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Boughazi appelle à distinguer entre l'instance des consultations et la commission de dialogue de 1994 L'institution de Ben Salah déclare qu'elle respecte les positions des partisans du boycott
L'Instance de consultations sur les réformes politiques, présidée par Ben Salah a répondu aux positions de certaines personnalités qui ont annoncé leur boycott de ces consultations. Elle a, notamment, répondu aux réserves émises par certains partis politiques concernant l'invitation de ce qu'ils ont qualifié de « dépouilles politiques » et de partis n'ayant pas de légitimité ni crédibilité. Dans une déclaration à la presse, hier, à l'annexe de la présidence de la République, M. Boughazi a indiqué que l'instance chargée de mener ces consultations politiques a invité des partis, des organisations et des personnalités indépendantes, en se référant à des critères répondant à des "considérations juridiques, politiques et nationales". Les concernés par ces consultations sont, selon Boughazi, les partis politiques agréés, les associations, les instances et organisations de la société civile ainsi que certaines personnalités nationales ayant occupé, par le passé, des postes de responsabilité et de hautes fonctions au sein de l'Etat. Les critères qui motivent chaque invitation à participer aux consultations s'appliquent aussi aux personnalités publiques dont la "contribution" et "l'influence" sont reconnues dans les domaines des droits de l'homme, de la culture et de la religion, a encore expliqué le porte-parole de l'Instance. M. Boughazi rappellera que ces consultations ont été initiées en application du contenu du discours à la nation, prononcé par le chef de l'Etat le 15 avril dernier et de son allocution au Conseil des ministres du 2 mai dernier. Boughazi a, finalement, appelé à ne pas confondre entre les missions de l'instance chargée par le président de la République pour effectuer des consultations politiques et collecter des propositions et les formuler avant de les lui soumettre avant la fin du mois de juin prochain et la précédente commission qui été chargée de mener un dialogue national en 1994, après la fin du mandat du Haut Conseil de l'Etat et qui a conduit M. Liamine Zeroual à la tête de l'Etat. Il a aussi indiqué que l'instance des consultations politiques représente un espace de sondage d'opinion et de propositions sur un ensemble de réformes, notamment, la révision de la constitution.