Des affrontements ont eu lieu, mercredi 29 juin au matin à Athènes, entre un groupe de manifestants et des policiers, quelques heures avant le vote sur le projet de budget d'austérité au Parlement. Les policiers ont repoussé un groupe de 400 manifestants de gauche devant l'hôtel Hilton situé près du centre-ville. Les manifestants, qui cherchaient à se rendre sur la place Syntagma, ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes. Les parlementaires devaient voter normalement avant-hier sur le projet de budget pluriannuel, une loi cadre fixant à la Grèce l'objectif d'économiser 28,4 milliards d'euros entre 2012 et 2015 et de réaliser un programme de cessions et de privatisations de 50 milliards d'euros. L'objectif de ce budget d'austérité est de garantir à la Grèce la poursuite du soutien financier de ses créanciers. Le vote sera suivi d'un deuxième scrutin prévu aujourd'hui et tout aussi attendu par l'Europe, portant sur la loi d'exécution. Les créanciers du pays – la zone euro et le Fonds monétaire international – ont fait de ces deux votes la condition sine qua non au versement d'une aide d'urgence en juillet et au lancement d'un deuxième plan de sauvetage, après celui de mai 2010. Des manifestations sont de nouveau attendues dans le pays, au deuxième jour d'une grève générale destinée à protester contre l'austérité qui se manifeste essentiellement par des hausses d'impôts. La grogne porte aussi sur les privatisations annoncées. Le mouvement des "indignés" grecs, mouvement de protestation populaire qui se veut apolitique et détaché des syndicats, avait prévu d'encercler le Parlement pour empêcher – au moins symboliquement – le vote. Les protestataires avaient déjà tenté l'opération le 15 juin, sans y parvenir. Des affrontements ont eu lieu, mercredi 29 juin au matin à Athènes, entre un groupe de manifestants et des policiers, quelques heures avant le vote sur le projet de budget d'austérité au Parlement. Les policiers ont repoussé un groupe de 400 manifestants de gauche devant l'hôtel Hilton situé près du centre-ville. Les manifestants, qui cherchaient à se rendre sur la place Syntagma, ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes. Les parlementaires devaient voter normalement avant-hier sur le projet de budget pluriannuel, une loi cadre fixant à la Grèce l'objectif d'économiser 28,4 milliards d'euros entre 2012 et 2015 et de réaliser un programme de cessions et de privatisations de 50 milliards d'euros. L'objectif de ce budget d'austérité est de garantir à la Grèce la poursuite du soutien financier de ses créanciers. Le vote sera suivi d'un deuxième scrutin prévu aujourd'hui et tout aussi attendu par l'Europe, portant sur la loi d'exécution. Les créanciers du pays – la zone euro et le Fonds monétaire international – ont fait de ces deux votes la condition sine qua non au versement d'une aide d'urgence en juillet et au lancement d'un deuxième plan de sauvetage, après celui de mai 2010. Des manifestations sont de nouveau attendues dans le pays, au deuxième jour d'une grève générale destinée à protester contre l'austérité qui se manifeste essentiellement par des hausses d'impôts. La grogne porte aussi sur les privatisations annoncées. Le mouvement des "indignés" grecs, mouvement de protestation populaire qui se veut apolitique et détaché des syndicats, avait prévu d'encercler le Parlement pour empêcher – au moins symboliquement – le vote. Les protestataires avaient déjà tenté l'opération le 15 juin, sans y parvenir.