L'Instance de consultations sur les réformes politiques va marquer une pause de trois jours après avoir accueilli plusieurs partis politiques, personnalités nationales, associations et organisations de la société civile depuis le 21 mai dernier. L'Instance de consultations sur les réformes politiques va marquer une pause de trois jours après avoir accueilli plusieurs partis politiques, personnalités nationales, associations et organisations de la société civile depuis le 21 mai dernier. La commission, présidée par Abdelkader Bensalah assisté des deux conseillers à la présidence de la République, Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, se consacrera à des réunions internes, question de faire le point sur les dernières consultations et organiser les prochaines, en attendant la reprise prévue samedi prochain. Cette première partie des consultations a été marquée par le passage de plusieurs formations politiques, à l'instar du FLN, du RND, du MSP et du PT, qui ont, tour à tour, exposé leurs visions des réformes engagées par le président de la République. Les divergences entre ces formations politiques enrichissent davantage le débat sur les réformes qui n'a pas manqué d'ailleurs de susciter une certaine dynamique à la scène nationale. En effet, si le PT de Louisa Hanoune a plaidé pour la dissolution du Parlement actuel et organiser des élections législatives avant même la révision de la Constitution, le RND d'Ahmed Ouyahia a proposé de renforcer les prérogatives du Président en optant pour un régime semi-présidentiel, alors que le FLN d'Abdelaziz Belkhadem, tout en favorisant un régime parlementaire - une vision partagée par les partis islamistes et le MSP notamment – n'est pas parvenu à trancher sur la question des limitations de mandats présidentiels. L'Instance de Bensalah avait également reçu de grandes personnalités nationales, à l'instar des deux ex-chefs de gouvernement, en l'occurrence Sid-Ahmed Ghozali et Smaïl Hamdani, qui ont apporté leurs contributions sur la teneur des réformes engagées par Abdelaziz Bouteflika. Aussi l'Instance a-t-elle reçu l'ex-ministre de la Défense, le général- major à la retraite, Khaled Nezzar et l'ex-SG du FLN, Abdelhamid Mehri. Ce dernier constitue l'un des faits saillants de cette première partie des consultations, en acceptant de répondre à l'invitation de l'Instance après l'avoir refusée auparavant. Les syndicats autonomes, les organisations juvéniles et estudiantines et autres associations féminines et de la société civile se sont également exprimés à propos des réformes politiques en préconisant des changements en adéquation avec leurs tendances et convictions respectives. Par ailleurs, si l'absence des principales figures de l'opposition à ces consultations a laissé son empreinte, d'où les attaques perpétrées par divers partis, notamment le FLN et le RND, l'Instance a plus ou moins réussi à drainer un nombre important de personnalités en attendant la suite à partir de samedi prochain. La commission, présidée par Abdelkader Bensalah assisté des deux conseillers à la présidence de la République, Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, se consacrera à des réunions internes, question de faire le point sur les dernières consultations et organiser les prochaines, en attendant la reprise prévue samedi prochain. Cette première partie des consultations a été marquée par le passage de plusieurs formations politiques, à l'instar du FLN, du RND, du MSP et du PT, qui ont, tour à tour, exposé leurs visions des réformes engagées par le président de la République. Les divergences entre ces formations politiques enrichissent davantage le débat sur les réformes qui n'a pas manqué d'ailleurs de susciter une certaine dynamique à la scène nationale. En effet, si le PT de Louisa Hanoune a plaidé pour la dissolution du Parlement actuel et organiser des élections législatives avant même la révision de la Constitution, le RND d'Ahmed Ouyahia a proposé de renforcer les prérogatives du Président en optant pour un régime semi-présidentiel, alors que le FLN d'Abdelaziz Belkhadem, tout en favorisant un régime parlementaire - une vision partagée par les partis islamistes et le MSP notamment – n'est pas parvenu à trancher sur la question des limitations de mandats présidentiels. L'Instance de Bensalah avait également reçu de grandes personnalités nationales, à l'instar des deux ex-chefs de gouvernement, en l'occurrence Sid-Ahmed Ghozali et Smaïl Hamdani, qui ont apporté leurs contributions sur la teneur des réformes engagées par Abdelaziz Bouteflika. Aussi l'Instance a-t-elle reçu l'ex-ministre de la Défense, le général- major à la retraite, Khaled Nezzar et l'ex-SG du FLN, Abdelhamid Mehri. Ce dernier constitue l'un des faits saillants de cette première partie des consultations, en acceptant de répondre à l'invitation de l'Instance après l'avoir refusée auparavant. Les syndicats autonomes, les organisations juvéniles et estudiantines et autres associations féminines et de la société civile se sont également exprimés à propos des réformes politiques en préconisant des changements en adéquation avec leurs tendances et convictions respectives. Par ailleurs, si l'absence des principales figures de l'opposition à ces consultations a laissé son empreinte, d'où les attaques perpétrées par divers partis, notamment le FLN et le RND, l'Instance a plus ou moins réussi à drainer un nombre important de personnalités en attendant la suite à partir de samedi prochain.