Une unité de production d'acide phosphorique sera «prochainement» réalisée dans la localité d'El-Aouinet (60 km au nord de Tébessa), ont indiqué les services de la wilaya. L'usine sera construite «en parallèle avec une unité analogue, prévue à Oued Kebrit, dans la wilaya de Souk Ahras», a précisé les mêmes services, faisant savoir que les deux unités produiront ensemble de l'acide phosphorique à base de phosphate brut provenant exclusivement des gisements de Djebel Onk, dans la localité de Bir El-Ater. L'acide phosphorique est un semi-produit utilisé pour la fabrication d'engrais destinés surtout à la fertilisation des terres agricoles. Les besoins en matière première des deux futures unités, relevant de la Société des mines de phosphate (SOMIPHOS) de Tébessa, sont estimés, en 2016, à plus de 6 millions de tonnes par an de phosphate brut. Par cette quantité, il est prévu la production de quelque 2 millions de tonnes d'acide phosphorique par an dès 2016, puis 6 millions t/an à partir de 2020. La production annuelle de phosphate brut provenant des gisements de la SOMIPHOS pourra atteindre en 2020 les 6,5 millions de tonnes, soit plus de quatre fois la production actuelle (1,5 million de tonnes), assurée actuellement par les seules carrières de Djebel Onk, en attendant l'entrée en production d'une autre carrière à Oued El-Hadhba. Cette dernière devra produire, dès 2020, environ 4,5 millions de tonnes de phosphate brut par an. Les deux usines, qui seront dotées d'unités de production d'acide phosphorique, d'acide sulfurique et d'ammonium de phosphate, revêtent, a souligné la wilaya, une «importance vitale» sur le plan socio-économique dès lors qu'elles contribueront à renforcer la production nationale en dérivés chimiques issus de la transformation du phosphate. Le choix d'implantation de ces complexes dans ces régions est motivé par la proximité de mines de phosphate et l'existence d'une voie ferroviaire, assurant actuellement l'acheminement du phosphate brut vers les installations industrielles de la SOMIPHOS à Annaba. Elles généreront, toutes deux dès leur démarrage, quelque 3.000 emplois, dont 2.000 postes pour la seule unité d'El-Aouinet. Les réserves de phosphate brut de la wilaya, dans les gisements de Djebel Onk et d'Oued El-Hadhba, sont estimées à plus de deux milliards de tonnes. Une unité de production d'acide phosphorique sera «prochainement» réalisée dans la localité d'El-Aouinet (60 km au nord de Tébessa), ont indiqué les services de la wilaya. L'usine sera construite «en parallèle avec une unité analogue, prévue à Oued Kebrit, dans la wilaya de Souk Ahras», a précisé les mêmes services, faisant savoir que les deux unités produiront ensemble de l'acide phosphorique à base de phosphate brut provenant exclusivement des gisements de Djebel Onk, dans la localité de Bir El-Ater. L'acide phosphorique est un semi-produit utilisé pour la fabrication d'engrais destinés surtout à la fertilisation des terres agricoles. Les besoins en matière première des deux futures unités, relevant de la Société des mines de phosphate (SOMIPHOS) de Tébessa, sont estimés, en 2016, à plus de 6 millions de tonnes par an de phosphate brut. Par cette quantité, il est prévu la production de quelque 2 millions de tonnes d'acide phosphorique par an dès 2016, puis 6 millions t/an à partir de 2020. La production annuelle de phosphate brut provenant des gisements de la SOMIPHOS pourra atteindre en 2020 les 6,5 millions de tonnes, soit plus de quatre fois la production actuelle (1,5 million de tonnes), assurée actuellement par les seules carrières de Djebel Onk, en attendant l'entrée en production d'une autre carrière à Oued El-Hadhba. Cette dernière devra produire, dès 2020, environ 4,5 millions de tonnes de phosphate brut par an. Les deux usines, qui seront dotées d'unités de production d'acide phosphorique, d'acide sulfurique et d'ammonium de phosphate, revêtent, a souligné la wilaya, une «importance vitale» sur le plan socio-économique dès lors qu'elles contribueront à renforcer la production nationale en dérivés chimiques issus de la transformation du phosphate. Le choix d'implantation de ces complexes dans ces régions est motivé par la proximité de mines de phosphate et l'existence d'une voie ferroviaire, assurant actuellement l'acheminement du phosphate brut vers les installations industrielles de la SOMIPHOS à Annaba. Elles généreront, toutes deux dès leur démarrage, quelque 3.000 emplois, dont 2.000 postes pour la seule unité d'El-Aouinet. Les réserves de phosphate brut de la wilaya, dans les gisements de Djebel Onk et d'Oued El-Hadhba, sont estimées à plus de deux milliards de tonnes.