L'agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a exprimé lundi dernier sa forte inquiétude face à la situation économique et sociale à Ghaza avec l'augmentation du chômage et l'accroissement du nombre de pauvres, au moment où le blocus de cette ville imposé par Israël entame sa cinquième année, indique le rapport de cette agence. L'agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a exprimé lundi dernier sa forte inquiétude face à la situation économique et sociale à Ghaza avec l'augmentation du chômage et l'accroissement du nombre de pauvres, au moment où le blocus de cette ville imposé par Israël entame sa cinquième année, indique le rapport de cette agence. Le chômage à Ghaza a atteint 45,2% pendant la seconde moitié de l'année 2010, l'un des plus élevés au monde, tandis que les salaires ont continué de baisser. Elle a ainsi affirmé que les salaires réels n'ont cessé de baisser sous le poids d'un chômage élevé et persistant, en enregistrant une baisse de 34,5% depuis le premier semestre 2006. ''Ce sont des tendances inquiétantes'', a déclaré le porte-parole de l'UNRWA, Chris Gunness, soulignant que les réfugiés, constituant les deux tiers des 1,5 million d'habitants de la bande de Ghaza, ont été les plus durement touchés durant la période couverte par le rapport. ''Il est difficile de comprendre la logique d'une politique pensée par l'homme, qui appauvrit de façon délibérée tant de gens et qui condamne des centaines de milliers de personnes potentiellement actives à une vie de misère'', a-t-il souligné. Le rapport de l'agence onusienne conclut que le secteur privé a été bien plus touché que le secteur public : Dans la seconde moitié de 2010, les entreprises ont supprimé plus de 8.000 emplois, soit une baisse de l'emploi de près de 8% par rapport au premier semestre 2010. En revanche, l'emploi dans le secteur public, dominé par le Hamas, a augmenté de près de 3% sur la même période. L'étude de l'UNRWA indique que le Hamas ''a été en mesure d'augmenter l'emploi public d'un cinquième depuis 2007'', a reconnu Chris Gunness. ''Encore plus frappant, au cours de ce qui aurait pu être une année relativement bonne pour le secteur privé dans la bande de Ghaza grâce à l'assouplissement supposé du blocus, c'est le secteur public qui a généré 70% de la croissance nette d'emplois entre le deuxième semestre 2009 et le deuxième semestre 2010'', a-t-il commenté. Dans ce sens, il a indiqué que ''si l'objectif du blocus était d'affaiblir l'administration du Hamas, les chiffres de l'emploi public suggèrent que cela a échoué. Mais cela a sans aucun doute été un grand succès pour punir certains des plus pauvres d'entre les plus pauvres au Moyen-Orient''. ''Dans ce contexte de morosité économique, l'UNRWA continuera ses actions de développement dans les secteurs de la santé et de l'éducation, la gestion des écoles pour quelques 213.000 enfants de Ghaza, en les aidant à croire en un avenir fait d'éducation de dignité et de paix'', a-t-il poursuivi. Il a également fait savoir que le nombre de Palestiniens de Ghaza qui s'adressent à l'UNRWA, vivant dans une pauvreté absolue avec à peine plus de 1 dollar par jour, a triplé depuis que le blocus a été imposé. Le nombre de cette catégorie de personnes s'élève à 300.000 personnes, tandis que de nombreux projets de reconstruction sont toujours en attente d'approbation, a indiqué le responsable onusien qui a prédit que ''l'avenir s'annonce sombre''. Le chômage à Ghaza a atteint 45,2% pendant la seconde moitié de l'année 2010, l'un des plus élevés au monde, tandis que les salaires ont continué de baisser. Elle a ainsi affirmé que les salaires réels n'ont cessé de baisser sous le poids d'un chômage élevé et persistant, en enregistrant une baisse de 34,5% depuis le premier semestre 2006. ''Ce sont des tendances inquiétantes'', a déclaré le porte-parole de l'UNRWA, Chris Gunness, soulignant que les réfugiés, constituant les deux tiers des 1,5 million d'habitants de la bande de Ghaza, ont été les plus durement touchés durant la période couverte par le rapport. ''Il est difficile de comprendre la logique d'une politique pensée par l'homme, qui appauvrit de façon délibérée tant de gens et qui condamne des centaines de milliers de personnes potentiellement actives à une vie de misère'', a-t-il souligné. Le rapport de l'agence onusienne conclut que le secteur privé a été bien plus touché que le secteur public : Dans la seconde moitié de 2010, les entreprises ont supprimé plus de 8.000 emplois, soit une baisse de l'emploi de près de 8% par rapport au premier semestre 2010. En revanche, l'emploi dans le secteur public, dominé par le Hamas, a augmenté de près de 3% sur la même période. L'étude de l'UNRWA indique que le Hamas ''a été en mesure d'augmenter l'emploi public d'un cinquième depuis 2007'', a reconnu Chris Gunness. ''Encore plus frappant, au cours de ce qui aurait pu être une année relativement bonne pour le secteur privé dans la bande de Ghaza grâce à l'assouplissement supposé du blocus, c'est le secteur public qui a généré 70% de la croissance nette d'emplois entre le deuxième semestre 2009 et le deuxième semestre 2010'', a-t-il commenté. Dans ce sens, il a indiqué que ''si l'objectif du blocus était d'affaiblir l'administration du Hamas, les chiffres de l'emploi public suggèrent que cela a échoué. Mais cela a sans aucun doute été un grand succès pour punir certains des plus pauvres d'entre les plus pauvres au Moyen-Orient''. ''Dans ce contexte de morosité économique, l'UNRWA continuera ses actions de développement dans les secteurs de la santé et de l'éducation, la gestion des écoles pour quelques 213.000 enfants de Ghaza, en les aidant à croire en un avenir fait d'éducation de dignité et de paix'', a-t-il poursuivi. Il a également fait savoir que le nombre de Palestiniens de Ghaza qui s'adressent à l'UNRWA, vivant dans une pauvreté absolue avec à peine plus de 1 dollar par jour, a triplé depuis que le blocus a été imposé. Le nombre de cette catégorie de personnes s'élève à 300.000 personnes, tandis que de nombreux projets de reconstruction sont toujours en attente d'approbation, a indiqué le responsable onusien qui a prédit que ''l'avenir s'annonce sombre''.