Les capacités de stockage des eaux dans les barrages passeront à 9 milliards de mètres cubes (m3) à l'horizon 2016. L'Algérie disposera alors de 96 barrages, selon le ministère des Ressources en eau. Actuellement, 64 barrages sont en exploitation sur l'ensemble du territoire national pour une capacité de quelque 7 milliards de m3 contre 44 barrages (3,3 milliards m3) en 1999. Les capacités de stockage des eaux dans les barrages passeront à 9 milliards de mètres cubes (m3) à l'horizon 2016. L'Algérie disposera alors de 96 barrages, selon le ministère des Ressources en eau. Actuellement, 64 barrages sont en exploitation sur l'ensemble du territoire national pour une capacité de quelque 7 milliards de m3 contre 44 barrages (3,3 milliards m3) en 1999. L'augmentation de la capacité de stockage des barrages en exploitation pour les cinq prochaines années permettra de renforcer la sécurisation de la disponibilité en eau potable mais aussi d'étendre la superficie des périmètres irrigués. Les projets réalisés dans ce sens confèrent au pays une place confortable dans la sphère Moyen-Orient, Nord Afrique (MENA). Mais l'Algérie est confrontée à des défis climatologiques importants. Le pays vit en zone de stress hydrique (600 m3/habitant/an) contre 1.000 m3/personne/an, selon la FAO avec de surcroît une inégalité dans la répartition de cette ressource. Cela pose d'importants challenges pour notre pays car le stockage des eaux sans une bonne gestion ne servirait à rien. En effet, la mauvaise gestion des ressources en eau aggrave le stress hydrique, de l'avis des experts selon lesquels ce n'est pas l'eau qui manque mais son accès qui pose problème, ainsi que la pollution. A cela vient s'ajouter la vétusté des réseaux avec des pertes de 50% sur les volumes distribués. Pour remédier à cette situation, 64 barrages ont été construits avec une capacité totale de stockage de 7.1 milliards de m3 qui passera en 2014 à 9.1 milliards de m3 avec la mise en service des barrages en construction, soit au total 96 barrages, auxquels il faut ajouter les unités de dessalement d'eau de mer. Il reste bien entendu que cela demeure nettement insuffisant, au regard des besoins pour assurer les quantités nécessaires à la consommation des habitants et au développement économique et, notamment, la part consommée par l'agriculture qui à elle seule exige 70% du volume total pour son développement. Les ressources hydriques du pays pourraient être mieux optimisées avec des systèmes de transfert inter-barrages qui éviteront les déversements des trop-pleins dans la nature (barrages de Taksbet, Keddara et Beni Haroun). Des projets d'interconnexion entre certains barrages (Taksebt et Beni Haroun) sont envisagés. Le recours au dessalement d'eau de mer semble, également, être inéluctable à terme sachant qu'à l'horizon 2030, même avec une bonne pluviométrie, l'Algérie sera confrontée, selon des observateurs avertis, à de sérieux problèmes d'eau, notamment pour l'agriculture. Une politique de rationalisation de l'utilisation de l'eau s'impose urgemment. Actuellement, les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards m3, dont 12 milliards de ressources superficielles dans le Nord, 2 milliards de ressources souterraines (Nord) et 5,2 milliards m3 dans le Sud (superficielles et souterraines). L'Algérie a largement dépassé les critères de la Banque mondiale en matière d'accès à l'eau potable, avec un taux national de raccordement de plus de 93% effectivement. La BM note que les ressources hydriques de la zone MENA, connue pour son aridité, ont chuté de 75% durant les 60 dernières années, tandis que les précipitations, déjà très faibles, devraient encore baisser de 20% d'ici à 2050. Plus de 80% de la ressource disponible actuellement est destinée à l'irrigation, alors que les fuites représentent entre 30 et 40% du réseau avec un niveau d'efficacité d'utilisation inférieur à 5%. La demande en eau potable dans la région devrait grimper à 417 milliards de mètres cubes (m3) d'ici à 2050 contre 263 m3 actuellement, soit une évolution de 60%, ce qui portera le déficit en la matière à 220 milliards m3 contre 43 milliards actuellement. Ceci nécessitera des investissements annuels de l'ordre de 100 milliards de dollars durant les 30 prochaines années pour tenter de combler ce déficit. L'Algérie aurait à débourser annuellement quelque 83 millions de dollars jusqu'à 2050 pour maintenir une offre équilibrée et disponible pour toute la population. L'augmentation de la capacité de stockage des barrages en exploitation pour les cinq prochaines années permettra de renforcer la sécurisation de la disponibilité en eau potable mais aussi d'étendre la superficie des périmètres irrigués. Les projets réalisés dans ce sens confèrent au pays une place confortable dans la sphère Moyen-Orient, Nord Afrique (MENA). Mais l'Algérie est confrontée à des défis climatologiques importants. Le pays vit en zone de stress hydrique (600 m3/habitant/an) contre 1.000 m3/personne/an, selon la FAO avec de surcroît une inégalité dans la répartition de cette ressource. Cela pose d'importants challenges pour notre pays car le stockage des eaux sans une bonne gestion ne servirait à rien. En effet, la mauvaise gestion des ressources en eau aggrave le stress hydrique, de l'avis des experts selon lesquels ce n'est pas l'eau qui manque mais son accès qui pose problème, ainsi que la pollution. A cela vient s'ajouter la vétusté des réseaux avec des pertes de 50% sur les volumes distribués. Pour remédier à cette situation, 64 barrages ont été construits avec une capacité totale de stockage de 7.1 milliards de m3 qui passera en 2014 à 9.1 milliards de m3 avec la mise en service des barrages en construction, soit au total 96 barrages, auxquels il faut ajouter les unités de dessalement d'eau de mer. Il reste bien entendu que cela demeure nettement insuffisant, au regard des besoins pour assurer les quantités nécessaires à la consommation des habitants et au développement économique et, notamment, la part consommée par l'agriculture qui à elle seule exige 70% du volume total pour son développement. Les ressources hydriques du pays pourraient être mieux optimisées avec des systèmes de transfert inter-barrages qui éviteront les déversements des trop-pleins dans la nature (barrages de Taksbet, Keddara et Beni Haroun). Des projets d'interconnexion entre certains barrages (Taksebt et Beni Haroun) sont envisagés. Le recours au dessalement d'eau de mer semble, également, être inéluctable à terme sachant qu'à l'horizon 2030, même avec une bonne pluviométrie, l'Algérie sera confrontée, selon des observateurs avertis, à de sérieux problèmes d'eau, notamment pour l'agriculture. Une politique de rationalisation de l'utilisation de l'eau s'impose urgemment. Actuellement, les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards m3, dont 12 milliards de ressources superficielles dans le Nord, 2 milliards de ressources souterraines (Nord) et 5,2 milliards m3 dans le Sud (superficielles et souterraines). L'Algérie a largement dépassé les critères de la Banque mondiale en matière d'accès à l'eau potable, avec un taux national de raccordement de plus de 93% effectivement. La BM note que les ressources hydriques de la zone MENA, connue pour son aridité, ont chuté de 75% durant les 60 dernières années, tandis que les précipitations, déjà très faibles, devraient encore baisser de 20% d'ici à 2050. Plus de 80% de la ressource disponible actuellement est destinée à l'irrigation, alors que les fuites représentent entre 30 et 40% du réseau avec un niveau d'efficacité d'utilisation inférieur à 5%. La demande en eau potable dans la région devrait grimper à 417 milliards de mètres cubes (m3) d'ici à 2050 contre 263 m3 actuellement, soit une évolution de 60%, ce qui portera le déficit en la matière à 220 milliards m3 contre 43 milliards actuellement. Ceci nécessitera des investissements annuels de l'ordre de 100 milliards de dollars durant les 30 prochaines années pour tenter de combler ce déficit. L'Algérie aurait à débourser annuellement quelque 83 millions de dollars jusqu'à 2050 pour maintenir une offre équilibrée et disponible pour toute la population.