Le Front des forces socialistes (FFS) vient de réaffirmer sa disponibilité à «un dialogue politique pluriel, ouvert et créatif», à l'issue du conseil national qui s'est clôturé hier au siège national du parti à Alger. «Le conseil national du FFS appelle les différents acteurs politiques et sociaux à un effort éthique. Le FFS n'impose rien. Le FFS propose. L'éthique politique aujourd'hui, c'est l'autonomie de la responsabilité que ce soit au niveau individuel ou collectif», lit-on dans le communiqué sanctionnant les travaux du conseil national. L'appel du plus vieux parti de l'opposition se veut une initiative grandiose qui fédérerait toutes les forces vives de la société, face à l'étendue de la contestation sur la scène nationale ces derniers mois. En effet, «la jeunesse algérienne dans toutes ses composantes, urbaine et rurale, étudiants, chômeurs, jeunes femmes est soumise à toutes les violences», note encore le même communiqué, en citant, entre autres, le drame des «haraga», la tragédie des suicides par immolation et la dureté des mouvements de contestation notamment ceux des étudiants, des médecins résidents, des enseignants contractuels et des jeunes chômeurs. A ce titre, «le conseil national du FFS, qui se félicite de la force du mouvement social, souhaite que s'établissent des jonctions et rassemblements entre les différents acteurs sociaux pour donner toute son efficacité à leur action», préconise le parti de Hocine Aït Ahmed. Evaluant par ailleurs la première phase des consultations sur les réformes politiques engagées par le chef de l'Etat, le conseil national du FFS a déduit un certain nombre de conclusions mettant notamment l'accent sur «la facilité» et «les hésitations» qui marquent ce processus, qu'il qualifie d'«écran de fumée». Le FFS relève de là même «l'inversion des priorités» et «l'imprévisibilité du contexte national général» généré par les réformes entreprises par les pouvoirs publics. «Les discussions seront apparemment appelées à se poursuivre, elles seront difficiles et incertaines. Comme sont imprévisibles les théâtres où se dérouleront les marchandages futurs», poursuit le même communiqué, en guise de sévères mises en garde contre les impacts d'une telle situation si elle venait à s'inscrire dans la durée. Les appréhensions du FFS sont dictées par la teneur et la composante des consultations sur les réformes politiques, mais aussi de l'échec des dernières tentatives similaires. «On continue à céder à la facilité d'inviter des représentations politiques et sociales préfabriquées. Rappelons-nous la place et le rôle de certains acteurs politiques et sociaux en 1992 ! Rappelons-nous du CNSA et du rôle qu'on a fait jouer à la "société civile" !», rappelle le communiqué du FFS en guise de rejet de ce processus. Le Front des forces socialistes (FFS) vient de réaffirmer sa disponibilité à «un dialogue politique pluriel, ouvert et créatif», à l'issue du conseil national qui s'est clôturé hier au siège national du parti à Alger. «Le conseil national du FFS appelle les différents acteurs politiques et sociaux à un effort éthique. Le FFS n'impose rien. Le FFS propose. L'éthique politique aujourd'hui, c'est l'autonomie de la responsabilité que ce soit au niveau individuel ou collectif», lit-on dans le communiqué sanctionnant les travaux du conseil national. L'appel du plus vieux parti de l'opposition se veut une initiative grandiose qui fédérerait toutes les forces vives de la société, face à l'étendue de la contestation sur la scène nationale ces derniers mois. En effet, «la jeunesse algérienne dans toutes ses composantes, urbaine et rurale, étudiants, chômeurs, jeunes femmes est soumise à toutes les violences», note encore le même communiqué, en citant, entre autres, le drame des «haraga», la tragédie des suicides par immolation et la dureté des mouvements de contestation notamment ceux des étudiants, des médecins résidents, des enseignants contractuels et des jeunes chômeurs. A ce titre, «le conseil national du FFS, qui se félicite de la force du mouvement social, souhaite que s'établissent des jonctions et rassemblements entre les différents acteurs sociaux pour donner toute son efficacité à leur action», préconise le parti de Hocine Aït Ahmed. Evaluant par ailleurs la première phase des consultations sur les réformes politiques engagées par le chef de l'Etat, le conseil national du FFS a déduit un certain nombre de conclusions mettant notamment l'accent sur «la facilité» et «les hésitations» qui marquent ce processus, qu'il qualifie d'«écran de fumée». Le FFS relève de là même «l'inversion des priorités» et «l'imprévisibilité du contexte national général» généré par les réformes entreprises par les pouvoirs publics. «Les discussions seront apparemment appelées à se poursuivre, elles seront difficiles et incertaines. Comme sont imprévisibles les théâtres où se dérouleront les marchandages futurs», poursuit le même communiqué, en guise de sévères mises en garde contre les impacts d'une telle situation si elle venait à s'inscrire dans la durée. Les appréhensions du FFS sont dictées par la teneur et la composante des consultations sur les réformes politiques, mais aussi de l'échec des dernières tentatives similaires. «On continue à céder à la facilité d'inviter des représentations politiques et sociales préfabriquées. Rappelons-nous la place et le rôle de certains acteurs politiques et sociaux en 1992 ! Rappelons-nous du CNSA et du rôle qu'on a fait jouer à la "société civile" !», rappelle le communiqué du FFS en guise de rejet de ce processus.