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"Réformes politiques ne signifient par crise"
Ahmed Ouyahia tient à rassurer :
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 06 - 2011

Le projet des réformes politiques, les propositions d'Abdelhamid Merhi concernant ce projet, l'investissement et la Tripartite, l'Alliance présidentielle, l'ouverture du champ audiovisuel et jusqu'aux déboires de l'équipe nationale de football, ont été les thèmes abordés, mercredi soir, par Ahmed Ouyahia coiffé tantôt de sa casquette de Premier ministre, tantôt de celle de secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND).
Le projet des réformes politiques, les propositions d'Abdelhamid Merhi concernant ce projet, l'investissement et la Tripartite, l'Alliance présidentielle, l'ouverture du champ audiovisuel et jusqu'aux déboires de l'équipe nationale de football, ont été les thèmes abordés, mercredi soir, par Ahmed Ouyahia coiffé tantôt de sa casquette de Premier ministre, tantôt de celle de secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND).
Intervenant lors de l'émission "Hiwar Essaâ" (débat de l'heure) de la Télévision nationale, Ahmed Ouyahia reste convaincu que les réformes politiques, initiées par le président de la République, «sont partie intégrante du processus de redressement et non pas le résultat d'une crise», tout comme le RND qui a participé à la consultation de l'Instance de consultations sur les réformes politiques est convaincu que ces réformes «constituent la troisième étape du processus de redressement en Algérie et non pas le résultat d'une crise ou de conjonctures internationales». Et à Ahmed Ouyahia d'argumenter que le programme du président de la République «en tant que candidat en avril 2009 renfermait des réformes politiques dont certaines ont déjà été engagées et sont mentionnées dans un document qui a été distribué à l'époque». Pour le patron du RND, les principaux objectifs des réformes consistent à «rétablir la confiance entre le citoyen et le pays», l'administration et l'autorité étant «des composantes du pays», assurant que nous «devons recouvrer notre dignité et celle de notre pays». En temps de crises, prévient-il, «l'apport des Algériens est illimité, un apport que nous devons faire perdurer tout au long de l'année et même en dehors des situations difficiles», a-t-il souligné en évoquant la loi sur les partis, pour dire que «d'aucuns n'ignorent aujourd'hui pas la raison du gel de la scène politique», rappelant la proposition de sa formation consistant à laisser le choix au peuple qui a cautionné la Charte pour la paix et le réconciliation nationale.
Investissement et climat des affaires
Abordant la question des investissements, Ahmed Ouyahia souligne la nécessité de développer la culture de l'investissement pour construire une économie nationale forte qui renforce la confiance du citoyen en son pays, notant dans ce cadre que «nous devons consentir davantage de sacrifices et d'efforts pour garantir le droit des générations». Il a insisté sur la nécessité de garantir le foncier industriel et exploiter le foncier inoccupé disponible à travers le pays notamment dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud, rappelant que quelque 10.000 hectares restent inexploités à travers l'ensemble du territoire national. Le gouvernement, assure-t-il «prend des mesures incitatives et accorde des avantages fiscaux dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud pour attirer l'investissement» et il affirme que le pouvoir public «œuvre à assurer la stabilité des lois relatives aux questions économiques à travers les deux lois de finances complémentaires (2010 et 2011)» s'engageant à assurer la stabilité de ces lois, au moins durant les cinq ou sept prochaines années. Au sujet des entraves à l'investissement, (la règle 51/49 %), le SG du RND a souligné que l'Algérie n'a nullement besoin de fonds mais plutôt d'expérience et de transfert de technologie moderne, ajoutant que «le pays dispose d'importantes réserves en devises (...) et nous sommes favorables à tout marché important susceptible d'attirer l'expérience, la technologie moderne et le management».
Le jour viendra pour l'ouverture de l'audiovisuel
S'agissant des instructions du président de la République d'ouvrir l'audiovisuel et n'ayant pas été respectées, il a estimé
«nécessaire de changer les textes et les mentalités», appelant les responsables qui n'appliquent pas ces instructions à revoir leurs approches. A propos du code de l'information, il souligne la nécessité d'apporter des changement à ce texte, qui, a-t-il tenu à le préciser, «n'a pas été toutefois à l'origine d'emprisonnement de journalistes», se disant convaincu que l'«Algérie parviendra, un jour, à l'ouverture du champ audiovisuel», et rappelle que le RND avait proposé une période de transition où le capital public serait majoritaire et avec un cahier de charges clair. Selon lui, «l'Algérie se trouve dans une situation qui lui permet de réaliser cet objectif en raison de sa stabilité», et il considère que les textes juridiques constituent «le garant de la démocratie», souhaitant que «le pays puisse protéger sa politique de la dictature des fonds». Il relève que «la société algérienne a besoin d'un leader», indiquant qu'il préfère la limitation des mandats présidentiels dans la nouvelle Constitution. Concernant les mouvements de protestation marquant certains secteurs publics, le Premier ministre estime que l'Algérie «traverse une étape particulière, dont tout le monde veut en profiter pour bénéficier d'une augmentation de salaire», indiquant que les différents secteurs de la Fonction publique ont vu la promulgation de leurs statuts, relevant que les statuts de 5 secteurs n'ont pas encore été promulgués, ceux-ci étant en cours d'élaboration. Il assure dans ce sillage que la prochaine tripartite «qui pourrait avoir lieu en septembre sera porteuse de résultas positifs concernant le volet social». Pour la grève des médecins résidents, Ahmed Ouyahia a réitéré la disposition de son gouvernement à dialoguer autour de l'augmentation des salaires et des conditions de travail, avant d'opposer un niet à la suppression du service civil. L'orateur a regretté par ailleurs l'humiliation de l'équipe nationale de football à Marrakech se souvenant que, lorsque l'équipe nationale était à son apogée, «c'était grâce à ses joueurs algériens», exprimant sa préférence à la «formation d'une équipe nationale avec des joueurs locaux», en faisant appel à deux ou trois éléments internationaux.
Intervenant lors de l'émission "Hiwar Essaâ" (débat de l'heure) de la Télévision nationale, Ahmed Ouyahia reste convaincu que les réformes politiques, initiées par le président de la République, «sont partie intégrante du processus de redressement et non pas le résultat d'une crise», tout comme le RND qui a participé à la consultation de l'Instance de consultations sur les réformes politiques est convaincu que ces réformes «constituent la troisième étape du processus de redressement en Algérie et non pas le résultat d'une crise ou de conjonctures internationales». Et à Ahmed Ouyahia d'argumenter que le programme du président de la République «en tant que candidat en avril 2009 renfermait des réformes politiques dont certaines ont déjà été engagées et sont mentionnées dans un document qui a été distribué à l'époque». Pour le patron du RND, les principaux objectifs des réformes consistent à «rétablir la confiance entre le citoyen et le pays», l'administration et l'autorité étant «des composantes du pays», assurant que nous «devons recouvrer notre dignité et celle de notre pays». En temps de crises, prévient-il, «l'apport des Algériens est illimité, un apport que nous devons faire perdurer tout au long de l'année et même en dehors des situations difficiles», a-t-il souligné en évoquant la loi sur les partis, pour dire que «d'aucuns n'ignorent aujourd'hui pas la raison du gel de la scène politique», rappelant la proposition de sa formation consistant à laisser le choix au peuple qui a cautionné la Charte pour la paix et le réconciliation nationale.
Investissement et climat des affaires
Abordant la question des investissements, Ahmed Ouyahia souligne la nécessité de développer la culture de l'investissement pour construire une économie nationale forte qui renforce la confiance du citoyen en son pays, notant dans ce cadre que «nous devons consentir davantage de sacrifices et d'efforts pour garantir le droit des générations». Il a insisté sur la nécessité de garantir le foncier industriel et exploiter le foncier inoccupé disponible à travers le pays notamment dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud, rappelant que quelque 10.000 hectares restent inexploités à travers l'ensemble du territoire national. Le gouvernement, assure-t-il «prend des mesures incitatives et accorde des avantages fiscaux dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud pour attirer l'investissement» et il affirme que le pouvoir public «œuvre à assurer la stabilité des lois relatives aux questions économiques à travers les deux lois de finances complémentaires (2010 et 2011)» s'engageant à assurer la stabilité de ces lois, au moins durant les cinq ou sept prochaines années. Au sujet des entraves à l'investissement, (la règle 51/49 %), le SG du RND a souligné que l'Algérie n'a nullement besoin de fonds mais plutôt d'expérience et de transfert de technologie moderne, ajoutant que «le pays dispose d'importantes réserves en devises (...) et nous sommes favorables à tout marché important susceptible d'attirer l'expérience, la technologie moderne et le management».
Le jour viendra pour l'ouverture de l'audiovisuel
S'agissant des instructions du président de la République d'ouvrir l'audiovisuel et n'ayant pas été respectées, il a estimé
«nécessaire de changer les textes et les mentalités», appelant les responsables qui n'appliquent pas ces instructions à revoir leurs approches. A propos du code de l'information, il souligne la nécessité d'apporter des changement à ce texte, qui, a-t-il tenu à le préciser, «n'a pas été toutefois à l'origine d'emprisonnement de journalistes», se disant convaincu que l'«Algérie parviendra, un jour, à l'ouverture du champ audiovisuel», et rappelle que le RND avait proposé une période de transition où le capital public serait majoritaire et avec un cahier de charges clair. Selon lui, «l'Algérie se trouve dans une situation qui lui permet de réaliser cet objectif en raison de sa stabilité», et il considère que les textes juridiques constituent «le garant de la démocratie», souhaitant que «le pays puisse protéger sa politique de la dictature des fonds». Il relève que «la société algérienne a besoin d'un leader», indiquant qu'il préfère la limitation des mandats présidentiels dans la nouvelle Constitution. Concernant les mouvements de protestation marquant certains secteurs publics, le Premier ministre estime que l'Algérie «traverse une étape particulière, dont tout le monde veut en profiter pour bénéficier d'une augmentation de salaire», indiquant que les différents secteurs de la Fonction publique ont vu la promulgation de leurs statuts, relevant que les statuts de 5 secteurs n'ont pas encore été promulgués, ceux-ci étant en cours d'élaboration. Il assure dans ce sillage que la prochaine tripartite «qui pourrait avoir lieu en septembre sera porteuse de résultas positifs concernant le volet social». Pour la grève des médecins résidents, Ahmed Ouyahia a réitéré la disposition de son gouvernement à dialoguer autour de l'augmentation des salaires et des conditions de travail, avant d'opposer un niet à la suppression du service civil. L'orateur a regretté par ailleurs l'humiliation de l'équipe nationale de football à Marrakech se souvenant que, lorsque l'équipe nationale était à son apogée, «c'était grâce à ses joueurs algériens», exprimant sa préférence à la «formation d'une équipe nationale avec des joueurs locaux», en faisant appel à deux ou trois éléments internationaux.


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