L'industrie agroalimentaire (IAA) a poursuivi sa progression au premier trimestre 2011, entamée dès le quatrième trimestre 2010 avec une forte croissance qui s'est établie à 26,4%, a indiqué hier l'Office national des statistiques (ONS). Après une suite de contre-performances observées depuis le 3e trimestre 2008, une reprise de la croissance est amorcée dès le 4e trimestre 2010 avec un taux de croissance de 7,6%. Le secteur a poursuivi sa tendance haussière pour enregistrer un "forte croissance", soit 26,4%, précise l'Office. Cette croissance est le résultat des hausses substantielles des niveaux de production de certaines branches importantes : il s'agit essentiellement de celle de fabrication et conserves de fruits et légumes, qui a connu une hausse de 130,5% durant le 1er trimestre de l'année en cours et par rapport au 4e trimestre (-49,3%). Cette branche avait connu une chute de 50,4% en 2010. Après une baisse de 11,8% en 2010 avec toutefois une hausse de 11,5% au 4ème trimestre, la branche "travail de grains" a enregistré une "bonne croissance" avec 57,2%, note l'Office. L'industrie du lait a également participé à cette performance du secteur des IAA, enregistrant une hausse de 37,3% au 1er trimestre 2011 après une hausse de 16,5% au 4e trimestre de l'année écoulée, bouclant ainsi l'année avec une hausse de 10,6%. D'autres secteurs ont également enregistré des performances mais de moindre ampleur, il s'agit des filières des industries du tabacs manufacturé et allumette (1%) et du sucre (0,3%), alors celle de fabrication de boissons non alcoolisées a connu une stagnation. En 2010, les IAA avait enregistré une baisse de 3,3%, malgré une évolution de 7,6 % au 4e trimestre contre des baisses durant les 1er, 2e et 3e trimestres avec respectivement 7,3%, 11,3% et 0,5%. Dans le but de relancer l'activité du secteur, un plan d'action "stratégique" à l'horizon 2014 sera proposé au gouvernement, selon le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement. Ce plan s'articule autour de plusieurs points : il s'agit essentiellement d'intégrer, de manière pragmatique, les enjeux de la mondialisation, viser une croissance endogène par l'utilisation des ressources nationales, opérer un choix de segments d'activités structurants et porteurs à promouvoir. En outre, ce plan est structuré autour de plusieurs axes dont l'instrumentation du dispositif institutionnel de pilotage: cinq organes de consultation et d'exécution du Plan national de développement des IAA seront proposés au gouvernement, comme premières mesures prioritaires. Concrètement, il s'agit de la création d'un Conseil national, d'une Délégation interministérielle, d'un Observatoire, d'un Comité intersectoriel de logistique et d'un Fonds spécial de soutien. Il est question également du développement de la transformation dont une douzaine d'actions principales sont préconisées et visent un meilleur maillage et une proximité agricole susceptible de constituer un facteur de promotion des zones rurales, de création d'emplois et du développement des industries. Considérée comme vecteur de relance du secteur industriel, cette branche qui emploie plus de 140.000 travailleurs, soit 40% de la population active industrielle exerçant dans plus de 17.100 entreprises, représente 50% à 55% du Produit intérieur brut (PIB) industriel et 40% à 45% de la valeur ajoutée. Le secteur recèle un potentiel d'exportation pouvant dépasser les 2 milliards de dollars/an, selon le ministère, mais malgré les effort consentis depuis une décennie et toutes les facilités mises en place pour les encourager, les exportations hors hydrocarbures restent "très marginales". En 2010, elles n'ont représenté que seulement 2,8% (1,62 milliard de dollars) de la valeur globale des exportations (56,6 milliards de dollars) dont plus de 97% sont constitués des hydrocarbures. Les exportations hors hydrocarbures représentent seulement le quart de la facture des importations, qui ont totalisé plus de 40,20 milliards de dollars en 2010. L'industrie agroalimentaire (IAA) a poursuivi sa progression au premier trimestre 2011, entamée dès le quatrième trimestre 2010 avec une forte croissance qui s'est établie à 26,4%, a indiqué hier l'Office national des statistiques (ONS). Après une suite de contre-performances observées depuis le 3e trimestre 2008, une reprise de la croissance est amorcée dès le 4e trimestre 2010 avec un taux de croissance de 7,6%. Le secteur a poursuivi sa tendance haussière pour enregistrer un "forte croissance", soit 26,4%, précise l'Office. Cette croissance est le résultat des hausses substantielles des niveaux de production de certaines branches importantes : il s'agit essentiellement de celle de fabrication et conserves de fruits et légumes, qui a connu une hausse de 130,5% durant le 1er trimestre de l'année en cours et par rapport au 4e trimestre (-49,3%). Cette branche avait connu une chute de 50,4% en 2010. Après une baisse de 11,8% en 2010 avec toutefois une hausse de 11,5% au 4ème trimestre, la branche "travail de grains" a enregistré une "bonne croissance" avec 57,2%, note l'Office. L'industrie du lait a également participé à cette performance du secteur des IAA, enregistrant une hausse de 37,3% au 1er trimestre 2011 après une hausse de 16,5% au 4e trimestre de l'année écoulée, bouclant ainsi l'année avec une hausse de 10,6%. D'autres secteurs ont également enregistré des performances mais de moindre ampleur, il s'agit des filières des industries du tabacs manufacturé et allumette (1%) et du sucre (0,3%), alors celle de fabrication de boissons non alcoolisées a connu une stagnation. En 2010, les IAA avait enregistré une baisse de 3,3%, malgré une évolution de 7,6 % au 4e trimestre contre des baisses durant les 1er, 2e et 3e trimestres avec respectivement 7,3%, 11,3% et 0,5%. Dans le but de relancer l'activité du secteur, un plan d'action "stratégique" à l'horizon 2014 sera proposé au gouvernement, selon le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement. Ce plan s'articule autour de plusieurs points : il s'agit essentiellement d'intégrer, de manière pragmatique, les enjeux de la mondialisation, viser une croissance endogène par l'utilisation des ressources nationales, opérer un choix de segments d'activités structurants et porteurs à promouvoir. En outre, ce plan est structuré autour de plusieurs axes dont l'instrumentation du dispositif institutionnel de pilotage: cinq organes de consultation et d'exécution du Plan national de développement des IAA seront proposés au gouvernement, comme premières mesures prioritaires. Concrètement, il s'agit de la création d'un Conseil national, d'une Délégation interministérielle, d'un Observatoire, d'un Comité intersectoriel de logistique et d'un Fonds spécial de soutien. Il est question également du développement de la transformation dont une douzaine d'actions principales sont préconisées et visent un meilleur maillage et une proximité agricole susceptible de constituer un facteur de promotion des zones rurales, de création d'emplois et du développement des industries. Considérée comme vecteur de relance du secteur industriel, cette branche qui emploie plus de 140.000 travailleurs, soit 40% de la population active industrielle exerçant dans plus de 17.100 entreprises, représente 50% à 55% du Produit intérieur brut (PIB) industriel et 40% à 45% de la valeur ajoutée. Le secteur recèle un potentiel d'exportation pouvant dépasser les 2 milliards de dollars/an, selon le ministère, mais malgré les effort consentis depuis une décennie et toutes les facilités mises en place pour les encourager, les exportations hors hydrocarbures restent "très marginales". En 2010, elles n'ont représenté que seulement 2,8% (1,62 milliard de dollars) de la valeur globale des exportations (56,6 milliards de dollars) dont plus de 97% sont constitués des hydrocarbures. Les exportations hors hydrocarbures représentent seulement le quart de la facture des importations, qui ont totalisé plus de 40,20 milliards de dollars en 2010.