Comme il fallait s'y attendre, la Cour pénale internationale (CPI) a lancé, hier, un mandat d'arrêt à l'encontre du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, pour crimes contre l'humanité. Le dirigeant libyen est le deuxième chef d'Etat africain, après le Soudanais Omar El-Bachir, recherché pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour, à connaître le même sort prononcé par la CPI. Le procureur Luis Moreno-Ocampo avait, déjà, le 16 mai dernier, demandé aux juges des mandats d'arrêt contre trois dirigeants libyens. Outre le guide de la Jamahiria, El Kadafi y figure sur la liste du mandat d'arrêt de la CPI, son fils Seïf El Islam et le chef des services du renseignements libyens, Abdellah Al Senouci. «La chambre délivre, par la présente, un mandat d'arrêt contre Mouammar Kadhafi», a déclaré la juge Sanji Mmasenono Monageng à l'issue d'une audience publique à La Haye. Il n'y avait plus de doute pour les observateurs que la CPI se dirigeait vers ce verdict lorsque lorsque le procureur, Louis Moreno-Ocampo avait affirmé, lors d'une conférence de presse à la Haye que «les preuves recueillies montrent que Mouammar Kadhafi a personnellement ordonné des attaques contre des civils libyens non armés». Il était plus qu'évident que la messe a été dite pour le dirigeant libyen, son fils et le chef du renseignement, accusé par le procureur d'être responsables de persécutions et de meurtres commis par les forces de sécurité sur la population civile depuis l'éclatement de la révolte, mi-février, notamment à Tripoli, Benghazi et Misrata. Saisi par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 26 février, le procureur de la CPI avait ouvert son enquête le 3 mars. La Cour Pénale Internationale explique dans son attendu, qu'elle considère qu' «il existe des motifs raisonnables de croire que, à la suite des événements en Tunisie et en Egypte dans les premiers mois de l'année 2011, une politique d'Etat aurait été élaborée à l'échelon le plus élevé de l'appareil d'Etat libyen afin de prévenir et d'écraser, par tous les moyens y compris l'usage de la force mortelle, les manifestations des civils». La révolte en Libye a fait des milliers de morts, selon le procureur de la CPI. Elle a également entraîné la fuite vers l'étranger de près de six cent cinquante mille Libyens et le déplacement à l'intérieur du pays de deux cent quarante-trois mille autres, selon l'Onu. L'annonce des mandats d'arrêt intervient alors que l'Afrique, hausse le ton pour marquer sa désapprobation à l'égard de la politique suivie par les Occidentaux en Libye. Parlant au nom des Africains, à Pretoria, lors de la réunion d'une journée des médiateurs africains, le président sud-africain, Jacon Zuma, critique l'Otan et souligne qu'elle n'avait pas été mandatée par l'ONU pour conduire «l'assassinat politique» de Mouammar Kadhafi. Il a souligné la «préoccupation» du comité et de l'assemblée de l'Union africaine devant les «bombardements continus de l'Otan», ajoutant que «la finalité de la Résolution 1973 était de protéger le peuple libyen et de faciliter les efforts humanitaires». Rappelons que la Résolution 1973 de l'Onu a mandaté l'Otan pour protéger les civils libyens. Par sa part, l'Union africaine a toujours soutenu le principe d'une médiation entre le régime libyen et les rebelles en traçant une feuille de route pour résoudre ce conflit meurtrier qui a fait des milliers de morts, selon le procureur de la CPI. Le prochain sommet de l'Union africaine à Malabo du 30 juin au 1er juillet abordera sans aucun doute le développement survenu sur la scène libyen, notamment le mandat délivré par la CPI à l'encontre du colonel Kadhafi, de son fils et du chef des services du renseignement libyen. Comme il fallait s'y attendre, la Cour pénale internationale (CPI) a lancé, hier, un mandat d'arrêt à l'encontre du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, pour crimes contre l'humanité. Le dirigeant libyen est le deuxième chef d'Etat africain, après le Soudanais Omar El-Bachir, recherché pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour, à connaître le même sort prononcé par la CPI. Le procureur Luis Moreno-Ocampo avait, déjà, le 16 mai dernier, demandé aux juges des mandats d'arrêt contre trois dirigeants libyens. Outre le guide de la Jamahiria, El Kadafi y figure sur la liste du mandat d'arrêt de la CPI, son fils Seïf El Islam et le chef des services du renseignements libyens, Abdellah Al Senouci. «La chambre délivre, par la présente, un mandat d'arrêt contre Mouammar Kadhafi», a déclaré la juge Sanji Mmasenono Monageng à l'issue d'une audience publique à La Haye. Il n'y avait plus de doute pour les observateurs que la CPI se dirigeait vers ce verdict lorsque lorsque le procureur, Louis Moreno-Ocampo avait affirmé, lors d'une conférence de presse à la Haye que «les preuves recueillies montrent que Mouammar Kadhafi a personnellement ordonné des attaques contre des civils libyens non armés». Il était plus qu'évident que la messe a été dite pour le dirigeant libyen, son fils et le chef du renseignement, accusé par le procureur d'être responsables de persécutions et de meurtres commis par les forces de sécurité sur la population civile depuis l'éclatement de la révolte, mi-février, notamment à Tripoli, Benghazi et Misrata. Saisi par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 26 février, le procureur de la CPI avait ouvert son enquête le 3 mars. La Cour Pénale Internationale explique dans son attendu, qu'elle considère qu' «il existe des motifs raisonnables de croire que, à la suite des événements en Tunisie et en Egypte dans les premiers mois de l'année 2011, une politique d'Etat aurait été élaborée à l'échelon le plus élevé de l'appareil d'Etat libyen afin de prévenir et d'écraser, par tous les moyens y compris l'usage de la force mortelle, les manifestations des civils». La révolte en Libye a fait des milliers de morts, selon le procureur de la CPI. Elle a également entraîné la fuite vers l'étranger de près de six cent cinquante mille Libyens et le déplacement à l'intérieur du pays de deux cent quarante-trois mille autres, selon l'Onu. L'annonce des mandats d'arrêt intervient alors que l'Afrique, hausse le ton pour marquer sa désapprobation à l'égard de la politique suivie par les Occidentaux en Libye. Parlant au nom des Africains, à Pretoria, lors de la réunion d'une journée des médiateurs africains, le président sud-africain, Jacon Zuma, critique l'Otan et souligne qu'elle n'avait pas été mandatée par l'ONU pour conduire «l'assassinat politique» de Mouammar Kadhafi. Il a souligné la «préoccupation» du comité et de l'assemblée de l'Union africaine devant les «bombardements continus de l'Otan», ajoutant que «la finalité de la Résolution 1973 était de protéger le peuple libyen et de faciliter les efforts humanitaires». Rappelons que la Résolution 1973 de l'Onu a mandaté l'Otan pour protéger les civils libyens. Par sa part, l'Union africaine a toujours soutenu le principe d'une médiation entre le régime libyen et les rebelles en traçant une feuille de route pour résoudre ce conflit meurtrier qui a fait des milliers de morts, selon le procureur de la CPI. Le prochain sommet de l'Union africaine à Malabo du 30 juin au 1er juillet abordera sans aucun doute le développement survenu sur la scène libyen, notamment le mandat délivré par la CPI à l'encontre du colonel Kadhafi, de son fils et du chef des services du renseignement libyen.