamal Ould Abbès s'est empressé, il y a quelques jours, d'annoncer en grande pompe avoir déjà déposé une copie du statut particulier des paramédicaux au niveau de la Fonction publique. Une annonce qui est intervenue après un entretien avec le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said. «Il ne fait pas de doute que c'est là un précieux acquis en faveur des 90.000 paramédicaux travaillant dans différentes structures hospitalières à travers le pays», a alors soutenu le ministre avant d'ajouter que «ce nouveau statut ne pourra qu'influer positivement» sur le plan de carrière des paramédicaux et de leurs salaires. Quant au régime indemnitaire, celui-ci sera appliqué avec effet rétroactif depuis janvier 2008. «Tous les corps de la santé, en outre, seront régularisés et bénéficieront de nouveaux salaires et de nouveaux régimes indemnitaires». Mais cela n'apaise en rien les paramédicaux qui, au contraire, durcissent même le ton. Le week-end dernier, et à l'issue d'une réunion extraordinaire du conseil national du SAP, ils annoncent une grève illimitée à partir du 8 février prochain. «Nous sommes décidés à faire aboutir nos revendications qui sont légitimes» a estimé hier, Lounes Ghachi. C'est dire que les paramédicaux comptent maintenir la pression sur le ministère jusqu'à ce qu'il lâche du lest et accède ainsi à leurs revendications.