Beaucoup de criminels utilisent la Toile pensant être ainsi à l'abri de toute poursuite judiciaire, voire arrestation, a indiqué, hier à Alger, le lieutenant-colonel, Abdelhamid Kerroud, chef de la communication de la Gendarmerie nationale, concernant les actes liés à la cybercriminalité. «Déposez vos plaintes et laissez les enquêteurs faire leur travail» a-t-il lancé aux citoyens. Beaucoup de criminels utilisent la Toile pensant être ainsi à l'abri de toute poursuite judiciaire, voire arrestation, a indiqué, hier à Alger, le lieutenant-colonel, Abdelhamid Kerroud, chef de la communication de la Gendarmerie nationale, concernant les actes liés à la cybercriminalité. «Déposez vos plaintes et laissez les enquêteurs faire leur travail» a-t-il lancé aux citoyens. Ainsi, les gendarmes de la section de recherches du groupement d'Alger ont présenté, hier, devant le parquet un jeune pour «diffusion d'images photographiques indécentes sur le Net, atteinte aux mœurs et chantage à son ex-copine». Le mis en cause, chômeur, n'a trouvé d'autre solution pour renouer avec sa victime, qui l'avait quitté depuis six mois, que de la menacer de diffuser des photos truquées la montrant dans des positions compromettantes sur le réseau social facebook ainsi que sur le site d'hébergement de vidéos, youtube. Ce jeune, âgé de 24 ans pensait arriver, grâce à ce chantage, à renouer avec son ex-copine. Mais la victime, face aux menaces a déposé plainte contre X à la gendarmerie de Chéraga, lieu de sa résidence. Il convient de préciser, dans ce contexte, que la boîte électronique utilisée pour diffuser les photos de la plaignante, âgée de 22 ans, était anonyme. Le jeune mis en cause pensait être ainsi à l'abri d'autant qu'il accédait à Internet via le WIFI de son voisin. «Après près de 20 jours d'investigations et de surveillance électronique nous avons pu l'identifier» a indiqué le responsable de la section de recherches d'Alger. Notons, sur ce dernier point, que les gendarmes ont procédé à des perquisitions du domicile et de la boîte électronique du mis en cause, en vertu d'un mandat de justice. «Nous avons, dans chaque section de recherches, des spécialistes en informatique. Ce sont ces cyber-gendarmes qui enquêtent via le Net et procèdent à la perquisition électronique», fait savoir le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud. Ceux qui pensent qu'une fois leurs messages émis, ou reçus sont effacés surtout après le formatage de l'unité centrale, ils sont à l'abri, eh bien ils se trompent «même s'ils le font il y a ce qu'on appelle la traçabilité dans les recherches» a expliqué l'intervenant. Il a, à cette occasion, tenu à lancer un appel aux citoyens pour dénoncer ces actes. «Il faut que les victimes déposent plainte. Même si c'est virtuel, c'est des crimines punis par la loi» a-t-il précisé. Il convient de préciser que c'est la première affaire résolue par les cyber-gendarmes d'Alger. Un cadre de l'Etat offensé via le Net Selon le responsable de la section de recherches du groupement d'Alger, deux autres affaires similaires sont en cours. Il s'agit, pour la première, d'une plainte déposée, il y a quelques jours, par un cadre de l'Etat qui a été offensé via le Net. «Le mis en cause a reconnu qu'il envoyait des messages, à partir de sa boîte électronique, insultant sa victime, mais l'affaire est toujours en cours», indique-t-on. La deuxième affaire concerne le site Internet d'un quotidien national d'information qui a été piraté récemment. «Suite à une plainte déposée par le irecteur, les cyber-gendarmes du groupement d'Alger procèdent à l'enquête». Rappelons qu'une autre affaire, presque similaire, a été résolue l'année écoulée à l'est du pays par les cyber-gendarmes. Des individus ont tenté de vendre des pièces archéologiques via le Net , mais leurs tentatives sont demeurées vaines. La cyber-gendarmerie est une spécialité qui date depuis près de 3 ans, ils convient de noter qu'«ils ont été formés aux USA et au Canada et forment actuellement les sous- officiers de la gendarmerie» note le chef de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale. Ainsi, les gendarmes de la section de recherches du groupement d'Alger ont présenté, hier, devant le parquet un jeune pour «diffusion d'images photographiques indécentes sur le Net, atteinte aux mœurs et chantage à son ex-copine». Le mis en cause, chômeur, n'a trouvé d'autre solution pour renouer avec sa victime, qui l'avait quitté depuis six mois, que de la menacer de diffuser des photos truquées la montrant dans des positions compromettantes sur le réseau social facebook ainsi que sur le site d'hébergement de vidéos, youtube. Ce jeune, âgé de 24 ans pensait arriver, grâce à ce chantage, à renouer avec son ex-copine. Mais la victime, face aux menaces a déposé plainte contre X à la gendarmerie de Chéraga, lieu de sa résidence. Il convient de préciser, dans ce contexte, que la boîte électronique utilisée pour diffuser les photos de la plaignante, âgée de 22 ans, était anonyme. Le jeune mis en cause pensait être ainsi à l'abri d'autant qu'il accédait à Internet via le WIFI de son voisin. «Après près de 20 jours d'investigations et de surveillance électronique nous avons pu l'identifier» a indiqué le responsable de la section de recherches d'Alger. Notons, sur ce dernier point, que les gendarmes ont procédé à des perquisitions du domicile et de la boîte électronique du mis en cause, en vertu d'un mandat de justice. «Nous avons, dans chaque section de recherches, des spécialistes en informatique. Ce sont ces cyber-gendarmes qui enquêtent via le Net et procèdent à la perquisition électronique», fait savoir le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud. Ceux qui pensent qu'une fois leurs messages émis, ou reçus sont effacés surtout après le formatage de l'unité centrale, ils sont à l'abri, eh bien ils se trompent «même s'ils le font il y a ce qu'on appelle la traçabilité dans les recherches» a expliqué l'intervenant. Il a, à cette occasion, tenu à lancer un appel aux citoyens pour dénoncer ces actes. «Il faut que les victimes déposent plainte. Même si c'est virtuel, c'est des crimines punis par la loi» a-t-il précisé. Il convient de préciser que c'est la première affaire résolue par les cyber-gendarmes d'Alger. Un cadre de l'Etat offensé via le Net Selon le responsable de la section de recherches du groupement d'Alger, deux autres affaires similaires sont en cours. Il s'agit, pour la première, d'une plainte déposée, il y a quelques jours, par un cadre de l'Etat qui a été offensé via le Net. «Le mis en cause a reconnu qu'il envoyait des messages, à partir de sa boîte électronique, insultant sa victime, mais l'affaire est toujours en cours», indique-t-on. La deuxième affaire concerne le site Internet d'un quotidien national d'information qui a été piraté récemment. «Suite à une plainte déposée par le irecteur, les cyber-gendarmes du groupement d'Alger procèdent à l'enquête». Rappelons qu'une autre affaire, presque similaire, a été résolue l'année écoulée à l'est du pays par les cyber-gendarmes. Des individus ont tenté de vendre des pièces archéologiques via le Net , mais leurs tentatives sont demeurées vaines. La cyber-gendarmerie est une spécialité qui date depuis près de 3 ans, ils convient de noter qu'«ils ont été formés aux USA et au Canada et forment actuellement les sous- officiers de la gendarmerie» note le chef de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale.