Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci a reçu, hier, à Alger, le secrétaire aux Affaires étrangères du Congrès général du peuple libyen Slimane Chahoumi. L'envoyé spécial libyen qui entreprend une tournée à travers les capitales du Maghreb est arrivé dans la capitale algérienne en provenance de Tunisie avant de rejoindre la Mauritanie. C'est la première visite en Algérie d'un officiel de haut rang du régime de Kadhafi depuis le déclenchement de la crise dans ce pays et le vote de la résolution 1793 du Conseil de sécurité de l'Onu qui instaure une zone d'exclusion aérienne sur le territoire libyen suivie des frappes aériennes des forces occidentales. Le colonel Kadhafi qui se sait condamner à partir joue-t-il ses dernières cartes et cherche-t-il «une solution politique» pour ne pas subir le sort de Zine El Abidine Benali et Hosni Moubarak. La position de l'Algérie est connue. Les officiels algériens l'ont expliqué à maintes reprises. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci a saisi à reprises fois quand l'occasion lui a été offerte pour réitérer son appel à la création des conditions qui permettraient aux Libyens de régler pacifiquement et durablement la crise dans le respect de la préservation de leur unité, leur intégrité territoriale et leur pleine souveraineté. Le chef de la diplomatie algérienne considère dans le cas de la crise libyenne que la situation est «inacceptable» et affirme que «l'Algérie a mis en œuvre scrupuleusement les résolutions du Conseil de sécurité et nous n'avons pas d'état d'âme de ce côté-là, parce que nous considérons, là aussi, que la situation est inacceptable,quant à savoir si tel ou tel leader doit perdre de sa légitimité, qu'il s'agisse de la Syrie ou de la Libye, je crois que ceux qui sont principalement responsables pour répondre à cette question sont les peuples eux-mêmes». Toujours est-il que le colonel Khadafi campe sur ses positions. Pas plus tard qu'hier, le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a déclaré que les Libyens ne cèderaient pas leur pays «à des gangs de criminels» et réaffirmé que le colonel Mouammar Kadhafi ne quittera ni le pouvoir ni la Libye. «C'est notre pays. Nous ne le céderons pas à des gangs de criminels qui ont pris nos villes en otage», a dit à la presse M. Ibrahim en référence aux forces de l'Otan qui commandent les opérations militaires lancées en mars en Libye conformément à la résolution 1973 de l'Onu. Interrogé au sujet d'une déclaration des rebelles libyens affirmant «attendre rapidement une offre» du dirigeant libyen pour mettre fin à une guerre de plus de quatre mois, le porte-parole du gouvernement a répondu que «le colonel Kadhafi est ici. Il y reste. Il dirige le pays et il ne le quittera pas et ne démissionnera pas parce qu'il n'a aucun poste officiel». Abdel Hafiz Ghoga, un des hauts responsables du Conseil national de transition (CNT, rébellion) avait affirmé samedi que celui-ci s'attendait "à recevoir une offre très bientôt" du colonel Kadhafi. Alger sera-t-elle la dernière escale pour le leader libyen et le début d'une solution politique à cette crise qui a fait des milliers de victimes et des centaines d'exilés libyens. Il est encore trop tôt pour avancer le moindre pronostic. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci a reçu, hier, à Alger, le secrétaire aux Affaires étrangères du Congrès général du peuple libyen Slimane Chahoumi. L'envoyé spécial libyen qui entreprend une tournée à travers les capitales du Maghreb est arrivé dans la capitale algérienne en provenance de Tunisie avant de rejoindre la Mauritanie. C'est la première visite en Algérie d'un officiel de haut rang du régime de Kadhafi depuis le déclenchement de la crise dans ce pays et le vote de la résolution 1793 du Conseil de sécurité de l'Onu qui instaure une zone d'exclusion aérienne sur le territoire libyen suivie des frappes aériennes des forces occidentales. Le colonel Kadhafi qui se sait condamner à partir joue-t-il ses dernières cartes et cherche-t-il «une solution politique» pour ne pas subir le sort de Zine El Abidine Benali et Hosni Moubarak. La position de l'Algérie est connue. Les officiels algériens l'ont expliqué à maintes reprises. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci a saisi à reprises fois quand l'occasion lui a été offerte pour réitérer son appel à la création des conditions qui permettraient aux Libyens de régler pacifiquement et durablement la crise dans le respect de la préservation de leur unité, leur intégrité territoriale et leur pleine souveraineté. Le chef de la diplomatie algérienne considère dans le cas de la crise libyenne que la situation est «inacceptable» et affirme que «l'Algérie a mis en œuvre scrupuleusement les résolutions du Conseil de sécurité et nous n'avons pas d'état d'âme de ce côté-là, parce que nous considérons, là aussi, que la situation est inacceptable,quant à savoir si tel ou tel leader doit perdre de sa légitimité, qu'il s'agisse de la Syrie ou de la Libye, je crois que ceux qui sont principalement responsables pour répondre à cette question sont les peuples eux-mêmes». Toujours est-il que le colonel Khadafi campe sur ses positions. Pas plus tard qu'hier, le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a déclaré que les Libyens ne cèderaient pas leur pays «à des gangs de criminels» et réaffirmé que le colonel Mouammar Kadhafi ne quittera ni le pouvoir ni la Libye. «C'est notre pays. Nous ne le céderons pas à des gangs de criminels qui ont pris nos villes en otage», a dit à la presse M. Ibrahim en référence aux forces de l'Otan qui commandent les opérations militaires lancées en mars en Libye conformément à la résolution 1973 de l'Onu. Interrogé au sujet d'une déclaration des rebelles libyens affirmant «attendre rapidement une offre» du dirigeant libyen pour mettre fin à une guerre de plus de quatre mois, le porte-parole du gouvernement a répondu que «le colonel Kadhafi est ici. Il y reste. Il dirige le pays et il ne le quittera pas et ne démissionnera pas parce qu'il n'a aucun poste officiel». Abdel Hafiz Ghoga, un des hauts responsables du Conseil national de transition (CNT, rébellion) avait affirmé samedi que celui-ci s'attendait "à recevoir une offre très bientôt" du colonel Kadhafi. Alger sera-t-elle la dernière escale pour le leader libyen et le début d'une solution politique à cette crise qui a fait des milliers de victimes et des centaines d'exilés libyens. Il est encore trop tôt pour avancer le moindre pronostic.