Les deux groupes pétroliers algérien Sonatrach et espagnol Gas Natural ont convenu, mardi dernier à Alger, de régler leur différend sur les prix de vente du gaz et lancé, dans la foulée, un accord de coopération et une possible prise de participation de Sonatrach dans le capital de la société ibérique. Les deux groupes pétroliers algérien Sonatrach et espagnol Gas Natural ont convenu, mardi dernier à Alger, de régler leur différend sur les prix de vente du gaz et lancé, dans la foulée, un accord de coopération et une possible prise de participation de Sonatrach dans le capital de la société ibérique. Dans un communiqué commun sanctionnant ces accords rendu public, ''Sonatrach et Gas Natural Fenosa ont convenu de régler tous les différends relatifs aux contrats de vente de gaz existants entre les deux sociétés'', qui se sont ''engagées à coopérer dans le développement futur de projets énergétiques" .''L'accord constitue un jalon important pour les parties qui marque le démarrage d'une nouvelle relation stratégique'', précise les deux groupes. Les P-DG de Sonatrach, M. Nordine Cherouati, et de Gas Natural Fenosa, M. Salvador Gabarro, ont signé cet accord, mettant ''un terme à tous les litiges en cours concernant les contrats de gaz et définissant les principes d'une collaboration plus large dans l'avenir dans des projets spécifiques entre les deux sociétés'', ajoute-t-on. Pour M. Cherouati, ''cet accord met fin à tous les différends précédents sur les contrats de vente de gaz en vigueur, et en même temps élargit la coopération entre les deux groupes dans de nouveaux domaines et dans un contexte international qui favorise le développement du partenariat''. De son côté, M. Gabarro a relevé ''l'importance pour son entreprise d'avoir conclu un tel accord avec Sonatrach en gardant à l'esprit que l'accord met en place un cadre favorable pour le développement des relations futures'' entre Gas Natural et son principal fournisseur historique de gaz. Par ailleurs, les deux sociétés ont affirmé avoir convenu de régler ''leurs différends existants, suite à la sentence du tribunal arbitral datée d'août 2010, en relation avec le prix du gaz''. ''La signature de ces accords a permis aux deux entreprises d'analyser les éventuels partenariats qui pourraient être développés dans différents domaines, y compris la possibilité pour Sonatrach d'acquérir une participation minoritaire dans le capital de Gas Natural et la possibilité pour Gas Natural Fenosa de prendre des participations dans des projets de Sonatrach et de développer d'autres projets en partenariat'', indique le même communiqué. ''Avec un dialogue positif, la confiance et la volonté de parvenir à un accord, les parties ont abouti à une solution qui met fin à un différend qui les opposait depuis ces dernières années'', relève le P-DG de la société ibérique, rapporte l'APS. En août 2010, la Cour d'arbitrage de Paris avait, rappelons-le, donné raison à Sonatrach dans le conflit qui l'opposait depuis 2007 à Gas Natural Fenosa sur le prix du gaz livré à l'Espagne et acheminé à travers le GME (gazoduc Maghreb-Europe). Gas Natural a été condamné par un tribunal de Paris à payer rétroactivement près de 1,5 milliard d'euros à Sonatrach à la suite de cet arbitrage. Les effets rétroactifs maximums facturés par Sonatrach à Gas Natural s'élevaient à une somme de 1,97 milliard de dollars (1,4485 milliards d'euros), écrit le groupe espagnol. L'origine de l'affaire est née de la demande de Sonatrach de réévaluer à la hausse les prix du gaz de 20% en application de la clause dite "de bouleversement", prévue par les contrats de vente de gaz à l'entreprise espagnole et qui stipule une révision à la hausse des prix du gaz à chaque fois que les prix du pétrole augmentent. En novembre 2009, rappelle-t-on, le tribunal arbitral de Genève (Suisse) avait également décidé que Sonatrach n'avait pas à indemniser Gas Natural et le pétrolier espagnol Repsol pour avoir dénoncé en 2007 un accord sur le projet Gassi Touil de liquéfaction de gaz naturel. Gas Natural a fusionné en 2009 avec le groupe espagnol Union Fenosa et depuis cette date il s'appelait Gas Natural Fenosa. Dans un communiqué commun sanctionnant ces accords rendu public, ''Sonatrach et Gas Natural Fenosa ont convenu de régler tous les différends relatifs aux contrats de vente de gaz existants entre les deux sociétés'', qui se sont ''engagées à coopérer dans le développement futur de projets énergétiques" .''L'accord constitue un jalon important pour les parties qui marque le démarrage d'une nouvelle relation stratégique'', précise les deux groupes. Les P-DG de Sonatrach, M. Nordine Cherouati, et de Gas Natural Fenosa, M. Salvador Gabarro, ont signé cet accord, mettant ''un terme à tous les litiges en cours concernant les contrats de gaz et définissant les principes d'une collaboration plus large dans l'avenir dans des projets spécifiques entre les deux sociétés'', ajoute-t-on. Pour M. Cherouati, ''cet accord met fin à tous les différends précédents sur les contrats de vente de gaz en vigueur, et en même temps élargit la coopération entre les deux groupes dans de nouveaux domaines et dans un contexte international qui favorise le développement du partenariat''. De son côté, M. Gabarro a relevé ''l'importance pour son entreprise d'avoir conclu un tel accord avec Sonatrach en gardant à l'esprit que l'accord met en place un cadre favorable pour le développement des relations futures'' entre Gas Natural et son principal fournisseur historique de gaz. Par ailleurs, les deux sociétés ont affirmé avoir convenu de régler ''leurs différends existants, suite à la sentence du tribunal arbitral datée d'août 2010, en relation avec le prix du gaz''. ''La signature de ces accords a permis aux deux entreprises d'analyser les éventuels partenariats qui pourraient être développés dans différents domaines, y compris la possibilité pour Sonatrach d'acquérir une participation minoritaire dans le capital de Gas Natural et la possibilité pour Gas Natural Fenosa de prendre des participations dans des projets de Sonatrach et de développer d'autres projets en partenariat'', indique le même communiqué. ''Avec un dialogue positif, la confiance et la volonté de parvenir à un accord, les parties ont abouti à une solution qui met fin à un différend qui les opposait depuis ces dernières années'', relève le P-DG de la société ibérique, rapporte l'APS. En août 2010, la Cour d'arbitrage de Paris avait, rappelons-le, donné raison à Sonatrach dans le conflit qui l'opposait depuis 2007 à Gas Natural Fenosa sur le prix du gaz livré à l'Espagne et acheminé à travers le GME (gazoduc Maghreb-Europe). Gas Natural a été condamné par un tribunal de Paris à payer rétroactivement près de 1,5 milliard d'euros à Sonatrach à la suite de cet arbitrage. Les effets rétroactifs maximums facturés par Sonatrach à Gas Natural s'élevaient à une somme de 1,97 milliard de dollars (1,4485 milliards d'euros), écrit le groupe espagnol. L'origine de l'affaire est née de la demande de Sonatrach de réévaluer à la hausse les prix du gaz de 20% en application de la clause dite "de bouleversement", prévue par les contrats de vente de gaz à l'entreprise espagnole et qui stipule une révision à la hausse des prix du gaz à chaque fois que les prix du pétrole augmentent. En novembre 2009, rappelle-t-on, le tribunal arbitral de Genève (Suisse) avait également décidé que Sonatrach n'avait pas à indemniser Gas Natural et le pétrolier espagnol Repsol pour avoir dénoncé en 2007 un accord sur le projet Gassi Touil de liquéfaction de gaz naturel. Gas Natural a fusionné en 2009 avec le groupe espagnol Union Fenosa et depuis cette date il s'appelait Gas Natural Fenosa.