Le secrétaire américain à la défense, Robert Gates, a confirmé dimanche 19 juin que le département d'Etat, ainsi que les autorités d'autres pays, conduisaient des discussions avec les talibans en Afghanistan. Le secrétaire américain à la défense, Robert Gates, a confirmé dimanche 19 juin que le département d'Etat, ainsi que les autorités d'autres pays, conduisaient des discussions avec les talibans en Afghanistan. Je dirais que ces contacts sontout à fait préliminaires à ce stade, a ajouté le chef du Pentagone, qui a souligné qu'il était crucial de déterminer "qui représente vraiment les talibans", avant de s'engager dans des discussions avec quelqu'un qui prétend représenter le chef des talibans, le mollah Omar. "Nous ne voulons pas nous retrouver à discuter à un moment donné avec quelqu'un qui est en fait un indépendant", a dit M. Gates. Ces déclarations interviennent au lendemain de celles du président afghan Hamid Karzaï qui a affirmé que les Etats-Unis avaient entamé des négociations avec les talibans rapporte le journal Le Monde. "Des négociations avec les talibans ont commencé. Ces pourparlers se déroulent bien. Les forces étrangères, notamment les Etats-Unis, mènent eux-mêmes des négociations", a dit M. Karzaï lors d'une conférence à Kaboul. Il s'agissait de la première confirmation officielle de pourparlers directs entre Washington et les talibans. Le département d'Etat américain s'était refusé samedi à commenter les propos du président Karzaï, mais avait reconnu un "large éventail de contacts" pour soutenir les efforts de réconciliation. Le gouvernement afghan tente de lancer un processus de réconciliation avec certains talibans pour mettre un terme à l'insurrection. Dans le cadre de ce processus, les Etats-Unis exigent que les talibans renoncent à la violence, rompent tout lien avec Al-Qaïda et respectent la Constitution afghane. Récemment, M. Gates a affirmé que les 130.000 soldats étrangers en Afghanistan effectuaient des "progrès militaires substantiels sur le terrain", et il a encouragé l'Otan à ne pas se replier trop vite. Dimanche sur CNN, il a insisté sur le maintien de forces significatives en Afghanistan en affirmant : "Quelle que soit la décision qu'il (le président Obama) prendra il restera un nombre significatif de soldats en Afghanistan". "Je sais que les Américains sont fatigués de la guerre", a-t-il toutefois reconnu. Je dirais que ces contacts sontout à fait préliminaires à ce stade, a ajouté le chef du Pentagone, qui a souligné qu'il était crucial de déterminer "qui représente vraiment les talibans", avant de s'engager dans des discussions avec quelqu'un qui prétend représenter le chef des talibans, le mollah Omar. "Nous ne voulons pas nous retrouver à discuter à un moment donné avec quelqu'un qui est en fait un indépendant", a dit M. Gates. Ces déclarations interviennent au lendemain de celles du président afghan Hamid Karzaï qui a affirmé que les Etats-Unis avaient entamé des négociations avec les talibans rapporte le journal Le Monde. "Des négociations avec les talibans ont commencé. Ces pourparlers se déroulent bien. Les forces étrangères, notamment les Etats-Unis, mènent eux-mêmes des négociations", a dit M. Karzaï lors d'une conférence à Kaboul. Il s'agissait de la première confirmation officielle de pourparlers directs entre Washington et les talibans. Le département d'Etat américain s'était refusé samedi à commenter les propos du président Karzaï, mais avait reconnu un "large éventail de contacts" pour soutenir les efforts de réconciliation. Le gouvernement afghan tente de lancer un processus de réconciliation avec certains talibans pour mettre un terme à l'insurrection. Dans le cadre de ce processus, les Etats-Unis exigent que les talibans renoncent à la violence, rompent tout lien avec Al-Qaïda et respectent la Constitution afghane. Récemment, M. Gates a affirmé que les 130.000 soldats étrangers en Afghanistan effectuaient des "progrès militaires substantiels sur le terrain", et il a encouragé l'Otan à ne pas se replier trop vite. Dimanche sur CNN, il a insisté sur le maintien de forces significatives en Afghanistan en affirmant : "Quelle que soit la décision qu'il (le président Obama) prendra il restera un nombre significatif de soldats en Afghanistan". "Je sais que les Américains sont fatigués de la guerre", a-t-il toutefois reconnu.